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Votre avis sur Les Lignes de Wellington ?
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Ce genre de film a une utilité (et une seule), celle de révéler combien la presse française est pourrie jusqu'à la moelle par le copinage. Comment un film pareil a-t-il pu faire l'objet de critiques dythyrambiques ? Par le seul jeu du nom de Ruiz, Huppert, Deneuve, Piccoli (je pose la question au passage : comment Isabelle Huppert a-t-elle pu devenir en si peu de temps si mauvaise ?). Passée cette façade, il n'y a plus rien : l'intrigue est tout simplement inexistante, et vous assistez à une suite de scènes décousues, sans rapport les unes avec les autres, mal jouées, mal écrites. Le film ne vaut même pas un film illustrant une émission de vulgarisation de l'histoire sur France Télévisions.
Les Lignes de Wellington est un très bon film qui s'intéresse aux histoires personnelles de plusieurs "acteurs" d'une guerre napoléonienne au Portugal, sans vraiment montrer les combats eux-mêmes.
C'est là sa force : les récits entrecroisés et les destins mêlés de ces personnages tous très humains sont assez rares au cinéma. On suit des "déplacés", les Portugais qui sont priés par les Anglais de quitter leurs maisons et de prendre la route avec leurs familles pour ne pas tomber sous la dominations française, un soldat Portugais qui est derrière les lignes ennemies et rencontre des déserteurs de l'armée française, un Portugais et des Ukrainiens dont les illusions de "Liberté, Égalité, Fraternité" ont été brisées ; on suit une famille anglaise qui était installée au Portugal et qui doit fuir comme les autres, mais aussi une femme irlandaise qui avait suivi son mari soldat...
Vous l'aurez compris, c'est vraiment très intéressant de suivre ces histoires parallèles au combat lui-même. Les comédiens sont globalement tous très inspirés et livrent un jeu qui sert à 100% le point de vue du film. Mais il y a plein d'histoires entremêlées, ce qui a pour effet de ralentir le rythme général. Cependant, cette longueur et ce rythme sont pertinents, comme les déplacés du film, nous suivons un chemin long et semé d’embûches.
Source : Plog Magazine, les critiques des ours
http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/11/les-lignes-de-wellington.html
C'est là sa force : les récits entrecroisés et les destins mêlés de ces personnages tous très humains sont assez rares au cinéma. On suit des "déplacés", les Portugais qui sont priés par les Anglais de quitter leurs maisons et de prendre la route avec leurs familles pour ne pas tomber sous la dominations française, un soldat Portugais qui est derrière les lignes ennemies et rencontre des déserteurs de l'armée française, un Portugais et des Ukrainiens dont les illusions de "Liberté, Égalité, Fraternité" ont été brisées ; on suit une famille anglaise qui était installée au Portugal et qui doit fuir comme les autres, mais aussi une femme irlandaise qui avait suivi son mari soldat...
Vous l'aurez compris, c'est vraiment très intéressant de suivre ces histoires parallèles au combat lui-même. Les comédiens sont globalement tous très inspirés et livrent un jeu qui sert à 100% le point de vue du film. Mais il y a plein d'histoires entremêlées, ce qui a pour effet de ralentir le rythme général. Cependant, cette longueur et ce rythme sont pertinents, comme les déplacés du film, nous suivons un chemin long et semé d’embûches.
Source : Plog Magazine, les critiques des ours
http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/11/les-lignes-de-wellington.html
Un relativement gros casting, des moyens considérables, tout ça pour ça.
Franchement c'est triste...
Prétentieux, emmerdant à souhait, je déconseille :)
(moi qui vais pas bcp au ciné en cmoment, jaurais pu m'abstenir lol)
Franchement c'est triste...
Prétentieux, emmerdant à souhait, je déconseille :)
(moi qui vais pas bcp au ciné en cmoment, jaurais pu m'abstenir lol)
"Les Lignes de Wellington" est un film monumental qui nous plonge, à travers le prisme de plusieurs histoires entre-mêlées, dans la réalité de la conquête Napoléonienne du Portugal.
Préparé par Raoul Ruiz (qui n'eut jamais le temps de le finir) et achevé par Valeria Sarmiento, le film se rapproche du précédent et épatant film-fleuve de Ruiz, "Les Mystères de Lisbonne" (également porté par le producteur Paulo Branco, et dans lequel on retrouve beaucoup des acteurs du film).
Le film porte la trace de Ruiz, on y retrouve tout les éléments qui ont fait sa réputation: l'élégance absolue de la mise en scène (à travers une habile construction des cadres et de subtils mouvement de caméra) et la beauté spectaculaire des décors qu'il filme.
Film massif et imposant, il possède les défauts de ses qualités: on ne s'ennuie pas mais on sent le temps qui passe (le film gagnerait peut être à perdre 20 minutes). Le scénario est pourtant habilement construit; le spectateur suit le destin de plusieurs personnages de couches sociales différentes et happés par la guerre que se livrent deux hommes, le Général Wellington (John Malkovich, brillant) et le Maréchal Masséna (Melvil Poupaud, hélas peu présent).
