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Critique de Monique Pantel dans Europe 1
77 abonnés
355 critiques
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4,5
Publiée le 22 août 2014
Y en a un très bon, un très bon que j'ai adoré. C'est Des lendemains qui chantent, de Nicolas Castro. C'est un très joli premier film sur la montée de la vague mitterrandienne, hein, je crois que c'est comme ça qu'on dit. J'ai adoré ce film. Les acteur sont justes et vrais, on sent qu'ils aiment ce qu'ils racontent. Y a Pio Marmaï, adorable fils d'André Dussolier, formidable comme toujours, Gaspard Proust qui est l'autre frère un peu horripilant, et Laetitia Casta, qui est sublime en vibrante mitterrandienne qui chante quand Tonton est élu. On l'aperçoit même, le vrai Mitterrand. Une minute, mais c'est quand même lui, je sais pas comment ils ont réussi à le filmer là-dedans alors qu'il est mort depuis longtemps. Y a trente ans, moi aussi, je l'ai rencontré, Mitterrand, dans ma rue. On avait sympathisé, il m'avait reçue à l'Elysée, il était comme ça, Tonton. Allez voir ce film, cette épopée, c'est vraiment adorable, émouvant et drôle. C'est très très bon.
Difficile d'aborder ce film sans essayer de se mettre à la place des personnages. Pour ceux qui ont connu cette époque (notamment l'élection de Mitterrand en 1981), il est certain que cela fera revivre de nombreux souvenirs...
Un film qui ne conviendra pas pour les jeunes car il faut avoir connu cette epoque pour retrouver toute cette profusion de petit evenement politique ou de personnage. .D'ailleurs un peu trop car cela devient un peu fouillis. Les comédiens eux sont corrects sans plus.
top ce film, j'adore le regard du réalisateur.... les acteurs sont géniaux et bien investi par leurs personnages. Ramzy est touchant dans ce rôle sans oublier Pio Marmai charmant comme à son habitude et Laetitia Casta très belle et convaincante. Et notre Mr Dussolier vraiment un bon moment de ciné.On se retrouve tous un peu dans certains personnages, obligé
Des lendemains qui chantent...de Nicolas Castro. Le pitch ? La vie de deux frères et leur meilleur pote sur une période qui démarre le 8 mai 81 et s’achève le 22 avril 2002. Ca vous rappelle quelque chose ?On sent une énorme nostalgie chez le metteur en scène, mais aussi le poids des illusions perdues, d’ailleurs le titre est chargé de cette mélancolie post-gauchiste, le film aussi.Que dire ? Ca ne révolutionne rien, mais c’est agréable à regarder. Le casting est excellent, Pio Marmaï se bonifie de film en film, Laetitia Casta est un peu en dessous mais son personnage n’est pas génial. En revanche celui qui crève l’écran c’est Gaspard Proust, dans le rôle d’une grosse enflure en costard, dans le rôle de Séguéla disons le, et qui incarne si bien le bonhomme qu’on a envie de le gifler tout de suite. Egalement Ramzy Bedia, qui est surprenant dans un rôle pas facile, tout en retenue, inattendu...c’est aussi une bonne surprise.On retrouve les principales figures de gauche de ces décennies, à travers des images d’archives, montées avec les protagonistes du film, pour leur faire dire davantage d’horreurs qu’ils en ont réellement prononcées dans la vraie vie : Mitterrand bien sur, Lang, BHL, j’en passe et des meilleurs. Pour tout dire je ne me suis pas ennuyé devant ce petit film sans prétention.
Ce film sent bon les combines à Nanard, les écoutes de "tonton" mais aussi et surtout l'effervescence de la France du début des années des 80's. Globalement on passe un très bon moment en regardant cette comédie, il a de tout dedans, de l'humour, de l'amour, des histoires de famille, le tout sous couvert de politique évidemment. Les acteurs envoient du bois comme on dit, Pio Marmai est à la hauteur de sa réputation avec une mention spéciale pour Ramzy qui me fait penser à un mélange de futur X.Niel et de Sabri Saïd dans H. Aller voir ce film ! On en devient presque nostalgique d'une époque que l'on a pas connue
L'impression d'avoir deja vu le film 10 fois avant de le voir. Hé oui l'éternelle film sur la nostalgie, la bande de pote 20ans avant, mais là ça marche pas!!! dommage
Une comédie sur 20 ans de la politique socialiste en France, voilà le résumé de ce film sans grand intérêt. Le combat perpétuel entre frères pour savoir lequel est le préféré aux yeux de Papa, ils aiment la même femme, l'un réussi et l'autre est un assisté. Bref c'est un peu déjà beaucoup vu... En plus la réalisation est vraiment mauvaise. Il n'y a pas grand chose à retenir de ce film, à part quelques bons dialogues.
