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Jérôme H
171 abonnés
2 295 critiques
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5,0
Publiée le 28 juillet 2008
Quel chef d'oeuvre. Le sénario et la magnifique interprétation d'Emilie Dequenne ne laissera personne insensible. On ai soulever par un élan d'espoir qui malheuireusement ne finit pas toujours dans la gaiété. Et oui se film réussit au mieux de décrire la réalité de la situation sociale actuelle. Bravo.
C'est une jeune femme qui vient de subir un licenciement et qui va éprouver toutes les peines pour retrouver un nouvel emploi. C'est cette femme si solitaire, si renfermée qui n'y va jamais par quatre chemins. C'est cette femme tourmentée familialement, dans l'impossibilité d'aimer tant qu'elle n'aura pas trouvé un job. C'est cette femme qui rêverait d'une vie conventionnelle. C'est cette femme qui société contre elle, est prête à tout pour s'en sortir, quitte à balancer son meilleur ami de ses fraudes. C'est cette femme qui jamais ne pourra se relever tant qu'on ne le fera pas pour elle. Cette fois-çi les frères Dardenne abusent de la caméra épaule pour nous immiscer dans le quotidien de cette femme, qui par moment se révèle moins accrocheur car redondant. Mais "Rosetta" est tout de même un bon film, social, qui défend les problèmes de l'emploi. Brillant!
Super film , presque un documentaire . c'est " les raisins de la colère 2007 " , on dirait du cinéma italiens des années 1970 (d'Ettore Scola) ,en moins drôle . les italiens riaient de leurs mysère et là rosetta elle rie pas du tout . l'époque peut être . Quatres étoiles .
13 735 abonnés
12 426 critiques
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4,0
Publiée le 30 avril 2013
Les frères Dardenne ont dèbutè dans le documentaire social puis passèrent à la fiction en 1987 avec un premier essai remarquè! Puis, ce fût en 1999, "Rosetta", oeuvre sans concessions à l’air du temps, qui couronnèrent les deux frères d'une Palme d'or inattendue à Cannes et dont la Belgique n'avait jamais remportèe! Un drame social remarquable, filmè à la manière d'un documentaire, sans musique et peu de dialogues, dans une Belgique dèprimante, racontant l'histoire d'une adolescente qui part à la recherche d'un travail, d'une place qu'elle trouve, qu'elle perd, qu'elle retrouve, qu'on lui prend, qu'elle reprend, obsèdèe par la peur de disparaître, par la honte d'être dèplacèe! Une Rosetta touchante, avec cette rage solitaire qui l'anime, interprètèe par une inoubliable Emilie Dequenne qui reçut un prix d'interprètation mèritèe! A voir pour elle donc, si possible un jour de grisaille pour une immersion totale avec cette attachante "Rosetta" où l'on ressort de la projection physiquement èpuisè...
Sans doute la plus mauvaise palme d'or. Un film très ennuyeux dans lequel il ne se passe rien mais il est vrai qu'il y a de bons passages émotionnels. Un film pour pour les insomniaques. A voir tout de même (avec des réserves).
La rage ! L’image bouge, secoue, défile, arrache une moitié de visage, des bribes de murs sales écaillés, une route grise, les caravanes en panne de voyage... Les Dardennes ne tournent pas pour les premiers rangs de la salle de cinéma… Pour apprécier le film, le comprendre, il faut prendre du recul… La rage. Courir. Chercher ! Pas de temps, pas de pause ! La société en offre t’elle à Rosetta ? De stage en stage avec à la clé un retour à « la dalle », jours de faim, jours d’errance, jours de quête d’un « vrai » travail… Rosetta est un Charlot qui n’amuse pas disent génialement les Dardennes ! Quand on est condamné à crever la bouche ouverte, rigole-t-on ? L’urgence ? Survivre et soutenir cette mère qui a déjà largué les amarres… qui picole et qui baise avec le premier venu pour survivre. Rosetta veut relever sa mère : elle l’engueule, l’épie. « Je »… « tu »… La nuit parfois elle voudrait dialoguer avec elle… Mais elle n’a que ses quelques mots, aucune possibilité d’exprimer son désir… « J’ai un travail » « tu as un travail »… Courir, solliciter, quémander. La rage, encore la rage… Ne pas être pris au piège comme un poison… Ne pas s’enliser, se noyer ! Obsession qui aliène la perception des autres ! Comment s’en sortir quand il faut chaque jour réenfiler les bottes du ghetto ! L’humiliation génère l’injustice… Voit-elle Riquet ? Lui tendra t’il/elle la perche ? Lui il est à ses côtés… aussi pauvre en mots qu’elle l’est ! Trahison ! La rage encore la rage… Le remord confondu avec les vrombissements d’une mobylette que ne masquent pas quelques demi-sourires commerciaux… Retour. Les bottes. La mère est encore là, écroulée ! Il faut la trainer… La rage fait place au désespoir. Stop le boulot ! Sifflement du gaz dans la caravane. Mais la bouteille de gaz est vide ! Vite en finir, aller en chercher une nouvelle… Calvaire … La chute. Les pleurs.………Enfin! Et puis une main tendue ! Film improbable et totalement nécessaire! Ici le mot "génie" n'est pas galvaudé!