Il faut en effet regretter les courtes apparitions d'acteurs poids-lourds (Isabelle Huppert, Michel Piccoli, Catherine Deneuve, Mathieu Amalric), qui, sitôt leur scène achevée, ne reviendront pas. Dommage.
Le scénario fait ici le choix de ne pas traiter que du spectaculaire (les batailles) mais aussi de l'intime, c'est plutôt rare et appréciable.
Le film ressemble a un bloc écrasant, par sa durée, son ambition et sa grandiloquence. S'il ressemble beaucoup aux "Mystères de Lisbonne", il n'en atteindra jamais la profondeur et la puissance, mais "Les Lignes de Wellington" valent quand même le déplacement.
Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours
http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/11/les-lignes-de-wellington.html
Préparé par Raoul Ruiz (qui n'eut jamais le temps de le finir) et achevé par Valeria Sarmiento, le film se rapproche du précédent et épatant film-fleuve de Ruiz, "Les Mystères de Lisbonne" (également porté par le producteur Paulo Branco, et dans lequel on retrouve beaucoup des acteurs du film).
Le film porte la trace de Ruiz, on y retrouve tout les éléments qui ont fait sa réputation: l'élégance absolue de la mise en scène (à travers une habile construction des cadres et de subtils mouvement de caméra) et la beauté spectaculaire des décors qu'il filme.
Film massif et imposant, il possède les défauts de ses qualités: on ne s'ennuie pas mais on sent le temps qui passe (le film gagnerait peut être à perdre 20 minutes). Le scénario est pourtant habilement construit; le spectateur suit le destin de plusieurs personnages de couches sociales différentes et happés par la guerre que se livrent deux hommes, le Général Wellington (John Malkovich, brillant) et le Maréchal Masséna (Melvil Poupaud, hélas peu présent).
Il faut en effet regretter les courtes apparitions d'acteurs poids-lourds (Isabelle Huppert, Michel Piccoli, Catherine Deneuve, Mathieu Amalric), qui, sitôt leur scène achevée, ne reviendront pas. Dommage.
Le scénario fait ici le choix de ne pas traiter que du spectaculaire (les batailles) mais aussi de l'intime, c'est plutôt rare et appréciable.
Le film ressemble a un bloc écrasant, par sa durée, son ambition et sa grandiloquence. S'il ressemble beaucoup aux "Mystères de Lisbonne", il n'en atteindra jamais la profondeur et la puissance, mais "Les Lignes de Wellington" valent quand même le déplacement.
Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours
http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/11/les-lignes-de-wellington.html
Le nom de Ruiz, l'héritage de Ruiz, les costumes d'époque, le nom de certains acteurs, rien de tout cela ne suffit pour faire un film. En fait, le film est à faire, ou à refaire en entier. Ni monté, sans ligne de mire, sans objectif, ce film est d'un ennui tel que beaucoup de spectateurs ont quitté la salle. J'ai fini par faire comme eux au bout de 70mn tant c'était insoutenable. Quel gâchis!
Petits moyens à l'évidence pour mener ce projet à son terme. Trop d'artifices pour éviter de planter une vraie scène de guerre d'envergure (on est en 1811). Aucun souffle ! Le spectateur devra se satisfaire d'une évocation à base de saynètes de cet triste période qui se pontua par un affrontement avorté entre français et la coalition anglo-portugais . La réalistarice a réinventé le film impressionniste. Ce qui n'en fait pas un oeuvre aboutie. Et 2 h 26 ... c'est vraiment long !
Amusant casting : Piccoli, Deneuve et Huppert font leur job sans forcer leur talent pour une courte apparition dont on sait qu'elle n'aura pas été rémunérée au SMIC - ça donne du "Piccoli", de la "Deneuve" et de la "Huppert" ! Si on aime .... tant mieux.
Les derniers plans du film (pour appuyer lourdement l'évocation d'une terre désolée, dévastée) sont "faciles" ....
Ce n'est pas du Grand cinéma !
Amusant casting : Piccoli, Deneuve et Huppert font leur job sans forcer leur talent pour une courte apparition dont on sait qu'elle n'aura pas été rémunérée au SMIC - ça donne du "Piccoli", de la "Deneuve" et de la "Huppert" ! Si on aime .... tant mieux.
Les derniers plans du film (pour appuyer lourdement l'évocation d'une terre désolée, dévastée) sont "faciles" ....
Ce n'est pas du Grand cinéma !
Grande fresque Napoléonienne, le film est une pure réussite visuelle comme scénaristique. En effet, le scénario s’intéressant plus au conséquences de cette guerre qu'au bataille, il sort sa carte du jeu et s'impose comme un film historique des plus réussi. Visuellement, l'image est tout simplement superbe et de nombreux plan sont tout simplement magnifique et d'une beauté à couper le souffle. Coté casting, la aussi on touche les étoiles, notamment coté français avec Michel Piccoli, Catherine Deneuve, Mathieu Amalric, Isabelle Huppert,... et John Malkovich coté anglais. Au final, Les lignes de Wellington est la merveille de la semaine qui risque de passer totalement inaperçu tellement on n'en entend pas parler, et c'est bien dommage !
