Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 735 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 23 août 2013
Irene Dunne est la mère courage de cette jolie chronique de George Stevens, une immigrèe norvègienne qui tient à rassembler sa famille autour d'elle dans un San Francisco du dèbut du XXe siècle comme si vous y ètiez, avec des vues superbes à tous les coins de rue que nous traversons comme dans un roman de Louisa May Alcott, en particulier la maison du « Larkin Street » où habite la famille de Mama. « Le coeur des gens ne se brisent pas que dans les livres »...Barbara Bel Geddes se souvient de son enfance, de sa mère surtout! il y a quelque chose de particulier dans "I Remember Mama", quelque chose qui èmeut! Une sorte de paix indicible s'en dègage chez cette famille si solidaire, si unie par le manque d'argent ou la maladie! La vie, c'est cela, ce flux et ce reflux des sentiments, ces petits bonheurs, ces peines fragiles (toute mère se reconnaîtra dans le personnage de Mama qui va voir son fils malade alors que les visites sont interdites ou qui se sacrifie en vendant sa broche pour le bonheur de sa fille), l'amour qui naît pour la littèrature comme le temps qui dècline et qui renaît, la mort qui guette ègalement comme celle de l'oncle Chris où l'on comprend ce qu'il fut vraiment (l'argent pour les boiteux). Cette oeuvre pittoresque et touchante vaut par le portrait de cette famille! Mais aussi pour son interprètation où se dètache formidablement Irene Dunne et Barbara Bel Geddes, ce qui confère à l'ensemble de l'histoire une qualitè indèniable...
N'est pas le vieux Ford qui veut !!! Tout le monde ne possède pas la touche magique qui peut faire d'une chronique familiale une oeuvre forte et passionnante, et George Stevens ne l'avait visiblement pas. Dire que c'est perdre son temps que de regarder ce film c'est méchant dans la mesure qu'il permet d'apprendre un juron norvégien "dumme gjet" (qui se traduit en français par "vieille bique" !!!). Mais pour être sérieux, Stevens n'arrive jamais à rendre captivant les menus incidents qui arrivent à cette famille à cause d'une mise en scène trop académique, sans chaleur aucune. Ce qui veut dire que la musique et la voix-off de Barbara Bel Geddes ont beau essayer de faire pleurer dans les chaumières, il y a aucun risque que la boîte de Kleenex soit même ouverte. Et Irene Dunne se contente de prendre un ENAURME accent norvégien et d'en faire des tonnes dans le registre mère de famille pas très riche mais hyper-dévouée pour décrocher un petit Oscar (et pire c'est qu'elle n'en était pas loin puisqu'elle avait décroché une nomination !!!). Sans grand intérêt, ouais sans grand intérêt.