Ce film est vraiment génial ! Il est très stressant, Ethan Hawke est extraordinaire dans son rôle d'écrivain, l'histoire est vraiment génialissime (et on voit rarement des films d'horreur avec une histoire convenable, voire même une histoire tout court.) La fin est incroyable, le film n'est pas gore (même si certains passages sont brutaux), le film offre de supers jumpscares, vraiment à voir !
J'ai réévalué ce film à la hausse car le travail sur les images et le son est remarquable, et maintient une pression constante ! Le cousin de Conjuring mérite sa place dans mon panthéon de l'angoisse.
L un des films les plus flippants que j ai vu en sachant que le second c est la suite de ce film C est un petit bijou l ambiance l histoire le jeux des acteurs les images
La terreur que fait naître en nous Sinister provient de la mise en abyme permanente du spectacle regardé, sans cesse ramené à la pulsion scopique du protagoniste principal et ouvrant naturellement sur la nôtre. Car l’horreur, dans le film, est alimentée par l’œil de cet auteur déchu qui tente, en visionnant des bobines super 8 mettant en scène l’exécution de familles, de recouvrer l’inspiration de son premier succès, quitte à demander de l’aide au Mal qui ne se montre que dans la répétition, que dans l’insistance d’un voyeurisme articulant effroi et curiosité. La montée en sadisme des projections résulte d’un désir toujours plus difficile à satisfaire ; la fiction se répercute d’ailleurs sur le réel par le biais des enfants qui souffrent de l’abandon symbolique d’un père qui préfère consacrer son temps aux enfants des autres afin de les exhumer. Ce sauvetage d’une mémoire condamnée à l’oubli mute en destruction d’un présent placé sous le signe de l’absence : Ellison reproduit sur les siens le schéma qu’il étudie. Le réalisateur veille à l’isoler par une vie nocturne marquée par d’incessantes déambulations dans la maison dont les murs se remplissent de projections, matérialisées ensuite par les dessins de sa fille. Il interroge notre rapport à l’image, ainsi que notre fascination pour les représentations de la violence qui toujours repoussent les limites du montrable ; son long métrage incarne la transmission du Mal par le partage d’images brutes sans médiation – et l’absence de médiation intellectuelle conduit le spectateur à s’improviser enquêteur et à remonter la piste du Mal comme autant de rituels maléfiques. La brillante partition musicale de Christopher Young, maître de l’horreur, joue avec le son des bobines saisies, placées, déplacées, réparées qu’il remixe habilement de sorte à souffler une atmosphère pleine de malaise. En dépit de sursauts faciles, signature de la maison de production Blumhouse, Scott Derrickson compose une œuvre intelligente et déstabilisante qui ne ressemble à aucune autre ; il bénéficie de l’interprétation remarquable d’Ethan Hawke. Sinister, date majeure dans le cinéma d’horreur.
Intrigue longue, ennuyeuse et peu intéressante en plus de ne pas faire particulièrement peur, la bande sonore et les bruitages font cependant partie des points forts de ce film. Décevant.
Film à ambiance, angoissante au possible qui évite soigneusement la profusion d'hémoglobine inutile. La saisissante séquence d'intro nous met directement dans le bain et le foud footage est utilisé avec parcimonie. Le metteur en scène maitrise totalement son sujet et "Sinister" se classe parmi les meilleurs films du genre de la décennie.
Après les avis enjoués, et même certains flatteurs.. Je m'attendais à un bon petit film estampillé us indépendant, dommage c'est rdv raté pour moi, ça reste la plupart du film soporifique avec quelques scènes "jumping" ,la musique d'ambiance joue bien son rôle.. Fort heureusement j'ai finalement accroché sur la fin quelque peu inattendu.. Rien que pour ça je pense regarder le 2.