Avis : Stalingrad - Page 2

Stalingrad est un film de guerre Russe visuellement époustouflant et jouissif mais prouve aussi que justes de superbes images ne suffisent pas pour en faire un bon film même supportable.

Tout d’abord, on commence par une scène d’introduction au Japon après un tremblement de terre où des Russes viennent en aide aux victimes dans l’éboulement des bâtiments. Au début, on se demande si on ne s’est pas trompé de film mais quand on voit comment le film arrive à se justifier pour nous raconter l’histoire des cinq hommes de Stalingrad, on se dit que tout pouvait passer (même commencer par des Russes dans l’espace en l’an 3 000). On pouvait tout inventer pour l’introduction. Bref, le film de guerre arrive juste après et il est vrai que ce qui frappe dans un premier temps, c’est son magnifique visuel. Mais on va y revenir. Le début ça pouvait encore aller mais après ça se gâte quand les deux camps ennemis se posent dans chacun un immeuble et se font face à face. Déjà je ne comprends pas ce concept dans un film de guerre que deux camps ennemis qui doivent se battre pour plusieurs raisons s’observent avec notamment des snipers et attendent. Bon aller pourquoi pas ? Le scénario est simple alors car ça reste figé dans l’immeuble pour chaque camp. Ce n’est pas gênant que le film soit simple tant que c’est efficace et qu’on y croit. Ah oui non mais là ça pique et là ça ne va plus. Déjà cette production n’évite pas les clichés et les facilités en surprotégeant les gentils (les Russes tirent toujours bien sur l’ennemi mais ce dernier tire vraiment dans le vide). Même quand on voit à travers un plan qu’un Russe est à la merci d’un Allemand, le film va changer de plan sur d’autres personnages pour revenir sur le Russe de tout à l’heure prendre le dessus et tuer le Nazi. Le pire étant qu’on n’est pas dans un film de guerre avec une ambiance de guerre. Il n’y a absolument aucune nervosité ou intensité. C’est horriblement théâtral et cul à souhait. Les dialogues sont à s’arracher les oreilles tellement c’est niais, enfantin ou ridicule. Une femme Russe qui dit un soldat Russe après une légère dispute « tais-toi toi-même » ; une autre jeune femme Katya qui pose sa tête sur les genoux d’un soldat Russe en lui disant « ne t’inquiète pas je ne suis pas trop lourde ». Des situations incompréhensibles comme la jeune femme Katya qui, parce que les hommes l’entourant la fixe, se met à raconter en larmes sa vie et à se justifier d’être encore dans son immeuble. Personnellement, si ces hommes la regardent comme ça fixement c’est peut-être plus parce qu’ils ont envie de la sauter. Moi si je regarde une fille continuellement, ce n’est pas pour qu’elle me raconte sa vie. Et alors le pire de toutes ces scènes ridicules qui m’a fait arrêter le film mais avec un gros fou rire tout de même : un soldat Russe qui, après avoir tiré au sniper sur un Allemand en train de se servir de l’eau au milieu des deux immeubles ennemis, se fait engueulé par son capitaine parce que « On ne tire pas sur ses congénères en train de servir à boire ». Au moment où j’étais en train d’arrêter le film, le soldat était en train d’expliquer et d’argumenter qu’un soldat reste un soldat. Enfin, bref, arrêtez moi ce massacre auditif. Ce film de guerre est le monde des bisounours. Ce n’est pas la première fois que j’ai eu ce même problème avec un film de guerre Russe qui se montre trop niais : il y a déjà eu The Bomber qui était exactement pareil. Un peu de romantisme, je veux bien mais avec les Russes c’est à croire qu’il faut que ça soit niais. La guerre n’est pas ça !!! C’est horrible, cruel et violent.

Et si on se dit que le visuel peut sauver un peu cette production, ce n’est pas parfait. J’adore les ralentis et ça rend le film jouissif mais une abondance de ralentis fait l’effet inverse et là très ridicule : des ralentis sur des soldats en train de fuir, faire des roulades, en train de crier. Tout ça après avoir déjà montré toute une bataille sous ralentis. C’est trop dans l’excès. Dommage parce que mis à part les effets spéciaux rendaient parfaitement bien et les images donnaient vraiment envie d’adorer le film.

Stalingrad n’est donc pas un film sur Stalingrad mais plus un film théâtral avec deux immeubles ennemis qui s’opposent avec des effets spéciaux à couper le souffle. Le scénario comme ça ne m’aurait pas dérangé si au moins le film jouait juste mais ce n’est pas le cas : au lieu d’avoir une ambiance de guerre, on a une ambiance de bisounours avec des dialogues écrits par des enfants et des filles. Impossible de regarder un film aussi ridicule et aussi invraisemblable en entier malgré les magnifiques images. Vraiment dommage de gâcher un tel potentiel.

On sent dès les 5 premières minutes que la mise en scène n'est pas à la hauteur. Cela se confirme par la suite. 1 demi-étoile.

