Avis : Foxfire, confessions d'un gang de filles - Page 7

L'idée à la base me semblait vraiment bonne... Mais dans le fond (même si le réal se contente d'adapter un roman) c'est très moyen, dès le début ultra-manichéen, ça n'explose jamais réellement, on se cantonne à des rattachements dont on ne parle à peine et qui nuisent plus à l'histoire qu'autre chose (religion, politique, seule l'idée du sexe aurait dû être plus travaillée), cela se prend trop au sérieux pour pas grand-chose, il fallait simplement prendre le speech du début, y trouver une cause plus subtile, et aller à fond dedans, trouver cette insouciance de ces jeunes filles qu'on nous efforce de montrer mais qui n'arrive jamais, tout ce qui suit est prévisible, par exemple quand elles cohabitent et que les premiers "problèmes" apparaissent c'est du vu et revu, aucun intérêt, quid de la pseudo opposition riche/pauvre dont on s'en fiche éperdument... A vrai dire seul un (court) moment du film est bien là, juste après le début loupé et avant qu'elles se retrouvent, lorsque les premières actions se font, et qu'elles montent en puissance, là c'était bien mais le reste franchement décevant, on ne veut même pas y croire à leur utopie, et c'est bien dommage, le minimum du réalisateur aurait dû nous mettre dedans, au moins pendant faire comme si on y était, là non dès le début on est désabusé, un peu comme elles, comme si tout ça était vain, et que les 2h20 tournent en boucle, insipides.
Vraiment du mal avec ce réal.

La manipulation, les retournements de situation, les bandes au cinéma, c'est magique. Avec Foxfire, il s'agit de jeunes filles qui ont des idéaux ou des rancœurs mais ne sont pas des héroïnes. Le casting de la petite bande est très fortement inégal - Lindsay Rolland-Mills, par exemple, ne sait pas jouer - tout comme la profondeur des personnages - seule Raven Adamson s'éloigne de la caricature. Toute la première partie, relayée par l'archiviste Maddy en un flash-back, est prenante. On commence à perdre le film quand on perd Maddy.

Excellent film. Personnages bien interprétées et assez dense. Histoire passionnante. Idéalisme présent, j'adore!!!!

Très frais ! La chronologie du film est très très intéressante, le spectateur est absorbé par l'histoire et tente de résoudre l'idée du film, beaucoup de questionnement pour un fin très nette mais idéale.
Bravo.

Comment un groupe peut-il arriver à vivre, à avancer, à lutter ensemble? Le film confronte habilement les idéaux au poids de la réalité. Ma critique en googlant "foxfire ted sifflera 3 fois".

Une sacrée bonne surprise de la part d'un film qui est passé complétement inaperçu en France dans nos salles et qui je pense déjà oublié. "Foxfire" suit un groupe de filles menés qui vivent comme une communauté avec des règles régis pour son unique gang. Menés avec main de fer par Legs, une jeune fille perdu et en quête d'identité, "Foxfire" devient une fille ou chacune s'entraide comme elle le peuvent. Vivant sur leurs propres deniers, elles n'hésitent à braver le fer pour gagner de l'argent afin de rester "pour toujours" ensemble. Laurent Cantet réussit à réaliser un film sur un gang de filles sans tomber dans l'euphorie et le grand bordel auquel on s'attend. Il nous plonge dans l'intimité de ce groupe particulier et réussit à sortir des personnalités toutes aussi différentes et intéressantes les unes des autres. "'Foxfire, confessions d'un gang de filles" est un film réfléchi et intimiste ce qui le rend passionnant.
A conseiller !!

Un excellent film servi par des actrices très talentueuses.
On retiendra surtout le personnage de Legs, que Laurent Cantet a su mettre en valeur et exploiter pour rendre concret les idéaux de communisme et d'égalité.

Drôle de changement de registre pour le réalisateur qui signe ici un film a la forme classique, mais où l'on retrouve le thème de la communauté, du rassemblement et de la lutte.

À voir !!!

Je n'ai qu'un seul défaut à mettre en avant : le film est un peu trop long, mais c'est sûrement normal. Pour le reste, c'est une magnifique mise en scène qui s'offre à nous et des personnages aux caractères diverses, complexes et très soignés. Celle qui m'a le plus marqué lors de ce film, c'est Legs, la chef du gang. En plus de diriger un groupe de fille, elle est celle qui réfléchie le plus et qui doit trouver des solutions à leurs problèmes.
Ce film nous montre à quel point, les filles ne sont pas aussi faibles qu'on ne le pense ( parole de fille ) et qu'elles peuvent se débrouiller, et user de charme bien plus dangereux que la violence, qu'utilise les garçons. Mais, on se rend vite compte que tout ça, n'est autre qu'une lame à double tranchant. Les moments où elles essayent de gagner de l'argent en se pseudo-prostituant, sont le schéma typique du danger qu'elles courent.
En tout cas, je le recommande à toutes les filles, qui pourraient s'identifier à, au moins, une membre du groupe. Moi je dirais que je m'identifie à Maddy, la meilleure amie de Legs. Pourquoi ? Parce qu'elle écrit et qu'elle aime ses amis !

