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    Les Equilibristes
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    3,5
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    conrad7893
    conrad7893

    305 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2014
    un drame social joué avec sobriété et justesse par cet acteur italien
    la descente aux enfers d'un mari infidèle, très rapide après sa séparation avec sa femme.
    Il va devoir faire face à différentes galères qu'il n''avait pas prévu en quittant le domicile conjugual.
    on y voit une Italie touchée par la crise
    un film triste mais tellement réaliste
    Raphaël O
    Raphaël O

    150 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2014
    Ce drame social signé Ivano De Matteo est pourvu d'un scénario bien écrit, touchant, mettant sobrement en scène la descente aux enfers d'un père de famille, interprété par un attachant et bouleversant Valerio Mastandrea.
    Une œuvre poignante.
    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2013
    3ème long métrage du réalisateur italien Ivano De Matteo, "Les équilibristes" creuse un sujet très actuel : le côté fragile de la condition humaine alors que règne une très importante crise économique. Pour peu que la malchance se mette de la partie ou qu'un dérapage familial vienne dérégler une existence jusque là plutôt paisible et c'est le basculement vers la pauvreté, celle dans laquelle vous finissez par dormir dans votre voiture faute de logement. Et si, en plus, un amour propre exacerbé vous empêche d'aller chercher de l'aide auprès de vos proches, alors là, rien ne va plus. Malgré des longueurs et des répétitions dans la partie médiane du film, mais grâce à un excellent casting, "Les équilibristes" est un film intéressant qui montre une fois de plus que le cinéma italien n'est pas aussi moribond qu'on veut trop souvent nous le faire croire.
    Thierry M
    Thierry M

    165 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2013
    Film d' une très forte intensité et on ressent une grande émotion.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    59 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2014
    Un film sobre, d'une tristesse infinie mais tellement réaliste, tout est fait pour nous accrocher jusqu'à la fin.
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2013
    Plus prévisible mais pas moins bien écrit que son dernier et excellent film, La bella gente, Les équilibristes est tout de même une oeuvre estimable, de facture honnête, sur un thème qui rappelle immanquablement Louise Wimmer, en version italienne et masculine. Sujet éminemment aigu que celui de la paupérisation de la classe moyenne dans ma civilisation occidentale avec le délitement social qui l'accompagne. Les équilibristes décrit la toile de fond mais traite avant tout de psychologie, ce déclassement moral d'êtres qui souffrent autant de culpabilité que d'atteinte à leur dignité et s'enfoncent en refusant les mains tendues. Réalisé de façon neutre (trop), le film bénéficie d'interprétations hors pair et évite le mélodrame d'un cheveu. Au-delà de la fiction, Les équilibristes restera pour les historiens du futur comme un témoignage sans fard sur la crise économique et sociale qui a frappé les pays européens au début du XXIe siècle.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    300 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 septembre 2014
    Certes, "Les équilibristes" est un beau film, mais il ne m'a pas ému jusqu'au point où un tel sujet aurait pu le faire. Les acteurs sont biens, et l'histoire en elle même est belle, mais elle ne m'a pas transporté. La faute sans doute à une réalisation trop banale, et à un manque cruel de scènes vraiment fortes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 mars 2013
    Filmer la misère et la honte.
    Le désespoir tranquille.
    Sans violence et avec douceur pour faire ressortir l’âme d’une personne en détresse.
    La juxtaposition des événements amenant à une situation de précarité sont souvent des faits secrets que l’on a pas envie de dévoiler.
    L’inquiétude que l’on a pas envie de voir se transformer en pitié.
    La volonté de ne pas être implorer.
    Tout ça, jusqu’à ne plus pouvoir cacher. Jusqu’à ce que l’on craque.
    Tout ça éclate au visage de l’ignorance.
    L’ignorance d’une famille qui n’as rien fait de mal et se remet en question.
    Un acte extra-conjugale qui n’efface ni l’amour, ni le courage, ni le semblant ni les secrets d’un père de famille.
    C’est un film magnifique sur fond de misère sentimentale et financière.
    Ce film ne pourra pas vous laisser indifférent puisque cela nous concerne tous, de près ou de loin.

