Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Nicothrash
363 abonnés
3 024 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 8 septembre 2016
Un polar certainement très honnête pour l'époque mais son aspect série B fait qu'il a pas mal vieilli. L'idée était en revanche très bonne et l'ensemble plutôt noir mais je n'ai jamais été embarqué malgré un Charles Bronson égal à lui-même, je le préfère tout de même dans sa période "Justicier". L'intrigue se laisse suivre mais la mise en scène est assez pauvre et le temps se fait souvent long, en outre la présence de Jan-Michael Vincent (Supercopter) grimé en Patrick Juvet n'apporte pas vraiment de plus-value ... En somme, vite vu et vite oublier malgré un final bien pensé, j'ai préféré son remake pour le coup.
Un film qui a beaucoup vieilli. C'est vrai que Bronson est crédible dans ce rôle qu'il affectionne, un marginal qui cause peu et qui agit de façon expéditive. Mais Jan-Michael Vincent peine à donner consistance à son personnage. Le film est ambitieux mais maladroit, à l'instar de la scène grotesque et de mauvais goût où une fille se coupe les veines. Michael Winner aborde les questions métaphysiques (sur la mort notamment) comme un manche. Les scènes d'action sont correctes sans plus. La poursuite à moto est longuette et pas vraiment palpitante. Je m'attendais à mieux.
Un film court et finalement efficace avec un Bronson fidèle à lui-même c'est-à-dire linéaire dans son jeu ce qui est parfait pour ce rôle de tueur à gage. Le scénario est bien ficelé et tient le spectateur jusqu'au bout sans problème. Pour la réalisation les scènes d'action sont assez bien tournées (séquence course poursuite de la moto par exemple), la musique renforce la tension mais aucune originalité au rendez-vous. Du classique qui aurait pu être un peu plus peaufiné pour en faire un bon film.
"Le flingueur" est la deuxième des six collaborations de Michael Winner avec Charles Bronson. Sortant de l'univers du western, Winner entre de plain pied dans le polar urbain qui deviendra son credo presque unique grâce à un film au ton très spécial qui n'est pas loin d'être son meilleur avec "Le Corrupteur" sorti un an plus tôt. Arthur Bishop est un tueur à gages d'un genre un peu particulier dont la spécialité est de laisser croire à la mort accidentelle de ses victimes. Pour se faire il met au point des stratagèmes très sophistiqués destinés à ne rien laisser au hasard . Un processus que Winner nous décrit très précisément lors d'un prologue long de 14 minutes sans parole où l'on voit un Bronson dont le métier semble tout droit inspiré des plans millimétrés de la série "Mission impossible". Le titre original "The mechanic" est sans doute plus évocateur du sens réel du film que sa traduction française mercantile en rapport direct avec l'image de dur que véhiculait traditionnellement Charles Bronson. Le premier tiers du métrage est en réalité consacré à l'exposition de la personnalité du tueur et à l'exercice si particulier de son métier presque devenu un art dont Bishop (Charles Bronson) lui-même semble savourer davantage la recherche de perfection qu'il nécessite que l'acte de tuer . Dans cet univers particulier qui bien sûr l'isole du reste du monde, Bishop s'offre les services d'une call girl (Jill Ireland) pour lui fournir l'illusion d'une relation idéale aux entrelacs pré-écrits. La deuxième partie du film introduit Steve (Jan-Michael Vincent), fils d'une des victimes de Bishop qui bizarrement souhaite épouser la même trajectoire. Se noue alors une relation ambigüe, mélange entre rapports filiaux et séduction homosexuelle refoulée furtivement évoquée quand Bishop pose la question à Steve de ce qu'il attend vraiment de lui . Les deux hommes semblent d'ailleurs encombrés dans leur relation au père et cette vocation pour le "crime organisé" n'y est sans doute pas étrangère. Comme tous les films s'intéressant aux tueurs à gages, "Le flingueur" distille cette troublante impression de liberté d'autant plus évidente ici que le tueur ne semble jamais se salir les mains. Une liberté semblable à celle des animaux que Winner montrent souvent en métaphore mais toujours enfermés dans un zoo ou au bout d'une laisse comme le léopard du commanditaire de Bishop, Winner nous rappelant ainsi que cette attrayante liberté n'est qu'illusoire. La conclusion montre clairement que toute idée de collaboration est d'amitié est prohibée dans ce milieu. Sans réel message le film n'en dégage pas moins une impression de malaise et d'étrangeté avec un Charles Bronson dans un contre-emploi fort bien négocié. Par la suite le discours commun des deux hommes va davantage se radicaliser et finir par tourner en boucle avec la saga des "Un justicier dans la ville".
