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DAVID MOREAU
136 abonnés
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1,0
Publiée le 4 février 2014
NAPOLEON AU PORTUGAL. Les Français marchent, les Anglais marchent et les Portugais marchent!!! Une multitude de personnages, trop de surperflu, et un exode interminable. Même les scénes de batailles sont minables. C'est plus du Raoul Ruiz mais c'est toujours aussi long.
Un très bon téléfilm, au budget important et qui arrive à faire une superbe reconstitution historique . de beaux décors, des bons acteurs et des scènes de bataille intéressantes. Un bon spectacle historique.
Comment la critique peut-elle être aussi unanime sur ce film ? Voilà pour commencer un pensum interminable (au bas mot 1 heure de trop), terriblement bavard (des monologues français aux accents portugais ou anglais qui frisent parfois le ridicule), qui semble prendre un malin plaisir à nous faire attendre une bataille qui n'arrive jamais, ce qui en devient comique... Par ailleurs, cette insupportable et grandiloquente présence de la musique (belle il est vrai comme les images souvent remarquables) n'est-elle pas le cache-misère qui crée artificiellement le souffle épique dont le film est totalement démuni ? Et je ne reviens pas non plus sur la prétention de l'ensemble... Bref, très beau visuellement je reconnais, mais très bof sur l'essentiel, la vibration, l'immersion... On reste étrangement extérieur et indifférent à tant de pompeux apprêt...
Un film istorique avec un grand "I" (pas assez de moyen pour acheter ou louer le H)
quelle misère...ce film est tourné avec les mêmes lourdeurs ampoulées, pesantes et guindées du cinéma historique Français (Empire). Pourtant il n'y a qu'à lire les mémoires d'un Marbot, Parquin ou encore Lejeune pour être emporté par le souffle enthousiasmant de l'épopée. De plus, sans pour autant sacrifier à l'authenticité historique, qui n'a pas relevé dans ces écrits des traits d'humour ?. Bref ce sont des écrits vivants qui ont la force de vous saisir dans leurs univers. Chose qui n'est pas prêt d'arriver avec la soupe populaire que l'on nous sert régulièrement. Je n'ai jamais compris pourquoi l'Empire, qui est peut être la période de notre histoire la plus marquée en grandeur des sentiments, lyrisme, actes héroïques, sanglants, chevaleresques, n'a jamais inspiré les réalisateurs ????
Alors que dire de ce genre de film qui pêche comme tous les autres d'un manque totale de rigueur sur le plan de la représentation d'une époque. Le conseiller historique a certainement eu le budget équivalent à un caddie de course chez Lidl. Il a ainsi loué l'ensemble du rayon "Luis Mariano", un grand rayon coincé entre le rayon "Max Pecas" et celui du "Napoléon" de Clavier, qu'affectionne particulièrement de nombreux couscoustumiers du 7 ème art. En plus il a eu le droit à une petite promotion; le choix portée sur n'importe quelle tenue dans le rayon "Max Pecas".
Tous les poncifs du genre ne nous sont pas épargnés. -La maîtresse de Massena qui porte une superbe tenue à la hussarde (et oui vous l'avez deviné, c'est elle qui porte la petite "promotion") -Le Général Alcatraz Français regardant dans sa lunette durant la bagarre et qui voit Wellington flanqué de ses deux sbires, le général Monty à sa gauche et le général Python à sa droite, tous les deux affublés d'un bicorne rikikidicule. ( artistiquement parlant et afin d'apporter de l'éclat pour une prise de vue à contre jour, j'aurais affublé nos Dupont et Dupond Anglais, d'une splendide mitre Russe avec un petit drapeau Anglais sur le dessus). Mais bon n'est pas réalisateur qui veut. -Le lendemain de bataille où le drapeau tricolore avec son coucou se retrouve planté au milieu des cadavres. - le Général Tapioca Français portant une tenue aux dorures aussi terne et triste que le film - Dupond et Dupont Anglais qui suivent Wellington comme son ombre. Au repos du guerrier, ils doivent certainement avoir la même fonction qu'un meuble d'entrée, l'un doit porter le bicorne du Duc et l'autre sa redingote. - une große armée d'une bonne dizaine de figurants - des cuirassiers d'infanterie...si si - Quel étonnement que de ne pas voir un acteur représentant le mamelouck Roustan affublé d'une vague tenue de Laurence d'Arabie. Je dis cela car c'est souvent la signature de nombreux navets impériales.
