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David B.
44 abonnés
565 critiques
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2,5
Publiée le 12 janvier 2020
Un drame vu de l'innocence et de la fragilité de l'enfance. Alors que son entourage se disloque, le garçon cherche l'affection auprès d'un oisillon qu'il élève. Un sujet ô combien émouvant mais finalement trop sobrement filmé, où l'émotion peine à émarger.
Très beau film tout en subtilité, l'émotion est au rendez-vous, les acteurs sont justes et pour avoir enseigner pendant 10 ans dans des quartiers difficiles, très proche d'une certaine réalité...
On peut faire le rapprochement entre cet oiseau et ce petit garçon, car ils ont été plus ou moins abandonnés par leur mère et c'est ensemble qu'ils vont aller mieux chacun apportant son aide à l'autre à sa manière. Ce film est assez classique il traite assez bien le sujet de la solitude chez l'enfant avec l'absence d'une mère et un père qui a du mal à faire face, il est comme j'ai pu le lire très terre à terre et sobre dans le traitement mais malgré tout je n'ai pas forcément accroché ni même été touché peut être que le film est trop court (1h15) pour vraiment s'attacher aux personnages mais au moins c'est un film qui ne force pas et ne cherche pas à émouvoir le téléspectateur et c'est une bonne chose même si je suis resté sur ma faim.
Film émouvant, plein de poésie. Je pense qu'il est faux de penser qu'il est juste 'gentil'. Nous avons là un vrai metteur en scène, capable de faire passer beaucoup d'émotion dans un seul regard. C'est ce qu'il y a de plus difficile à capter. Et là, le résultat est éblouissant. Aucune affèterie. Juste l'essentiel.
L’histoire de Jojo, un enfant de 10 ans vivant dans une banlieue en Hollande et de ce choucas tombé du nid est touchante. Le petit garçon livré à lui même (sa maman est absente, le père distant et parfois violent) s’occupe de cet oiseau, un oiseau noir et disgracieux. Il le nourrit, l’apprivoise, le dresse. Il doit le cacher à son père qui ne veut pas de cet animal. Le petit garçon en souffrance se réfugie dans son monde, s’invente un monde irréel pour échapper à la réalité. L’absence de la mère est la cause de détresse du père et de l’enfant. Le choucas, pour le petit garçon, est plus qu’un oiseau, il devient son ami, son confident. Le choucas, aussi fragile que lui , va l’aider à affronter la réalité, l’aider à rêver.
Le film est dramatique et léger à la fois. Le jeune acteur Rick Lens est magnifique. Little Bird est un très beau film
Quand je pense à ce film, un seul mot me vient à l'esprit : mignon. C'est une histoire assez triste entre un père et son fils. L'enfant rencontre un oiseau qui devient sa seule famille. Un film touchant.
"Little Bird" est une jolie surprise. Évidemment, le synopsis évoque immanquablement Kes de Ken Loach mais les points communs s'arrêtent là. Si on regrette quelques effets de mise en scène très maniérés, le film mêle habilement au drame (la place centrale qu'occupe le deuil de la mère/épouse qu'on peut même voir comme le vrai sujet du film) une légèreté salutaire, le tout vu à hauteur d'enfant.
Vu à la hauteur du jeune enfant. Cette vision donne un tout autre aperçu concernant la réalisation de celui-ci. LE scénario est simple, son titre l'en résume en quelques sorte. MAis c'est le fond, qui va nous donner l'envie, la passion. Cet enfant qui est seul, mais essaie de se construire sa future vie. Une vie, que l'on peut tous avoir vécu, et que certains ont surement connu. Trouver réconfort auprès d'un "objet", d'un animal... Ici, un oiseau qui parait pourtant aussi désavré que l'enfant lui même. Mais malgrès cela, c'est cet oiseau qui va donner la force ; à l'enfant de survivre et de continuer le chemin de la vie. Une certaine forme de tendresse se crée et cela fait plutôt du bien. Parfois, à la limite de tomber dans le mélo anecdotique de sa vie. Il ressort toujours quelques chose plein de bon sentiment, et même si l'on est bien loin des films actuels ou l'on veut en mettre plein la vue. Pour le coup, le petit enfant tient le film sur ses épaules et réussit cela à la perfection. Un film qui peut faire réfléchir, mais qui nous ramène à une société ; ou rien n'est facile. JE suis ressorti certes, un peu ému. MAis plutôt satisfait de cette petite production. On part de pas grand chose, mais l'on arrive à une réalisation maitrisé, visuellement correct (qui n'en fait pas trop) et qui change des réalisations actuelles. NE pourra donc plaire à tout le monde, mais qui ; pourtant ; si l'on l'analyse est un film très humain. Un film que l'on peut pas classer dans les chef d'oeuvre ou les films que l'on visionne en boucle. Mais qui de temps en temps, ne fait pas de mal et fait réfléchir. Une bonne réalisation donc, dans l'ensemble.
L'enfant et l'oiseau. Little Bird est un "petit" film qui décrit le quotidien solitaire d'un garçon qui, sans être asocial, manque cruellement de tendresse, avec des parents absents, provisoirement ou définitivement. Tout est dans la délicatesse du trait dans le film de Boudewijn Koole, et cette "amitié" avec un choucas donne des instants de poésie, parfois forcés, jamais mièvres, heureusement. Le premier long-métrage de fiction du documentariste néerlandais est en équilibre instable, comme un oiseau sur la branche ?, et menace à tout moment de tomber dans l'anecdotique. Son absence de complaisance et son côté revêche lui permettent de sauver la mise et de ne pas devenir un film gentil et inoffensif.
C'est quoi, ce résumé à la noix sur Alllociné, "une mère ABSENTE" ?! Mais on devine dès les premières minutes qu'elle est morte, ça crève les yeux. Autre bévue, on annonce un film en V.O., or il est doublé en français. N'importe quoi...