Réalisation classique des seventy avec une idée de base intéressante contrairement à ce que peut faire penser le titre français réducteur. Ca demandait juste à être un peu plus approfondi.
Bishop est un tueur à gage méticuleux qui choisit de former un successeur qu’il initie aux secrets du métier en vue de prendre une retraite bien méritée.
Il s’agit de la seconde collaboration entre Michael Winner & Charles Bronson, après le western Les Collines de la terreur (1972), le polar Le cercle noir (1973) et juste avant d’entamer la saga justicière (en réalisant les trois premiers opus) du Justicier dans la ville (1974). Avec Le Flingueur (1972), le réalisateur nous plonge au coeur d’un polar redoutable et machiavélique. Dès l’ouverture, le film nous invite à découvrir qui se cache dans l’ombre d’Arthur Bishop, un tueur méticuleux qui maquille ses assassinats en accidents (les 15 premières minutes sans le moindre dialogue sont percutantes).
Hélas, c’est après que le film peine à maintenir la cadence et devient au final assez anecdotique. L’ensemble s’avère assez mou et conventionnel. Cependant, il est amusant d’apprendre que le film a dû être expurgés de toutes ses connotations homosexuelles (comme expliqué dans le documentaire Charles Bronson, le génie du mâle - 2020), afin de maintenir Charles Bronson au casting (initialement, Bishop était homosexuel), ce dernier s’est donc retrouvé sans le savoir dans un polar crypto-gay (avec des plans "braguette" sur l’entrejambes de Jan-Michael Vincent).
Un polar très seventies et qui accuse le poids des années (avec son final très abrupt et qui déroute quelque peu) et ce, malgré l’excellente prestation de Bronson. A noter enfin qu’il existe un remake éponyme (2011), de Simon West avec Jason Statham & Ben Foster.
Un film qui fut une honnête série B mais qui date franchement. L’histoire antique du maître qui forme l’élève qui tue le père. Brutus qui tue César, version mafia US. Si Bronson est crédible dans son rôle classique de taiseux efficace – avec une tendance homo qui décoiffe ! –, son élève peine beaucoup à remplir sa fonction de tueur professionnel ; il me paraîtrait u plus à l’aise en DJ ou en lauréat. L’action ne manque pas mais reste très brouillonne en enchaînant le bon – les contrats de Bronson – avec le pire – suicide de la dinde de service ou la minute sentimentale avec la prostituée. Un bon rôle de Bronson qui n’en a pas eu beaucoup, il faut le dire.
Arthur Bishop est un tueur professionnel méticuleux et réputé. Mais las de cette vie de solitude qui le pousse à être seul et à payer une prostituée pour entretenir un semblant de relation, il décide un jour de prendre sous son aile le jeune et arrogant Steve McKenna, fils d'un homme qu'il a tué récemment. Bishop forme Steve à son métier mais cette relation n'est pas du goût de l'organisation pour laquelle il travaille et le met en danger... Intriguant film que celui-ci, deuxième collaboration entre Charles Bronson et Michael Winner avant "Un justicier dans la ville". Bronson, acteur qui ne veut pas être ennuyé sur les tournages, sait que Winner respectera ses exigences. Winner, de son côté, offre à Bronson un rôle sur mesure que l'acteur porte à merveille avec sa gueule burinée et son charisme. Face à lui, dans un personnage venant donner de l’ambiguïté dans les rapports entre les deux hommes (relation père/fils ? Homosexualité latente ?), Jan-Michael Vincent roule des mécaniques et fait un sacré numéro. Bien que traversé par un léger coup de mou dans son deuxième acte, le film impressionne par une certaine radicalité, en témoignent un premier quart d'heure muet nous plongeant dans le quotidien de Bishop et une fin explosive, soulignant l'inéluctable solitude du métier de tueur. Un film fascinant à voir donc qui ne manque pas d'accrocher le spectateur par son ton sec et désabusé.
Un tueur méticuleux prend un jeune premier sous son aile, pour des contrats mouvementés. "The Mechanic" est assez inégal, il démarre de manière très posée (il faut attendre près de 15 minutes pour le premier dialogue !), puis accumule quelques petites longueurs pour se termine par des séquences d'action très conventionnelles qui ont vieilli. Néanmoins, la manière dont est dépeinte ce tueur solitaire dépressif, et la relation qu'il noue avec son élève, sont plutôt intéressantes. Sans compter un final original.
Pour Charles Bronson uniquement.... il fait très vieux comparé au jeunot et play boy de l'époque Jan-Michael Vincent qui n'est pas très convaincant dans son rôle d'abr...d'apprenti. Le reste du film tient sur un timbre poste.....