Film mis en chantier par le Grand Raoul Ruiz. C'est sa compagne de longue date, Valeria Sarmiento, qui reprend le projet en respectant les idées avancées par le génial réalisateur. Un casting de premier ordre, avec actrices et acteurs qui viennent ici donner une simple réplique, pour quelques-uns d'entre eux, et non des moindres, ultime hommage à l'immense réalisateur disparu. Catherine Deneuve, Michelle Piccoli, Mathieu Almaric ou encore Isabelle Huppert, pour ne citer qu'eux. Sans oublier la toujours merveilleuse Marisa Paredes. La photographie est à la fois cruelle dans certaines scènes et magnifique de bout en bout. Elle magnifie cette fresque historique narrant la déroute de l'armée Napoléonienne face à la résistance des forces Anglo-Portugaises. L'ensemble ne manque pas d'élégance, malgré une certaine froideur et un évident manque de moyens. C'est peut être là que le film réussit son pari, arriver à captiver avec peu de moyens. La réalisation multiplie les historiettes au milieu de la Grande Histoire. C'est le point que je trouve le plus regrettable et souvent le moins intéressant. Mais comme l'a déclaré la réalisatrice "L'Histoire, avec un H majuscule, se vit avant tout, avec les petites gens, les petites histoires. Donner de l'importance au peuple portugais me semblait primordial". Ceci expliquant cela, je retiens certains dialogues savoureux et malgré quelques longueurs, deux heures trente d'un cinéma que j'aime dans lequel bravoure et émotion se mélangent subtilement. http://cinealain.over-blog.com/article-les-lignes-de-wellington-linhas-de-wellington-112518699.html
L’échec de Masséna au Portugal face au corps expéditionnaire de Wellington sonnait les prémices du déclin de Napoléon. Le sujet aurait pu faire l’objet d’une relecture modernisée de ce “Vietnam” de l’Empereur, en lieu et place de cette approche feuilletonnesque où la prolifération des personnages empêche de s’attacher à leurs destins respectifs. Le fantôme de Raoul Ruiz, qui avait travaillé sur les esquisses de ce projet, plane sur cette réalisation maladroitement reprise par sa compagne Valeria Sarmiento. Prisonnière d’un esthétisme creux, où les images sont figées au point de supprimer toute dimension épique, elle se contente de faire défiler un casting prestigieux attiré par l’aura du réalisateur chilien disparu, sans jamais nous faire oublier les longueurs languissantes de son film. Au diapason de ce morne scénario, la lumière du ciel portugais ressemble à celle de la baie de Somme en novembre. Bref voilà un beau ratage que la presse spécialisée ne veut pas reconnaître, sans doute par allégeance posthume à Raoul Ruiz. Nous verrons si, comme pour les “Mystères de Lisbonne”, la version longue pour la télévision nous fera réviser notre jugement.
Version du pauvre des guerres napoléoniennes, dommage que ce témoignage des guerres d Espagne soit aussi lent et dénué au final d intérêt. Le casting prestigieux fait le minimum et n arrive pas à être crédible. Fatiguant et ennuyeux
Après le très long feuilleton "Mystères de Lisbonne" (2010) de Raoul Ruiz le cinéaste chilien et son producteur Paulo Branco ont eu l'idée de ce film à l'occasion di bicentenaire de la résistance portugaise. Le genre feuilleton est donc un parti pris, les bonnes critiques (surestimé pour votre serviteur) des "Mystères..." les poussant dans la même direction. Malheureusement Raoul Ruiz disparu avant lepremier jour du tournage, son épouse Valeria Sarmiento reprenant le flambeau... Porté par un casting international (pour un évènement historique qui ne l'était pas moins) où on croise des stars françaises comme Catherine Deneuve, sa fille Chiara Matroianni, Mathieu Amalric, Vincent Perez, Melvil Poupaud (acteur fétiche de Ruiz), Michel Piccoli et des acteurs de langue espagnol comme Nuno Lopes, Marisa Paredes, Miguel Borges et en Wellington l'immense John Malkovitch... Et d'entrée une erreur qui frappe (le passionné d'Histoire que je suis), Wellington en homme âgé (Malkovitch a 59 ans) et Masséna jeune (Melvil Poupaud a 40 ans) alors qu'en vrao Masséna avait 11 ans de plus que Wellington lors des faits... Un détail pour certain mais une erreur grossioère pour un film qui se veut historique... Et d'historique le film en perd encore la quintessence par la suite. En effet le film est manichéen et porte une vision unilatérale des faits ; en gros les français sont des bourreaux, vive la résistance portugaise devant la barbarie et remercions les anglais sauveurs... En tant que film historique il aurait fallu un minimum les coulisses politico-stratégiques, ce qui n'est nullement le cas. En résumé la vulgarisation de l'Histoire pour les écoliers portugais. Dommage... Car à la différence des "Mystères de Lisbonne" qui se perdait en un sinueux récit à la densité inepte ici les rebondissements sont plus intéressants, le montage moins cacophonique et la plongée dans le "petit" peuple apporte une dimension moins pompeuse. La reconsitution n'est pas parfaite mais le travail sur la photographie et la lumière fait illusion de belle façon. Que l'épouse ait finalement pris à son compte le film a, peut-être, apporté une dose de romanesque plus perceptible (mais pas assez présente encore). En tous cas ce film est meilleur que les "Mystères..." .
Les lignes de Wellington aurait pu être un film de Raoul Ruiz, puisque ce dernier y a travaillé avant de disparaître, mais c'est finalement un film de Valeria Sarmiento, la compagne du maître.
