Antoine (Laurent Lafitte) circule à vélo, il est homo, c'est un bobo. 2 autres bobos (et même des archétypes du genre, dans la vie) cultivent comme lui "L'Art de la fugue" (ne pas chercher d'illustration contrapuntique savante cependant...), ses frères, Louis (Nicolas Bedos) et Gérard (Benjamin Biolay) - c'est-à-dire en fait (et seulement) une indécision sentimentale chronique. Ce film à l'ambition "chorale" et "chronique familiale" (conjoints ou assimilés, et parents des 3 "héros" à ajouter au casting) est une triste guimauve, sans cohérence, intérêt ou style (en coscénariste du réalisateur, annoncé "linguiste" de formation, Brice Cauvin, la bobo Raphaëlle Desplechin - soeur de - et en "consultante", la super-bobo Jaoui, panouillant en "Ariel", tout ce petit monde adaptant une oeuvrette bobo d'Outre-Atlantique, par écrivain "gay" : n'en jetez plus, la cour déborde !), sans aucun attrait, même d'interprétation (sauf, faisant ce qu'il peut, LL). Ai lu quelque part que ce pauvre produit a failli ne pas sortir en salles - son destin aurait effectivement dû se situer du côté de la "fiction" de service public télévisuel. Formatée, frelatée, vide, "moderne", comme ce dernier sait en régaler le contribuable....