Le film commence dans le temps présent, juste après le puissant tremblement de terre qui a dévasté le Japon en 2011. Dans le chaos qui s'ensuit, un groupe est découvert sous les décombres d'un immeuble et les tentatives d'excavation commencent. Un bénévole russe s'assoit près de ce goupe et leur raconte l'histoire de ses « cinq pères ». Nous sommes en 1942, les Allemands ont pris le contrôle de Stalingrad et grâce à leurs armes supérieures sont certains qu'une victoire est imminente, mais ils se butteront à des Russes qui ont une volonté de fer et sont déterminés à sauver la Russie. Les survivants d'une première bataille prendront refuge dans un bâtiment dévasté par la guerre, mais ils ont un avantage : leur tireur d'élite qui est posté dans l'immeuble. C'est dans cet immeuble que les cinq soldats feront la rencontre d'une femme russe, Katya. Dans le camp opposé, un général allemand fera aussi la rencontre d'une femme Masha, mais celle-ci deviendra une paria aux yeux des Russes.

Stalingrad n'est malheureusement pas une histoire centrée sur la guerre, mais sur le côté émotionnel que celle-ci engendre sur les personnages, ce qui est ennuyant. Une scène est vraiment tirée par les cheveux et est invraisemblable : les soldats russes apprennent que c'est le 19e anniversaire de naissance de Katya. Voulant lui donner un cadeau, certains soldats risquent leur vie pour aller chercher une baignoire à l'extérieur de l' manque de logique m'a complètement fait décrocher.

Avec un titre de film comme Stalingrad, on s'attend à un film CENTRÉ SUR la bataille historique de Stalingrad, mais ce n'est vraiment pas le cas ici. Une des batailles les plus décisives de la Deuxième Guerre mondiale semble être exclue du film. Le groupe de cinq soldats russes ne se bat pas pour leur patrie, ils combattent pour sauver un bâtiment habité par la seule survivante, Katya. Un meilleur titre aurait été : Il faut sauver Katya! De plus, le scénariste a voulu qu'on sympathise également avec les soldats de l'Axe, en particulier le Capitaine Kan. Il tombe amoureux de Masha qui ressemble à sa défunte épouse. Et pour mettre encore plus d'invraisemblance dans le scénario, celle-ci semble également tomber amoureuse (ou de s'attacher) de lui, et ce, après qu'il la viole!!

Le seul point positif du film semble être les effets spéciaux qui sont excellents. L'utilisation du slow-motion durant les scènes d'action est remarquable. Stalingrad représente une première incursion du cinéma russe dans la technologie IMAX 3D. L’utilisation du 3D n’est pas mauvaise en soi et semble être un bel ajout pour les scènes d’action.

Stalingrad n'est pas un film que je recommande. Il est beaucoup trop irréaliste à mon goût. Si vous voulez voir un bon film de guerre, je vous conseille LONE SURVIVOR (Lire ma critique sur mon blog

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Ce film est absolument indigeste et théâtral du début à la fin. J'adore les films de guerre mais celui-ci fera exception à la règle. Tout sonne faux : d'abord le visuel qui pue l’artificiel. Les images sont retravaillées et colorées à outrance, usage abusif des slow motion. L'histoire est invraisemblable et ennuyeuse. Enfin, je n'ai rien contre la propagande. Mais quand elle est autant mise en avant et sans demie mesure, c'est juste exaspérant et pathétique. Genre les soldats russes en flamme qui se battent comme des beaux diables jusqu'à venir à bout de la redoutable armée allemande... Ouais ok j'ai compris... Pour le réalisme et la modération, on repassera !

Les scènes d'action sont impeccables, pour le reste... c'est un peu long.

Disons-le tout de suite, visuellement ce film est une véritable réussite. Le cinéma russe joue désormais dans la cour des grands, celle des blockbusters américains qui, dans le registre du film de guerre, a bien du mal à se renouveler. Premier film russe entièrement réalisé en 3D et IMAX, l’esthétique est particulièrement bien travaillée et offre des images mythiques qui ne sont pas sans rappeler certains clichés d’époque.

Très très très gros nanar... Entre les nombreux ralentis et les nombreuses situations insensés, Stalingrad est dans une belle lignée de nanar. Le film propose plus une propagande cliché à la gloire de l'URSS qu'une oeuvre de qualité. Autant dans Rocky 4, nous avions une propagande pro américaine qui avait le mérite de faire passer un bon moment au spectateur, autant ici on s'ennuie presque tout le long. Je n'ai même pas fini ce film en vitesse normale. Fuyez tant que vous avez encore la possibilité!

Ce film est grandiose, j'ai pus le voir en 3D.
Magnifique.
A voir en urgence

Formidable film de guerre passé complètement inaperçu en France. La reconstitution de la bataille de Stalingrad (en fait d'un quartier) est criante de réalisme. La dimension humaine est remarquable, l'homme ici traduit dans sa grandeur et ses bassesses. La réalisation est soignée, les effets spéciaux à la juste mesure et les acteurs particulièrement crédibles. Un grand film que je mets au même niveau que Le soldat Ryan.

