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Un visiteur
2,5
Publiée le 29 septembre 2006
le misérabilisme et le pessimisme se retrouvent à travers le personnage de la mère, et du gardien. leur couple sordide reflète le coté miséreux du film, sa part neutre. rosetta en revanche, représente le courage, la ruse, la froide détermination qui jalonne le chemin vers la réussite. l'esprit néolibéral est présent partout, surtout dans la scène redondante de la pèche. rosetta est une riche petit fille pauvre. mis à part cette thèse, il n'y a rien d'autre qu'un formidable interprétation d'emilie dequenne, et une méthode de tournage décidemment exaspérante.
C'est filmé à la Lars von Trier, et par conséquent, ça vous donne le mal de mer. Pour la Palme d'or, c'est franchement du snobisme culturel. A voir juste pour la prestation d'Emilie Dequenne.
Le film pour les critiques par excellence ! Les frères Dardennes se moquent des spectateurs: si ils s'ennuient, ce n'est pas grave, de toute façon, ils n'oseront pas l'avouer pour ne pas passer pour des idiots. Car Rosetta est dans la catégorie film d'auteur, donc soit disant intelligent... Si le film Rosetta est sans intérêt, l'analyse de sa notoriété auprès des jurys Cannois est enrichissante: A mon avis, le jury s'est d'abord sentit tolérant vis-à-vis de la misère humaine en supportant ces affreuses images de pauvreté; ensuite leur ego a été flatté car Rosetta se bat pour s'insérer dans la société, c'est-à-dire devenir comme eux, et elle n'y arrive pas (c'est donc pas évident et ils ont du mérite). Si Rosetta avait été une clocharde qui refuse d'entrer dans le moule social, le film n'aurait pas été encensé... Ce film n'est donc qu'un infâme navet dont la morale nauséabonde est la suivante: Les pauvres, les SDFs, les clochards, battez vous pour devenir comme nous et s'ils vous plait souffrez en silence.
Les spectateurs me rassurent, ils ont renoté ce film à sa juste valeur, et encore ils ont été sympas, comment peut-on faire un film aussi insignifiant? Comment on peut faire un film sur un sujet aussi plat? Comment le jury du festival de Cannes a-t-il pu donner la Palme d'Ör à ça? En tout cas ça fait plaisir aux pseudos intellos qui disent "oh c'est social, nous depuis la terrasse du Flore on adore".
Dites moi que c'est une blague ! Ce film a reçu la palme d'or à Cannes ? Dans ce cas, je ne comprends plus le mot "cinéma". Ce côté néo néo réalisme donne un côté original dans le sens où on a l'impression que c'est montré, et non filmé. On nous fait croire qu'il n'y a pas de mise en scène, pas de montage ou de raccord. Mais voilà, c'est ça le problème, au début, ça fait un peu mal à la tête, voire beaucoup, ça tremble sans arrêt, on ne voit pas très bien les événements. Ensuite, ça donne un côté sympa, on est vraiment à côté de Rosetta, donc on est au coeur de l'action. Mais ce côté sympa dure que quelques minutes, parce qu'après, j'avais envie d'arreter. On nous montre sans arrêt la même chose, au niveau de l'histoire c'est un cycle, les événements se répètent, comme si on nous montrait le quotidien de Rosetta. Au niveau des plans, toujours la même chose, les gros plans sur Rosetta, à aucun moment, on peut voir 2 mètres plus loin que Rosetta. Cela me donnait l'impression d'être complétement enfermé. Peut-être les frères Dardenne ont voulu nous dire que Rosetta était enfermée dans une vie qu'elle ne pouvait s'échapper. Pour finir, je dirai que ce film ne m'a pas vraiment passionné, ni dans l'histoire, ni dans la mise en scène.
L'archétype du "naturalisme" dans tout ce qu'il a de faux-cul, d'affécté, de surfait et de fondamentalement stupide en fait. Sous couvert de modestie "documentaire" (le refus de la fiction passant pour un gage d'objectivité), se cache la prétention inouie de dire aux spectateurs "voila la rélaité!". Bien sur, les Dardenne connaissent la réalité et nous, pauvres crétins probablement téléphages et consuméristes selon eux, avont fort besoin d'être éduqués. Ils ne se privent d'aucuns effets de manche (caméra à l'epaule juste histoire de nous donner envie de vomir, exacerbation des bruits ambients, temps gris,....). Tout flaire le trucage et rien n'est dit finalement sauf que Rosetta est une conne que la misére avilit et rédime à la fois. Soupe crypto-catholique, parfaite pour les lecteurs des Inrocks, de Télérama, de Libé et consorts.
Rosetta est un merveilleux film comique, qui se moque de tout et de tout le monde !L'ironie d'une oeuvre (et seulement dans le cas ou il y a vraiment une oeuvre) est que, quelque soit la critique qui en est faite, l'oeuvre contient son énigme et conserve sa suprémacie. L'ironie de la critique est que, laudative ou réprobatrice, elle corrobore bien souvent à son coeur défendant cette suprémacie.
Du cinéma vérité comme on l'aime. Sans mélodrame, un film d'une grande puissance émotionnelle où on souffre avec Rosetta et où on vit avec elle sa détermination à ne pas perdre pied (les scènes où elle s'accroche physiquement aux emplois qu'elle trouve quand on cherche à la renvoyer marquent les esprits). Une interprétation bluffante de justesse.