Le film nous transporte au début du XIXème siècle, durant la guerre opposant le Portugal, aidé des anglais, aux troupes napoléoniennes du général Masséna.
Le récit est très ... la suite ici : http://0z.fr/dGHHp
Décevant à mesure que le film avance. Les décors, les tenues et l'ambiance sont bien présents. Mais le montage est trop approximatif et l'histoire confuse La musique d'ambiance est digne d'un mauvais téléfilm. On ne se repère pas bien dans les personnages nombreux et mal identifiables en dehors de Wellington et de son portraitiste / peintre. Long, ennuyeux, peu de choses intéressantes à voir. La narration suffirait presque.
Les Lignes de Wellington n'atteignent pas au génie des Mystères de Lisbonne mais c'est tout de même un très bon film. La réalisation de Valeria Sarmiento n'a pas la malice et la créativité de celle de Raul Ruiz mais est très honorable. Si le scenario n'imbrique pas les destins et les époques il imbrique très bien le point de vue des trois armées et de quelques individus impactés par cette guerre. La guerre est dépeinte comme une boucherie complètement stupide, mais sans jamais en faire trop dans le gore ou le pathos. Pour une fois on voit également ce que subissent les femmes en période de guerre : des viols répétés. On retrouve un casting de folie, tant du coté français que portugais, avec quelques apparitions qui nous disent qu'on est bien sur la planète Ruiz, notamment dans l'étonnante scène du diner ou du couple formé par Massena et sa femme. Le film dure 2h30 et tient la distance ce qui n'est pas le moindre de ses mérites.
Un film ambitieux relatant la déroute napoléonienne au Portugal et en Espagne... Pour retracer la grande histoire, Valeria Sarmiento aborde le sujet par le petit bout de la lorgnette en accompagnant les pas d'une myriade de sans grade et de bannis propulsés parfois malgré eux dans le maelstrom de la guerre. Étonnamment, le résultat rappelle Tolstoï et son "Guerre et Paix" comme si la Bérézina russe se calquait à la déroute hispanique. Mais la comparaison s'arrête là. Certes, l'ensemble est plutôt bien ficelé, mais il manque encore ce souffle épique qui marque les grandes œuvres.
J’ai vu ce film dans de mauvaises conditions avec une version totalement improbable : tout le monde parle français, chaque acteur original faisant son propre doublage (pour une grande partie), c’est-à-dire que les portugais et les anglais parlent entre eux, en français avec un fort accent en fonction de leur origine. Certains ont du mal à parler français, ils réfléchissent plus à la prononciation qu’au sens de ce qu’ils racontent, ce qui casse totalement l’ambiance et l’histoire, et fait voler en fumée toute volonté de vérité historique. A part ce problème qui venait de la version que j’avais, malgré les costumes et les décors crédibles, je ne suis pas rentrée dans cette histoire. J’ai trouvé ce film extrêmement long et ennuyeux. Il n’y a aucun rebondissement en 2h30. J’ai eu l’impression que ce n’était qu’une succession de scènes de vie en période de guerre, sans but précis, sans lien direct les unes avec les autres. Cela manquait cruellement de rythme. Point intéressant malgré tout pour un français regardant le film : le point de vue adopté par le film, mettant plus à l’honneur les portugais et les anglais. Outre mon problème de version, j’ai trouvé que les comédiens - pourtant très prestigieux - ne croyaient pas beaucoup à ce qu’ils faisaient ou disaient. Le spectateur y croit donc encore moins. Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages car on suit les différents protagonistes de manière très décousue. Malgré la distribution prestigieuse, certains ne font qu’une apparition de quelques minutes. Exemple : Catherine Deneuve, Isabelle Huppert, Michel Piccoli ; on dirait qu’on les montre juste pour dire qu’ils font partie du casting mais clairement leurs scènes sont si courtes et leurs personnages si peu développés, qu’ils ne servent malheureusement pas à grand chose si ce n’est à rallonger ce film interminable. Ce film est d’autant plus long qu’il finit en déception : spoiler: on attend l’affrontemnt final pendant 2h30 pour qu’au final il n’ait même pas lieu .
Vu hier soir en avant première. Ce film est beau. Sa photographie nous permet de nous immerger complètement dans cette période trouble du début du 19e siècle. Le scénario est léché. Malheureusement, il est desservi par des performances d'acteurs très inégales. On remarque une certaine faiblesse au niveau de leur direction. Comme si la réalisatrice, impressionnée par ses comédiens, n'avait pas osé leur donner des conseils d'interprétation. Mais si certaines prestations sont passables, d'autres sont magistrales. Je pense notamment au monologue de Michel Piccoli qui nous parle de la mélancolie portugaise. Un vrai moment de poésie. Pour résumé, c'est un film de scénariste, magnifiquement écrit et découpé, mais la réalisatrice n'a pas réussi à se l'attribuer, d'où certaines longueurs - il y a peut-être une demi-heure en trop - et des performances d'acteurs disparates. On passe tout de même un bon moment si on se laisse emporter par la scénario bien ficelé et par la beauté des plans.