un film pas mal du tout j'imaginer bien pire quand j'a vu la bande annonce une série b sympa a découvrir et sai toujours un plaisir de voir danny trejo dans un film il quand même une sacré gueule se type.
"Bad ass" mérite éventuellement le coup-d'oeil par rapport à ses quelques bonnes séquences de bastons et aussi et surtout pour la très bonne prestation de Danny Trejo dans le rôle de cet homme qui deviendra célèbre après avoir prit la défense d'un monsieur agréssé dans un bus. Mais ce que je retiendrais surtout c'est que la mise en scène est assez foireuse et que le scénario tombe très rapidement dans la facilité, ce qui fait que l'intrigue n'a franchement de très palpitant. Déçu aussi concernant la participation bien restreinte de Ron Perlman qui possède un personnage qui s'avère bien inutile par rapport au récit.
Malgré de vraies trognes (Trejo et Perlman en tête), cette histoire banale de vengeance manque franchement d'originalité et de caractère. "Bad Ass" est une mauvaise série B, très éloignée de l'excellent "Machete" avec également Danny Trejo.
Bad Ass, c’est un peu la version discount de The Expandables. Comme si Stallone avait voulu faire un film de "gros bras" sans argent et sans amis… Bon, il a de l’argent et des amis donc il a fait un truc avec des têtes d’affiches qui a cartonné mais dans l’idée, c’est ça. Dany Trejo, lui, il voulait aussi casser des bras, plier des pifs, le tout avec l’aisance d’un Bruce Lee dans la jeunesse de l’âge mais ça ne marche pas… mais alors pas du tout. C’est d’un ridicule achevé. Les chaines de bastons s’enchainent sans raison (ou si peu) ; il faut juste coller des coups de latte. Derrière tout ça, il y a bien une bribe de scenar’ foireux sur fond de vengeance mais c’est vraiment parce qu’il fallait un prétexte. Viennent se greffer à ce tableau déjà bien pathétique des effets spéciaux dignes des pires nanars tchécoslovaques des années 80, une histoire d’amour bidon et des doublures méga nazes… A noter, la performance scandaleuse du type qui fait un shoot sur le terrain de basket et quitte le terrain en "mode racaille" alors qu’il est censé doubler un petit vieux… Bref, ce film fait de la peine. Dany Trejo n’est pourtant pas n’importe qui. Le monsieur a quand même 30 ans de carrière derrière lui, a tourné dans plus de 150 films et pas avec n’importe qui ! Alors on tourne vite la page et on espère très fort que son prochain film sera meilleur. D’un coté, c’est pas difficile…
Danny Trejo est impayable en vétéran du Vietnam : il se déplace en bus, casquette vissé sur le crâne, bermuda, baskets, chaussettes banches, sac banane et répliques bidon. "Il est dans ton ***". Cette phrase a dû être prononcée au moins dix fois. Incapable de véhiculer la moindre émotion, Trejo délivre les bourre-pifs aux voyous du coin qui ont l'âge d'être ses petits-enfants ! Et il les aligne direct en un coup de poing. Quand il en a marre, il part se reposer chez lui avec son chien et drague sa voisine avec l'élégance le caractérisant : plats surgelés, touffe à nettoyer. Le dialoguiste était inspiré. Il fait de Danny un grand romantique. Je ne sais pas si c'est un film d'action ouvertement parodique ou si c'est une série Z écrite et réalisée par un type sans talent ayant un peu trop regardé les films avec Stallone (Rambo, par exemple pour le vétéran du Vietnam n'arrivant pas à trouver sa place dans une société qui le rejette) et Schwarzenegger (le face-à-face en bus rappelle celui de Double Détente). Dans les deux cas, je trouve Danny Trejo excellent en dur à cuire dans des seconds rôles mais un peu juste comme acteur principal. Ce n'est pas une critique. Je fais la même réflexion pour Bud Spencer que j'adore dans Banana Joe. Reste le plaisir de voir sa gueule quand on lui parle de clé USB ou son look lors d'un dîner galant.
Si le fond ne vaut que 3 étoiles, le charisme énorme de Trejo et le fait que cette histoire est romancée à partir d'un fait divers vu sur YouTube (vietnam veteran fights street...) en 2010 valent à eux deux une étoile de plus car on ne s'ennuie pas un instant et on ne souhaite qu'une chose, la même qu'après l'énormissime "Machete", encore des premiers rôles pour Danny Trejo, bientôt 70 ans!!!
Inspiré par le fait divers de ce vieil homme barbu ayant remis en place un jeune délinquant dans le bus (la vidéo fit sensation sur le web en 2010), Bad Ass est un DTV tout ce qu'il y a de plus classique au final. Projet peu ambitieux mais néanmoins fendard, le long-métrage met en scène l'infatigable Danny Trejo pour un nouveau rôle de justicier bourrin dans la même lignée que Machete. Hélas, si la présence de l'acteur hispano-américain dans le rôle-titre est un petit luxe bien sympathique, cela ne change guère la qualité globale du film... En effet, concocté par Craig Moss, réalisateur de parodies navrantes en direct-to-video (41 ans toujours puceau, La véritable histoire d'Edward & Bella...), le film se voit alourdi d'une mise en scène peu dynamique voire carrément cheap, aussi bien dans le format de pellicule que dans les scènes d'action et les ralentis ratés. La faute à un réalisateur peu habitué au film d'action qui peine ici à proposer quelque chose de neuf, l'histoire fictive basée sur le véritable personnage de Thomas Bruso (rebaptisé ici Frank Vega) devenant finalement une énième revanche avec des sbires et un complot politiquer visant à détruire le joli voisinage. Bad Ass est donc un produit déjà-vu qui ne parvient jamais à sortir de ce lot de films d'action sans panache et aux valeurs faciles d'accès. De plus, ne cherchez pas à voir en action l'omniprésent Ron Perlman, ce dernier n'apparait que lors d'une seule vraie scène. Toutefois, le film reste dans l'ensemble assez agréable à défaut d'être vraiment badass, le budget et sûrement la bonne morale empêchant le long-métrage d'être vraiment couillu comme espéré...
Il existe bon nombre de productions mettant en scène un justicier, dont une bonne partie de super-héros, mais là, le surnommé "Bad Ass" n'a pas de super pouvoirs et est d'un âge où l'on n'est plus censé faire ce qu'il fait. Le scénario n'est pas exceptionnel - il s'agit de justice, avec un peu de vengeance, comme il y en a toujours dans les films de justiciers - mais le héros respire la modestie. De plus, vu les décors où il se déroule, ce film n'a visiblement pas bénéficié d'un budget pharaonique comme tant d'autres réalisations du même genre, et c'est aussi ça qui lui donne sa valeur car il est totalement réussi. Pour moi, il est clairement injustement sous-noté.