Je n'en doute plus, les critiques de cinéma et les spectateurs vivent dans 2 mondes parallèles. Rosetta est un film ennuyeux et inutile, je ne peux pas comprendre qu'il ait remporté une palme d'or a Cannes...! De plus, on a l'impression qu'il ne se passe pas une seule chose heureuse pour cette pauvre Rosetta. snif, on pleure tous pour elle ! (tu parles...) Du "cinéma d'auteur" qui donne la nausée. Il n'y a rien a faire, j'aime pas les films des frères Dardenne...
Un "vrai" film d'auteur comme on en voit plus; tellement mauvais qu'on croyerait voir une parodie. Rosetta est au cinéma indépendant ce que Sacry Movie est au blockbusters, mais la différence, c'est que, pour le film des frères Dardenne, c'est pas voulu. Franchement chiant mais involontairement rigolo; un nanard incroyable. Comment peut on offir la Palme d'Or à CA, alors que l'on pouvait retrouver en compétition Todo sobre mi madre et Ghosht Dog? Impressionant.
Bon, je mets d'entrée de jeu des gants : j'ai vu ce film à sa sortie, je l'ai pas revisionné depuis, et peut être qu'avec un oeil neuf, je l'appréhenderais différemment. En tout cas, je m'en souviens, comme d'une oeuvre assez complaisante et misérabiliste, une palme d'or un peu tristounette, un enfant surestimé de plus des frères Dardenne. Une fois n'est pas coutume, un film suicide pour le public, démagoque pour les critiques.
Voilà un grand film à contrverse. Admiré ou ardemment critiqué, on a pu tout entendre et tout lire sur le "Rosetta" des Dardennes. Pour ma part, après visionnement, je trouve que c'est un très bon film. Ce film minimaliste est bien loin d'être un déchet (termes employés par certains pour le définir).
Les plans et cadrages du film, très néo-réaliste, peuvent en effet déconcerté les spectacteurs par les mouvements perpetuels. Moi je trouve que ce type des réalisation colle parfaitement avec le cadre du film. Il créer une ambiance très particulière.
Quand à Emillie Dequenne, elle est vraiment bluffante et formidable, criante de vérité et de réalisme. Elle n'a pas volée son prix d'interprétation féminine à Cannes en 1999, commes le film n'a pas volé sa Palme d'Or
Rosetta ou l'apologie de la misère !!! Probablement le film le plus épouvantable que j'ai pu voir dans ma vie. Tout y est sali, les paysages, les gens, la vie, sous un prétexte parfaitement hypocrite qui consiste en réalité à faire du fric avec la mode des "films sociaux" (Télérama et les Cahiers ont dû se régaler). Il faut savoir que cette pauvre Rosetta, à laquelle le ciel n'aura rien épargné, est particulièrement idiote et incapable. Emilie Dequenne est toutefois impeccable mais la complaisance du propos m'a donné la nausée.
Un film déconcertant au premier abord, filmé brutalement en plans-séquences à la caméra épaule, très bien joué. Même si le film pâtit de quelques longueurs et sombre parfois dans la caricature, il demeure quand même très réussi.