Excellent film magnifiquement interprété par une brochettes d'excellentes actrices. On est captivé par les aventures vengeuresses de ce "girl band" et de l'engrenage dans lequel inéluctablement elles s'enfoncent. Peut être quelques longueurs dans la seconde moitié du film mais malgré cela on ne s'ennuie pas. Une fin bouleversante. Bravo.

Foxfire est la chronique réussie d'un gang de filles des années 50 mais qui a du mal à nous tenir en haleine tout au long de ses 2h23.
Niveau casting, Laurent Cantet s'est doté d'une distribution éclatante de nouveauté et de jeunes talents. De la "chef" Raven "Legs" Adamson à la "jolie recrue" Rachael "Violet" Nyhuus en passant par la charmante "forte qui s'ignore" Madeleine "Rita" Bisson, on a tout un lot de plus ou moins fortes personnalités qui dominent l'écran.
Mais voilà, Cantet ne semble vouloir sacrifier aucun des personnages et spoiler: ... La suite sur Plog Magazine, les critiques des ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/01/foxfire-confessions-dun-gang-de-filles.html

Une belle... déception. J'attendais beaucoup de ce film qui, par sa bande-annonce, laissait entrevoir un film à la beauté glauque et magnétique et de jeunes actrices épatantes. En réalité, "Foxfire" est un film qui commence très bien, sous tension, avec un véritable sens du suspense et une belle photographie, mais qui finit dans une maison pourrie, remplie de filles de plus en plus antipathiques, pour ne pas dire stupides. C'est dommage : on apprécie le combat de ces filles au début (se battre pour son respect, sa dignité, son statut de femme), mais on réalise bien vite que ces filles n'ont aucun idéal à défendre. Elles commettent les pires crimes pour quelques sous, quelques bières et quelques pétards. "Foxfire" n'est qu'un film de plus sur une bande de gamines qui se prennent pour des dures à cuire... sauf que l'on s'ennuie fermement dès que le personnage de Legs revient de sa maison de correction. Plus rien alors n'est convaincant : le côté "sectaire" du gang a complètement disparu, on se demande pourquoi elles traînent encore ensemble et le réalisateur parle de tout et de n'importe quoi, sans aller dans le fond du sujet. On retiendra l'actrice qui joue le rôle de Legs, bluffante bien que trop souvent linéaire (le personnage vit les mêmes situations tout le temps et le jeu manque de subtilité). Les autres actrices s'en sortent en général plutôt bien même si l'on remarquera quelques inégalités. En bref, un film pas mauvais, mais pas assez précis, trop long et répétitif.

Foxfire est une fable sociétale audacieuse, une réflexion sur les raisons (mais aussi les limites) de résister et lutter à travers les époques. Un film qui dépote en somme, grâce notamment à sa distribution magistrale (des non professionnelles dénichées tour à tour dans des écoles, maisons de quartiers et centres d’accueil pour jeunes en difficultés). Cantet a réussi à constituer une vraie bande, un gang exceptionnel ! La suite sur http://cinedhec.com/foxfire-confessions-dun-gang-de-filles/

Many movies about teenagers this year!
Foxfire depicts a cruel capitalist and sexually biased society where women are considered as second class citizen just good enough to be used by men, of all ages. The only way out from this constraint is to violently exploit the perversity of men to bring a little bit of justice where it is obviously lacking. However, this statement, that all men are guilty, and the increase of violence it tends too, inevitably ends-up with mistakes and remorse; remorse? Not for everybody…

Les qualités du film tiennent beaucoup au scénario issu du roman de J. C. Oates, mais Laurent Cantet ne nous ennuie pas pendant ces deux heures et demie, et ne nous inflige pas de larmoiements. La première vague de révolte des adolescents au milieu des années 1950 est abordée du point de vue des jeunes filles, ce qui ne manque pas d'originalité, un contrepoint aux célèbres films avec Marlon Brando ou James Dean. Mais surtout, aucune idéologie ne nous est assénée ; ce qui est donné à voir c'est quelques racines de la rébellion, mais aussi son prolongement. Quelle suite donner au soulèvement ? Quelle nouvelle organisation pour ceux (et celles, donc) qui rejettent l'ancienne organisation ? La nature humaine refait surface rapidement (on pense notamment spoiler: au culte du meneur, à la pression des forts sur les faibles, au racisme
présent jusque dans les groupes de la contre-culture des années 1960 et 1970). A la fin, que restera-t-il des idéaux de la jeunesse ? spoiler: Pas grand chose, évidemment.

Portraits réalistes, sans chichi de ces filles qui en ont marre de subir l’oppression masculine et ce malgré leur jeune âge et l’époque. C’est fort, c’est réel mais pourtant un peu long sur la fin, quand justement le gang perd de vue ses objectifs initiaux. Et puis la fin est un peu bâclée pour le coup.