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Alasky
349 abonnés
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3,5
Publiée le 5 mars 2024
Je n'attendais rien de ce film surtout au vu de l'affiche immonde, et finalement j'ai été captivée grâce au casting très efficace et à la musique qui est vraiment dingue.
L'histoire débute sur une terrible méprise au sujet d'un soldat à qui on rend des honneurs immérités. Puis vient l'histoire qui nous plonge sous tension durant une grande partie du film . L'énergie des acteurs est au service de l'ambiance. On notera la présence d'acteurs connus pour ce film qui n'a pas eu un grand succès. PLV : à réserver aux complétistes de Robert Carlyle
Ce film est un mélange improbable de western et de fantastique tendance gore. J'ai bien essayé de le regarder avec la distance qui convient, rechercher des angles de vision au second voire 3ème degré, j'avoue n'avoir retenu que des scènes de cannibalisme. Le personnage principal est taiseux, lâche et n'attire aucune sympathie. Les dialogues sont lezplus souvent indigents. Reste quelques jolis paysages et le mystère de l'indienne qui quitte le film à la fin comme si elle avait tout compris, la chanceuse !
Un bon scénario originel mais passé la surprise tout part vrille. L'hécatombe devant la grotte ne tient pas la route et le retour du colonel laisse pantois. Un vrai massacre...
Excellent scénario ! Excellente musique, excellents acteurs, excellents enchaînements ! C'est très inattendu comme film, même si le titre parle de lui-même, Robert Carlyle et Guy Pearce sont parfaits ! J'ai beaucoup aimé les scènes intenses, les poursuites sous une musique qui prête à rire avec noirceur et le final aussi surprenant que grandiose ! A découvrir
Vorace est une bonne surprise, préférant tirer vers la relecture du vampirisme (mais la chair en plus) que du cannibalisme bébête auquel on s'attendait. La mise en scène est soignée, la musique se remarque (surtout dans les plans de montagne), le casting intrigue (mais que fait David Arquette ici ?), le gore est très peu présent (pour une fois) et la fin est un bon vieux duel du Bien et du Mal qu'on attend fermement. Vorace fonctionne, et on s'étonne de le dire. Le twist qui amène le film d'une ouverture tournée vers l'intrigue de sauvetage à une suite plongeant dans le fantastique (spoiler: les cannibales guérissent, ont des forces surhumaines ) se fait assez tôt, et nous donne envie d'aller jusqu'au bout du combat contre le bad guy (vraiment détestable, dans le bon sens du méchant de cinéma). Les cadrages astucieux et les scènes de tuerie qui osent mettre les pieds dans le plat (littéralement...) finissent de convaincre. A déguster.
L’excellent Robert Carlyle, Guy Pearce et Jeffrey Jones sont les personnages les mieux construits de ce film méconnu à déguster de préférence le ventre vide. Pas un western à proprement parlant puisqu’on retrouve dans « Vorace » des éléments de thriller, de fantastique et d’horreur, soit des effets gores, de l’humour noir et une tension psychologique qui aurait mérité plus de fermeté. A noter l’incroyable travail des cascadeurs pour un chute vertigineuse ainsi que les sonorités étonnantes d’un score issu de la fructueuse collaboration entre Michael Nyman et le leader du groupe Blur, Damon Albarn.
Il y a parfois des O.F.N.I. dans le 7ième art et je peine à trouver mes mots pour vous donner mes impressions sur cette grande surprise qui trouble encore mes neurones plusieurs jours après. Une histoire incroyable dans un fort isolé dans les montagnes Rocheuses, une petite troupe de personnages excentriques et une mise en scène d’Antonia Bird plus qu’originale, on n’en croit pas ses yeux au fur et à mesure que l’intrigue se dévoile sur un sujet plus qu’étrange et abordé ici sans retenu : le cannibalisme. Bien que l’on sache que quelques tribus indigènes usent encore de cette ignoble pratique dans les coins les plus reculés de notre planète, on peut voir dans ce film la portée mystique et le pouvoir qu’elle apporte au monstre qui s’y emploie incarné par l’affreux Robert Carlyle absolument parfait dans ce rôle. Le scénario est vraiment bien tourné en plusieurs phases et différents rythmes, j’ai un peu tiqué sur le massacre à la caverne où vu le nombre et les armes, ils auraient dû lui faire son affaire mais ça vaut le coup d’aller au bout de cette dégustation qui devrait vous couper l’appétit. Il est classé film d’horreur et bien qu’il y ait évidement quelques scènes de violence bien sanguinolentes, je le trouve plutôt soft et davantage axé sur la psychologie quand on voit toutes les épreuves que va devoir traverser notre héro, Guy Pearce, pour mettre un terme à cette effroyable expansion de boucherie…
Même s'il est un peu inégal, je dois avouer qu'il m'a assez plu ce « Vorace ». Oh il est parfois excessif, et ce déchaînement de violence pendant près d'une heure ne plaira clairement pas à tout le monde, mais quelle ambiance ! Exploitant à merveille ces décors glacés, Antonia Bird nous livre un film d'action comme on n'en voit plus beaucoup, à savoir plutôt réaliste dans son déroulement et traitement, ce qui ne l'empêche pas d'être terriblement efficace. D'autant que réaliste ne vaut pas forcément dire attendu : au contraire, la réalisatrice parvient à nous surprendre à de nombreuses reprises par la façon dont elle amène les événements, si bien que nous ne voyons qu'en définitive rarement ce que l'on attendait au départ, à l'image d'un dénouement plutôt culotté et donc logiquement réussi. Dommage alors que certains seconds rôles ne soient que très peu exploités (à l'exception du colonel Hart, incarné par un excellent Jeffrey Jones), car Guy Pearce et surtout Robert Carlyle sont excellents, offrant à leurs personnages une intensité bienvenue. Imparfait donc, mais une expérience que l'on ne vit pas tous les jours dont on sort presque sous le choc : pas mal du tout ce « Vorace ».
Les comportements des personnages sont plutôt bêtes, le scénario est simple (comportant son lot de dénouements attendus), "Vorace", avec son genre pourtant original de western-horrifique, ne sera finalement qu'un simple film sur le sujet du cannibalisme, traité de façon relativement faible, et oubliant de nous prendre un minimum aux tripes, aussi bien sur le plan visuel que psychologique, ni même de nous faire ressentir la moindre émotion. Guy Pearce y est particulièrement insupportable, muni dans ce film d'une tête de chien battu au regard d'un vide épatant (paye ta tête à claque), c'est bien Robert Carlyle qui viendra contrebalancer cette confrontation avec sa bonne prestation.
On ne sait pas ou le film va nous emmener c'est la force du début de vorace.Qui oscille entre western,fantastique,horreur,tout en distillant de touches d'humour noir. Cependant la dernière partie du film est un peu trop mollassonne et surtout faiblarde pour garder l'originalité du début.
Un sujet original (le cannibalisme dans l'armée américaine), un cadre particulier (la guerre de Sécession), des scènes hallucinantes (la découverte de la grotte, l'arrivée de Carlyle en officier...) et un casting de dingues (l'excellent Guy Pearce mais surtout Robert Carlyle habité et vraiment flippant) mais un côté fantastique (la viande humaine régénératrice qui guérit les mourants!) et une musique parfois mal utilisé (la fuite de Carlyle). Un film déroutant, à part mais inégal.
Une belle qualité de réalisation et des acteurs excellents par contre le réalisateur n'a pas su tenir le film dans un genre bien défini, western, comédie, fantastique, suspense, horreur, gore, psychologie ça s'éparpille pas mal et ça perd beaucoup de force.