Un film magnifique et rare dans le paysage cinématographique français d'aujourd'hui. Non seulement par son casting impressionnant, non seulement par son sujet épique, non seulement par son ampleur cinématographique, mais aussi par le message résolument universel et actuel qu'il diffuse: ce sont toujours les petites gens qui finissent par payer les rêves et démesures des "grands hommes". Bravo. Et merci.
Voilà un film qui aurait tout intérêt à retourner sur la table de montage et à se défaire de ses séquences françaises et anglaises, toutes aussi inutiles que ridicules. Tel quel, il apparaît qu’il n’y a pas de véritable ligne conductrice au niveau de ce scénario embarrassé de personnages et de situations dramatiques trop nombreux. On s’ennuie ferme devant ces 150 minutes redoutables où seuls les acteurs portugais, Marisa Paredes, les costumes et les splendides décors naturels sauvent la mise.
L’échec de Masséna au Portugal face au corps expéditionnaire de Wellington sonnait les prémices du déclin de Napoléon. Le sujet aurait pu faire l’objet d’une relecture modernisée de ce “Vietnam” de l’Empereur, en lieu et place de cette approche feuilletonnesque où la prolifération des personnages empêche de s’attacher à leurs destins respectifs. Le fantôme de Raoul Ruiz, qui avait travaillé sur les esquisses de ce projet, plane sur cette réalisation maladroitement reprise par sa compagne Valeria Sarmiento. Prisonnière d’un esthétisme creux, où les images sont figées au point de supprimer toute dimension épique, elle se contente de faire défiler un casting prestigieux attiré par l’aura du réalisateur chilien disparu, sans jamais nous faire oublier les longueurs languissantes de son film. Au diapason de ce morne scénario, la lumière du ciel portugais ressemble à celle de la baie de Somme en novembre. Bref voilà un beau ratage que la presse spécialisée ne veut pas reconnaître, sans doute par allégeance posthume à Raoul Ruiz. Nous verrons si, comme pour les “Mystères de Lisbonne”, la version longue pour la télévision nous fera réviser notre jugement.
film prétentieux, ennuyeux bien que le sujet aurait pu être très interessant
Si la réalisation est très réussie, l’époque étant très bien reconstituée, le scénario est vraiment raté. Ce film m’a un peu fait pensé à la pièce de Samuel Beckett, En attendant Godot : Vladimir et Estragon attendent Godot qui ne vient pas, ici, nous attendons un combat qui ne vient pas. Mais la différence avec la pièce de Bekett, c’est que, devant ce film, nous nous ennuyons ferme. Le seul scénario consiste à voir les armées anglaises et portugaises avancer vers ces fameuses lignes de Wellington. Les 2h30 du film passent vraiment difficilement car il ne se passe vraiment rien du tout pendant tout ce temps. Et les acteurs n’arrangent vraiment rien. Les deux seuls qui s’en sortent bien sont Elsa Zylberstein (que l’on doit voir moins de dix minutes) et Chiara Mastroianni (que l’on doit voir deux minutes). Je ne parlerai pas des autres. John Malkovich et Mathieu Amalric, malgré qu’ils jouent un rôle dont le nom est important dans le film, ne servent à rien, à part ajouter leur nom au générique ; idem pour Catherine Deneuve, Isabelle Huppert et Michel Piccoli. Pour les acteurs principaux, ça ne casse pas des briques. Un film assez moyen à éviter.
Interminable , limite endormissant , malgres un casting etonant.
Des images magnifiques telles des tableaux de de La Tour, le bonheur de retrouver Catherine Deneuve, fût-ce le temps d'un soupir, autour de cette table, et le plaisir d'apprendre et de découvrir une histoire dans l'Histoire que l'on ne connaissait pas...
Les Lignes de Wellington n'atteignent pas au génie des Mystères de Lisbonne mais c'est tout de même un très bon film. La réalisation de Valeria Sarmiento n'a pas la malice et la créativité de celle de Raul Ruiz mais est très honorable. Si le scenario n'imbrique pas les destins et les époques il imbrique très bien le point de vue des trois armées et de quelques individus impactés par cette guerre. La guerre est dépeinte comme une boucherie complètement stupide, mais sans jamais en faire trop dans le gore ou le pathos. Pour une fois on voit également ce que subissent les femmes en période de guerre : des viols répétés. On retrouve un casting de folie, tant du coté français que portugais, avec quelques apparitions qui nous disent qu'on est bien sur la planète Ruiz, notamment dans l'étonnante scène du diner ou du couple formé par Massena et sa femme. Le film dure 2h30 et tient la distance ce qui n'est pas le moindre de ses mérites.
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