    Antoine Bensa.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2013
    Commettre l’adultère en cette période de crise peut très vite amener un mari (brièvement) volage et de condition moyenne sur le chemin de la paupérisation extrême et à l’isoler petit à petit de sa famille. C’est ce que nous raconte ce nouveau film de Ivano De Matteo, peut-être moins dérangeant que « La Bella Gente » mais dont les thèmes sont pour autant toujours parfaitement inscrits dans un contexte contemporain. Le ton du film est juste, pas du tout démonstratif, peut-être manquant un peu de vigueur mais pudiquement et subtilement porté par son acteur principal, Valerio Mastandrea, toujours parfait et qui a face à lui pour partenaire une jeune actrice du nom de Rosabell Laurenti Sellers vraiment étonnante.
    César D.
    César D.

    37 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2013
    ou comment on se retrouve à la rue quand on gagne 1200€ par mois et qu'on travaille à la mairie de Rome.
    Guilio, le héro de ce film est ce qu'on appelle de nos jours un "travailleur pauvre", ou plutôt il le devient quand il quitte le foyer, à cause d'une incartade que son épouse ne parvient plus à surmonter. d'abord, il se retrouve chez un ami, ensuite dans une pension trop chère pour son budget, ensuite sa voiture devient son logement. le réalisateur met en lumière les mécanismes qui mènent à la paupérisation, ce qui arrive à beaucoup de gens, qui peut arriver à vous, à moi. ça peut aller très vite. ici une séparation en est la cause, mais ça peut aussi être un licenciement, la maladie. un grain de sable dans le mécanisme de votre vie, et la machine se bloque.
    le personnage de Guilio est très attachant, il est simple et malgré son coup de canif dans son contrat de mariage, pétri de principes. il va tout faire pour maintenir sa famille à flot, pour que sa séparation affecte le moins possible ses enfants. peine perdue! on ne gagne cette partie si on ne prends pas les bonnes décisions. je m'étonnais de voir que son épouse ne fait aucun cas des finances de son mari, elle sait quand même qu'ils ne pourrait jamais s'en tirer, entre son logement, la pension, le dentiste de son fils, le voyage scolaire de sa fille. elle n'a pas de calculette?
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    22 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mars 2013
    Un film qui représente malheureusement la réalité la plus actuelle qui soit, dans des pays comme l'Italie, mais aussi la Grèce ou l'Espagne ou même la France..... Hélas. Une réalité presque banal de nos jours. De comment un père de famille moyenne, suite a une rupture, peut tomber dans la précarité, même en ayant un boulot de fonctionnaire, et se laisser piéger par le cercle infernal fierté-dignité-non dits...... Pas mal de clichés dans ce film plutôt sombre. Avec une petite note d'espoir, très convenue quand même.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2013
    "Les équilibristes" commence comme une version italienne des Infidèles (l'oubliable film à sketches sorti en 2011 avec Jean Dujardin) : un homme marié a une aventure a son travail.
    Le film d'Ivano de Matteo ne se situe toutefois pas sur le terrain de la comédie mais sur celui du drame social version "Une époque formidable" (le film de Gérard Jugnot qui mettait déjà en images ce que les sociologues nommèrent 20 ans plus tard "peur du déclassement"). L'adultère n'est que le point de départ d'une lente déchéance.
    Mis à la porte du domicile conjugal, Giuilio, quarante ans, marié, deux enfants (sic)accumule les galères. Double transalpin de Louise Wimmer qui m'avait tant ému l'an passé, Giuilio veut bien devenir pauvre mais ne veut pas renoncer à être digne.
    L'Italie grise et pluvieuse sert d'arrière plan à cette lente dérive. Dans sa chute, le héros ne peut compter sur personne : les amis se défilent, les syndicats sont prisonniers de leurs corporatismes, l'Eglise est confite dans un paternalisme étouffant.
    Finalement, c'est dans sa propre famille qu'il trouvera in extremis le salut, sauvé par le visage lumineux de sa fille.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 février 2013
    Encore un film poignant, fort, beau et tellement juste!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 mars 2013
    En présence du réalisateur du film, Ivano de Matteo, je me rendais pour la première fois, avec mon amie professeur d'italien qui contribua à me faire aimer ce si mélodieux idiome, au cinéma des cinéastes, créé entre autres par Claude Lelouch, qui contribua à me faire aimer la Mustang.
    Ce film "social" relate la vie d'une famille romaine et son rythme aussi régulé que banal. Petit couple marié, deux enfants, dont une ado assez attachante dont je ne partage cependant pas les goûts musicaux.
    Leur vie n'est pas si linéaire que ça, puisque le mari, sosie italien de Chuck Norris, trompe sa femme avec une collègue, blonde et hospitalière.
    Monsieur, après s'être fait remonter les bretelles, décide alors de prendre du large en quittant le domicile familial puis en engageant une procédure de divorce. Une spirale infernale s'engage alors pour lui; ne sachant pas où loger, ne parvenant pas à réunir l'argent de la pension alimentaire et voyant malgré lui sa vie "rangée" ressembler chaque jour un peu plus à celle d'un SDF.
    L'acteur principal, Valerio Mastandrea, est le pilier du film et joue avec une incroyable finesse la déchéance de ce père de famille victime des aléas de la vie de couple; pris au piège des affres du divorce, de ses dépenses faramineuses, imprévues et de cette angoisse du lendemain. L'épouse bafouée joue assez bien son rôle, en usant de rudesse et d'insensibilité face à son mari qui fait tous les efforts qu'il peut pour garder un semblant de dignité.
    Un beau film romain; pas gai, mais beau.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 février 2013
    Dans les premières minutes du film, lorsqu'on voit le personnage principal, Giulio, un fonctionnaire italien de quarante ans, à la vie apparemment tranquille, mais qui soudain, est contraint de quitter son domicile conjugal par sa femme, qui ne lui pardonne pas une aventure d'un soir, je me suis dit qu'on j'aurais à faire avec un drame sur le couple et la séparation ( sujet au demeurant toujours interessant, mais un peu classique).