Bon, après Bataille pour Sébastopol, film de guerre russe vu récemment et qui pour moi mérite les plus grands éloges, je me suis lancé dans Stalingrad, la version russe de Bondarchouk. Au final, malgré des moyens plus conséquents que le sus-nommé, je n’ai pas été aussi convaincu.
Au casting un nom sera plus familier au spectateur occidental, celui de Thomas Kretschmann. Il incarne ici un allemand bien sûr, et il le fait ma foi avec une certaine conviction et une certaine expérience aussi vu que ce n’est pas la première fois. Il fait donc bonne impression, et je dirai même qu’il se démarque finalement. En effet, son personnage est non seulement le plus travaillé, le plus complexe, mais l’acteur est aussi un cran au-dessus de ses concurrents, et en particulier toute la troupe russe. Les personnages sont déjà un peu plus lourds, et les interprètes tendent à surenchérir de trop, manquant le coche du réalisme. Il y a un côté trop théâtral. En revanche le casting féminin a de l’allure, avec Mariya Smolnikova et Yanina Studilina, qui apportent une vraie plus-value.
Le scénario est inégal. D’un côté il y a de bonnes intentions, offrir une approche plus psychologique de la guerre, tendre à en faire une tragédie avec tous ses dilemmes, ses drames. Certes, le souci c’est qu’au final ce Stalingrad tend à être assez redondant, à ne pas franchement avancé, et à laissait interrogateur. Etonnant qu’une si petite troupe puisse embêter une armée entière par exemple. Il y a des passages aussi assez improbables (notamment un avec un colonel allemand franchement benêt), qui viennent émailler trop souvent le film et affaiblir sa volonté réaliste et sa puissance. En somme le film tend trop souvent à vouloir en faire beaucoup (la scène d’assaut sur le début, ouch !), et cela vire parfois aux limites du ridicule.
Visuellement de même le film n’est pas parfait. Bien sur les moyens étaient limités, mais enfin Bataille pour Sébastopol avait un budget encore plus restreint et je l’ai trouvé plus convaincant. En effet Stalingrad laisse la part belle aux images de synthèse, au bidouillage numérique, et si tout n’est pas mauvais (je dirai même que cela donne parfois une ambiance singulière), il y a des morceaux importants qui ne convainc pas vraiment (les tanks par exemple). Trop de numérique tue le numérique, et le film aurait peut-être dû faire preuve d’un peu plus de modération. Du coup malgré des idées intéressantes (la pluie de cendres…) et une esthétique pas vilaine, il y a une sorte de badigeons artificiels qui ne permet pas d’entrer pleinement dans le film (les giclées de sang aussi sont assez inégalement réussies). Heureusement la mise en scène de Bondarchouk est plutôt sympathique en dépit de quelques effets de style (ralentis surtout) un peu trop omniprésents. Néanmoins ils servent à mettre en valeur des moments importants et peuvent donc en règle générale se justifier. De même la bande son est de qualité, et accompagne bien les images.
Au final Stalingrad version russe est un métrage un peu lourd dans le choix du quasi-tout numérique et dans la tonalité parfois pontifiante de l’histoire et des prestations des acteurs. Pas désagréable en somme, mais je le conseille principalement à un public qui aime le genre et n’a pas peur de la grandiloquence ou du pathos tragique. 3.

Non mais la blague... ce film est une perpétuelle propagande poussée à son paroxysme dont je croyais seuls les américains capables.

Je n'arrive pas à croire qu'en l'an 2000 on arrive encore à pondre de tels métrages avec une idéologie héroïque des années 40.... Ca me fait penser à la Corée du Nord et leurs montagnes d'absurdités ultrpatriotiques...

Non mais dès le début les mecs qui rushent à la vie à la mort à travers du fuel en feu et les allemands qui sont effrayés en permanence par la toute puissance patriotique Russe. Les mecs en flamme qui continuent à se battre armes à la main alors qu'ils sont entièrement en train de brûler mais MDR. C'est ça sans arrêt, personnellement ça m'a bien fait marrer tant d'absurdité.

Une caricature de la caricature.

Je m'apprêtais à assister à un gros et lourd spectacle autour de la bataille de Stalingrad et j'ai finalement vu un film touchant qui, malgré des scènes de combats bien troussées et spectaculaires, s'intéresse surtout à ses personnages. Une belle surprise donc.

Visuellement agréable mais entaché par une mise en scène beaucoup trop théâtrale servant uniquement les intérêts patriotiques de la Russie.

Ce film est stupéfiant : il est visuellement ultra séduisant avec des nombreux ralentis, ses couleurs stylisées de ciels rougeoyants, une 3D irréprochable agrémentée de flocons de suie qui tombent en permanence, et sa réalisation impeccable. Et tout cela pour 30 millions de $ seulement!
Et puis d'un autre côté on a un contenu affligeant de maladresse et de bêtise où on s'écarte vite d'une description de la guerre pour se focaliser sur des petites love stories idiotes qui sont finalement le centre du récit.
Ca fait mal au coeur...

Version de propagande russe témoignage de la résistance de Stalingrad, on ne va pas reprocher aux russes de revenir sur leur vision patriotique de l événement. C est assez spectaculaire, et bien réalisé, néanmoins certaines scènes sont relativement improbables. Ça se laisse regarder si on fait l impasse sur une révision assez orientée de cette bataille.