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Gabith_Whyborn
40 abonnés
842 critiques
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3,5
Publiée le 17 octobre 2014
J'ai été surpris car je m'attendais a un simple film sur le cannibalisme et en faite l'histoire est originale, tout comme la bande son d'ailleurs qui est prenante et bizarre. On oscille entre horreur, fantastique et même comédie. C'était captivant!
Pour moi un très bon film jusqu'aux deux-tiers, après on sombre dans le n'importe quoi. C'est vraiment dommage parce que le suspense était savamment entretenu, sur ce thème original. Un mec qui prend un coup de fusil, une dizaine de coups de couteau, une hache, une fourche, le tout en souriant. Pourquoi ne pas lui faire chanter l'Ave Maria pendant qu'on y est ? Appelons vite Mulder et Scully....
"Vorace" se déroule au 19ème siècle pendant la guerre entre les Etats-Unis et le Mexique et raconte l'histoire du capitaine John Boyd (Guy Pearce), un homme lâche qui a été muté dans un fort isolé perdu dans les territoires enneigés de Californie. Là-bas, il va retrouver tout un tas de personnages iconoclastes et être entraîné avec eux dans une mission de sauvetage par l'étrange Colqhoun (Robert Carlyle). Le film d'Antonia Bird est un véritable bijou que je ne me lasse pas de revoir, mélange d'humour très noir, d'horreur et de cannibalisme. Les acteurs sont au mieux de leur forme. Robert Carlyle est excellent (j'adore lorsqu'il retrouve sa vraie personnalité devant la grotte), Guy Pearce parfait avec son air hébété tout le long du film et les seconds rôles sont au diapason. Le sang coule à flot et la musique est géniale. Un régal !
La première partie du film est vraiment excellente. La réalisatrice installe une ambiance très particulière faite d'angoisse, d'humour noir, de beaux paysages et de bonnes musiques. C’est très réussi, et la scène de la grotte en est le point culminant. Mais voila, la deuxième partie souffre d'une évolution ratée vers le fantastique, d'un scénario qui fait du sur place, et le délire comédie sanglante ne prend pas. On est lassé par une succession de scènes saignantes, et au final on reste sur sa faim… de cinéma.
L'histoire débute sur une terrible méprise au sujet d'un soldat à qui on rend des honneurs immérités. Puis vient l'histoire qui nous plonge sous tension durant une grande partie du film . L'énergie des acteurs est au service de l'ambiance. On notera la présence d'acteurs connus pour ce film qui n'a pas eu un grand succès. PLV : à réserver aux complétistes de Robert Carlyle
Ce film est un mélange improbable de western et de fantastique tendance gore. J'ai bien essayé de le regarder avec la distance qui convient, rechercher des angles de vision au second voire 3ème degré, j'avoue n'avoir retenu que des scènes de cannibalisme. Le personnage principal est taiseux, lâche et n'attire aucune sympathie. Les dialogues sont lezplus souvent indigents. Reste quelques jolis paysages et le mystère de l'indienne qui quitte le film à la fin comme si elle avait tout compris, la chanceuse !
Un bon scénario originel mais passé la surprise tout part vrille. L'hécatombe devant la grotte ne tient pas la route et le retour du colonel laisse pantois. Un vrai massacre...
Les comportements des personnages sont plutôt bêtes, le scénario est simple (comportant son lot de dénouements attendus), "Vorace", avec son genre pourtant original de western-horrifique, ne sera finalement qu'un simple film sur le sujet du cannibalisme, traité de façon relativement faible, et oubliant de nous prendre un minimum aux tripes, aussi bien sur le plan visuel que psychologique, ni même de nous faire ressentir la moindre émotion. Guy Pearce y est particulièrement insupportable, muni dans ce film d'une tête de chien battu au regard d'un vide épatant (paye ta tête à claque), c'est bien Robert Carlyle qui viendra contrebalancer cette confrontation avec sa bonne prestation.
Un sujet original (le cannibalisme dans l'armée américaine), un cadre particulier (la guerre de Sécession), des scènes hallucinantes (la découverte de la grotte, l'arrivée de Carlyle en officier...) et un casting de dingues (l'excellent Guy Pearce mais surtout Robert Carlyle habité et vraiment flippant) mais un côté fantastique (la viande humaine régénératrice qui guérit les mourants!) et une musique parfois mal utilisé (la fuite de Carlyle). Un film déroutant, à part mais inégal.
Cette histoire de cannibalisme au temps de la conquête de l'ouest n'a pas vraiment résisté au passage du temps. Pas assez de frissons pour un film d'épouvante, pas assez de tension pour un thriller, une intrigue devenant un peu soporifique, une musique trop omniprésente... Seule la présence d'acteurs phare des années 90 (Guy Pearce, Robert Carlyle) et un peu d'humour noir donnent un intérêt relatif à un visionnage.
Vorace est l’un des (très) rares films traitant directement de l’anthropophagie, plus couramment appelé le cannibalisme. Dû à une réalisatrice anglaise qui a déjà illustré des thèmes forts dérangeants, ce film est quasiment passé inaperçu à sa sortie, dû sans aucun doute à son sujet, l’un des plus grands tabous de la civilisation dite « développée ». D’emblée, le ton est donné dans la scène d’ouverture du banquet : un savant montage rappelle à John Boyd la réalité des combats sanglants et l’on partage son dégoût face à la vue du sang dans son assiette qui contient un beau steak saignant. Mais ce n’est rien face à ce qu’il va subir ensuite… L’originalité de ce film est de rester simple : il ne fait qu’illustrer le mythe du cannibalisme, bien connu dans les légendes, qui racontent que celui qui mange son adversaire prend toute sa force. Mais il l’illustre dans un contexte sauvage, celui de la guerre de Sécession, véritable boucherie et époque la plus noire des « dignes » états américains. Plus singulièrement, le film pourrait être considéré comme une parabole : le fait que l’action se situe en Californie, aujourd’hui état le pus peuplé des Etats-Unis, permet de faire la relation entre les fameuses grandes villes de la côte et la sauvagerie de l’histoire : la région est elle-même « cannibale », toujours avide de nouveaux gens qu’elle se permet d’expulser si ces gens sont trop faibles. Le fort prend toujours le pouvoir sur le faible. En réalisant son film hors des normes de Hollywood (voici d’ailleurs un exemple d’endroit « anthropophage ») et s’appuyant sur la performance de deux acteurs mémorables, Guy Pearce et Robert Carlyle, Antonia Bird réussit là un film effrayant, , non pas par ses effets gores et l’horreur de son sujet, mais par la cruelle et sidérante modernité que le film illustre : tout le monde rêve de plus de pouvoir et celui qui l’acquiert n’en n’est que plus insatiable : c’est une illustre et impitoyable critique du capitalisme qu’est Vorace.
Film d'horreur tragi-comique, la confrontation Pearce/Carlyle est tendue, les personnages sont fascinants d'ambiguïté. Un film à l'ambiance unique, bien aidé par l'excellente BO, les décors enneigés et le fond historique. un classique du film de cannibal. Bon appétit.