Alors que l'affiche laisse présager une mauvaise comédie à l'eau de rose privilégiant le casting à l'intrigue, "Des lendemains qui chantent" se révèle au contraire comme l'une des meilleures surprises cinématographique française de cette année 2014. Première force du film, son thème de base à savoir le socialisme de 1981 à 2002. Sacré pari que de proposer un tel fil conducteur en ces temps de désillusion du côté de la gauche, d'autant qu'il ne s'agit pas vraiment d'un angle d'attaque consensuel, la droite revenant en force sur l'échiquier politique. Second atout majeur, les dialogues, tranchants et intelligents. On est loin de la soupe qu'on nous sert habituellement, on sent qu'il s'agit là d'un élément qui a suscité pas mal d'attention. Enfin, la réalisation enlevée du film contribue largement à son succès. Sans être non plus exceptionnelle, sa qualité permet de ne pas voir le temps passer, en dépit de quelques longueurs. Au final, malgré des grandes lignes scénaristiques convenues, "Des lendemains qui chantent" surprend de façon fort agréable.
Plutôt déçu par ce film qui s'efforce de retracer une ligne historique, disons de mai 1981 à -- peut-être -- nos jours, avec un assez adroit mélange d'images d'archives "rhabillées" pour les faire entrer dans le scénario. Malheureusement, l'ensemble est beaucoup trop brouillon et décousu, ca manque singulièrement de rigueur et le talent des acteurs ne suffit pas à convaincre réellement le spectateur. Il n'en demeure pas moins que certaines scènes et quelques dialogues sont assez féroces et il y a des personnages en prennent pour leur matricule, dans le désordre : Mitterrand, Tapie et BHL pour ne citer que ces trois-là. Dommage que ce qui aurait pu constituer un joyeux pamphlet bien acéré et cruel sur les tergiversations/revirements en politique, générant ainsi la désillusion succédant à l'espoir, n'arrive pas à faire davantage mouche.
Très bon film pour tout savoir sur les désillusions qu'engendra la gauche entre 1980 et 2000. De bons acteurs, seule l'histoire d'amour finale semble plaquée ...
Pio Marmai, Laetitia Casta, Gaspard Proust ou Ramzi, ok rien à redire. Et sinon ?un gars qui en avait marre de faire des documentaires et qui a voulu s'essayer à la comédie !Le format original images d'archives / jeu d'acteur, fait sourire au départ mais agace vite. Clichés, pseudo rebondissement attendus. On reconnaîtra sans trop de difficulté : Xavier Niel, Seguela et plus encore... Sauf qu'à vouloir retracer l'histoire avec un grand H en "imaginant" des personnages, qui ne sont pas pure fiction, on se lasse, il n'y a plus rien à y voir que ce que l'on connait déjà !Interrogé, Nicolas Castro déclare, "c'est une comédie, il n'y a pas de thèse", "oui mais j'ai commencé à écrire mon scénario avant l'élection de Hollande, alors, ce n'est pas significatif. C'est bien 2002 qui fait écho à 1981". Donc un scénario ne peut pas se corriger malgré un parti pris évident de coller à la réalité.OK, mais on en ressort avec quoi de plus qu'en entrant ?Le problème c'est qu'ensuite le fameux Castro (Nicolas pas Fidel !) passe son temps à justifier sa thèse : le renoncement de la gauche depuis... 1981 !Alors oui le parcours antagoniste de 2 frères dans la France de gauche des Années 80 ça pouvait donner quelque chose. à condition de prendre de la distance, du recul par rapports aux faits et de faire vraiment une fiction.Un documentaire aurait valu plus le coup... mais il aurait attiré moins de monde...
Dans la continuité de Le Nom des gens (2010) de Michel Leclerc où le personnage joué par Sara Forestier couche avec des hommes de Droite pour les convertir au socialisme ou de Télé Gaucho (2012) du même réalisateur sur la création d'une chaine de télévision libérale, Des lendemains qui chantent du réalisateur Nicolas Castro a cette fraicheur des films de gauche traitant, avec un idéalisme chevronné, d’un contexte politique parfois hasardeux.Echelonné sur 20 ans, l’intrigue autour des deux frères se confronte à la grande Histoire politique française. Pourtant, malgré ces personnalités du réel, c’est bien le travail autour de la conception des personnages de fiction qui doit être souligné. Par exemple, ce Sylvain Thalbault (Ramzy), jeune investisseur dans le minitel rose sachant surfer sur l’évolution technologique, fait immédiatement penser à Xavier Niel, actuel patron de Free qui avait, à ses débuts, fait fortune dans le business des rencontres coquines. De la même façon, Noémie, conquête des deux frères, est une femme marquée par la dichotomie. À la fois ambitieuse et fragilisée par cet univers très masculin, elle pourrait être la transposition de Najat Vallaud-Belkacem dont Laetitia Casta avoue s’être inspirée. Plus travaillé sur le fond que la forme, Des Lendemains qui chantent réussira peut-être le pari de réconcilier les français avec la politique.