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DarioFulci
102 abonnés
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2,5
Publiée le 21 mars 2012
3 petites frappes s'en prennent à la femme d'un de leurs amis et la violent après une soirée arrosée. La délinquance sociale des quartiers désoeuvrés du Japon que l'on ne montre jamais. S'il y a bien une tentative pour raconter une histoire sociale, elle ne dépasse pas le stade des intentions. Le coeur du sujet c'est avant tout divertir les spectateurs en manque de sensations. Tout se concentre donc sur les méfaits des 3 "héros". Tout ce qui a trait aux origines modestes et au parcours chaotique des ouvriers au chômage n'est qu'une toile de fond. Du coup on peut davantage parler d'un film bis que d'une chronique sociale.
Un « roman porno » japonais par un maître du genre. On pense souvent à Immamura, à cause du naturalisme de l’inspiration. On est dans les faubourgs urbains misérables, avec des personnages évoluant presque dans le quart monde, entre précarité et délinquance. Ils sont dominés par leurs pulsions s’extériorisant dans la violence ou le sordide, souvent en proie à l’alcool. Le viol et le meurtre sont des aboutissements logiques, les effets d’une fatalité sociale. Du coup les agissements des personnages sont situés au-delà du bien et du mal, et le pardon est possible. Le film de Tanaka souffre d’être encore un film de genre à petit budget (presque une série B). Le scénario et la réalisation sont à la truelle. Il souffre de la comparaison avec l’art d’Immamura. Intéressant mais limité.