    Or, très vite on s'aperçoit que le vrai sujet du film n’est pas là, puisque le réalisateur va seulement suivre la destinée de Guilo , et plutot son périple après avoir quitté le foyer familial : s’ensuit en effet un parcours du combattant de notre personnage principal pour trouver un logement dans une Rome frappée par la crise et où les débouchés se font rares.

    Une plongée lente et insidieuse, presque inoffensive, mais dont les conséquences seront énormes : en vivant en couple, Elena et Giulio étaient relativement à l'aise. Séparés, le salaire de Giulio s'avère très vite insuffisant pour payer sa part de sa vie ancienne et s'en construire une nouvelle. Le pire c'est qu'autour de lui, personne ne se doute de ses difficultés nouvelles. Il ne se plaint pas, continue à faire « comme si », incapable d'avouer qu'il ne peut pas assumer le séjour au ski de ses enfants, ni leur acheter un nouveau portable.

    Bref, ce très beau film nous montre de façon très subtile et avec énormément de délicatesse et de justesse que des milliers d'hommes (et de femmes) dans cette société actuelle sont des équilibristes, à savoir des humains qui désirent mener leur vie avec dignité et simplicité. Ils ont une maison, une famille, un travail ;mais ils ignorent qu’ils marchent sur un fil. Et qu’il suffit d’un coup de vent pour les faire tomber.

    Le film dit beaucoup, mais sans jamais que cela ne soit ni pesant ni démonstratif , sur notre vision de l'avenir dans ce monde, un monde dans lequel tous les signaux ambiants brouillent la prospective et ou l'on ne voit alors plus très bien à quel projet se raccrocher, à quelles valeurs se référer…

    Le film nous montre tout ce que je peux ressentir tout à fait au niveau professionnel, à savoir que les institutions publiques ont perdu tous leurs pouvoirs et les associations religieuses ou bénévoles sont à bout de souffle. Et ceux qui ne sont pas encore tombés (comme cet ami qui lui tend un peu la main au départ, avant de lui montrer tout son mépris à la figure dans une scène cruelle mais magnifique) préfèrent faire semblant de ne pas les voir, comme si ces derniers étaient des ombres à effacer.

    Un sujet assurément terrifiant traité avec beaucoup de tact par les scénaristes aussi un vrai couple dans la vie, Valentina Ferlan et le réalisateur Ivano De Matteo. Mais encore plus que pour Louise Wimmer, au sujet proche, le film bénéficie aussi d'un vrai force de mise en scène chez Ivano de Mattéo et notamment d'un sens du cadre épatant qui fonctionne dans plusieurs scènes clés du film ainsi que de capacité à ne pas refuser le potentiel émotionnel de son film, sans que jamais cela ne vire pour autant au pathos..
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