«Le Flingueur» présente une petite particularité: durant les 15 premières minutes, il n'y a aucun dialogue, on se contente juste de suivre le personnage joué par Charles Bronson entrain d'effectuer son travail de manière minutieuse. Ce polar de Michael Winner (décédé en début d'année) est en quelque sorte un buddy movie puisque ses deux personnages principaux qui ont en apparence rien en commun vont finalement faire équipe. Une collaboration qui d'ailleurs ne sera pas sans conséquences. Charles Bronson sait bien manier les armes, ça c'est incontestable il est un super bon acteur lorsqu'il est dirigé et son charisme arrive à maintenir à flot ce film un peu mollasson qui ne s'emballe réellement qu'à la fin malgré une mise en scène assez nerveuse de la part de Winner.
13 613 abonnés
12 377 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 29 août 2010
"Boum t'es mort"...Voilà comment se termine"Le flingueur". Charles Bronson vient de rencontrer le succès dans "il ètait une fois dans l'Ouest", quand il revient tourner "Le flingueur" aux Etats-Unis! Par sa prècision et sa violence tempèrèe d'humour noir, le film dècrit de façon inèdite la vie d'un tueur à gages! Par contrat, Bronson peut dèsormais choisir ses metteurs en scène! il fait appel à Michael Winner,qui deviendra son rèalisateur fètiche et le dirigera deux ans plus tard dans le violent "Un justicier dans la ville". On notera la prèsence de Jan-Michael Vincent (le pilote du culte Supercopter) en èlève assistant! Un polar solide et sans fioritures...
Curieux film que ce « Flingueur » qui coche toutes les cases de la série B mais qui tente de jouer le niveau supérieur. Une ambition qui se remarque d’entrée avec un quart d’heure sans dialogue puis qui se retrouve tout au long du film par les liens ambigus qu’entretiennent le flingueur (Bronson) et son élève (J-M. Vincent). Deux générations qui ne semblent pas en phase avec le monde qui les entoure et qui font le choix d’une vie matérialiste au cœur d’un quotidien qu’ils ont fini par mépriser en raison de leur père. On ne peut pas reprocher à Michaël Winner de n’avoir rien à dire dans ce film. Il y a vraiment un propos et, au final, le film renvoie tout le monde dos à dos. Cependant il est compliqué de tenir debout sur le fil d’un film presque philosophique à force de montrer des figures amorales, mais où on attend forcément de l’action. Il y en a bien (une petite poursuite en moto, quelques explosions) mais la démonstration (lourdement appuyée) de la vacuité humaine est telle qu’il reste peu de place pour montrer autre chose. L’amateur du film d’action est donc déçu (bon sang, Bronson en figure paternelle avec sa pipe, son pyjama et sa robe de chambre) et le spectateur plus exigeant trouvera l’ensemble bien schématique pour être convaincu par le propos. On ne s’ennuie pas mais le film n’est pas très équilibré. Il y perd en cohérence et ne convainc pas sur la longueur. Les métaphores sont noyées dans les clichés et le film aurait sûrement gagné à être moins bavard. Davantage d’action ne l’aurait pas rendu plus bas du front, il aurait même permis de donner plus de tension dramatique entre le maître et l’élève. C’est le sujet du film mais Winner préfère les faire parler qu’agir. Dommage.
Sous la direction de M. Winner, le vétéran C. Bronson tourna surtout dans la saga "Death wish". Mais avant cela, il y eut aussi ce polar typiquement 70's avec ce personnage peu engageant de tueur pas ordinaire puisque chacun de ces forfaits est commis de manière à ce que cela ressemble à un accident. La séquence d'ouverture, entièrement muette, l'illustre parfaitement. Le tueur va donc former un élève (le jeune J.M Vincent, arrogant au possible). Le film est assez efficace et nous entraîne dans des aventures mouvementées car forcément, avec un jeune en formation, notre tueur est moins efficace. Solide, la mise en scène de Winner nous permet de ne jamais décrocher et les dernières scènes sont très réussies aussi. Le film aura droit à un remake en 2011, avec J. Statham dans le rôle titre. Pour un résultat moins subversif et trop convenu. D'autres critiques sur
C'est bizarre pour une fois le remake et meilleure que l'original c'est le cas pour se film car le flingeur avec Jason Statham est vraiment meilleur car plus d'action plus de scene tres bien . car la hisotire est bien mais sans plus mais il fait l exploit de Rester pendant les 15 premiere minute sans aucun dialogue qui est une prouesse incroyable car des dialogue aurait rien n apporter et n'ont aucune utilité a ce moment la bravo.