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Un visiteur
4,0
Publiée le 1 juillet 2010
L'histoire d'une bohémienne, qui veut être normale, pas nomade, obliger d'être renégate parce qu'il n'y a plus de place pour cette population, dans la société telle qu'elle est établit. Un film coup de poing comme la camera. Un film social intense comme l'interprétation d'Émilie Dequenne.
acteurs pas du tout crédibles, on n'y croit pas une seconde, surtout la mère de rosetta complétement négligée, une étoile pour l'intention du film qui aurait pu se concrétiser dans un film dur mais réaliste à la bruno Dumont, ici c'est exagéré du début à la fin: rosetta souffle comme une vache du début à la fin même quand il n'y a pas lieu de s'essoufler, bref du gros n'importe quoi en revanche "l'enfant" des frères dardenne beaucoup plus sobre est bien mieux réussi ici la palme d'or n'est offerte que parce que les film met en scène des gens dans la misère ce qui plait toujours aux riches jurés qui ont ainsi l'occasion de tenter de démontrer leur sensibilité à ces problématiques sans trop s'engager car finalement le message politique ou même social du film est inexistant.
On ne peut pas dire que Rosetta soit un exemple de cinéma glamour ! Filmée caméra au poing, sans musique d'accompagnement, dans la lumière morose d'une Belgique dépressive, avec une économie de moyens sidérante et au plus près d'une Emilie Dequenne possédant la grâce d'un taureau, la première Palme des frères Dardenne est un véritable trésor de noirceur, une oeuvre moins naturelle que foncièrement brute, un film direct réalisé sans concessions. L'image est volontairement instable, les travellings épousent la marche de Rosetta avec une énergie désarmante et le réalisme des deux cinéastes atteint ici des vertues hallucinogènes. Certains critiqueront - à tord ou à raison - ce naturalisme systématique que les Dardenne ont adopté depuis La Promesse, cet exemple de cinéma-vérité teinté de misérabilisme... Peut-être, mais il réside en Rosetta une telle unité, une telle adéquation entre ses différents composants esthétiques, une telle efficacité narrative que le résultat tient du chef d'oeuvre. A leur façon, les frères Dardenne imposent les règles du cinéma de demain. Profondément noir et subjuguant : un incontournable.
La palme d'or attribuée à rosetta paraît extrèmement généreuse voire pas méritée du tout au premier abord. Néanmoins après revisionnage de ce film , celui-çi semble se bonifier en partie grâce à un style se rapprochant du dogme danois finalement, à savoir absolument aucune sorte d'artifice. Ce style est bien plus complexe à mettre en oeuvre qu'il n'y paraît , et si les dardenne y excelle, c'est avant tout grâce à une direction d'acteur franchement exceptionnel. Sans cette capacité , ce style de film devient tout simplement d'un ridicule inégalé , et théatral au possible. La toute jeune emilie dequenne , non-professionnelle au moment du tournage de ce film, y est admirable de sincérité , avouons le , et suivre ses pérégrinations est loin d'être désagréable,malgré les passages pouvant sembler totalement inutile, et par conséquent, particulièrement ennuyeux .
La réalisation près du corps et le cadrage mouvementé est assez désagréable au début mais par la suite on s'y fait. Parfois il y a un excès de misérabilisme (à mon goût). Mais le personnage de Rosetta est très attachant, des scènes sont très réussies (surtout vers la fin).
Rosetta est un bon film sans toutefois être le chef d'oeuvre du siècle. J'ai été très touché par ce personnage (magnifiquement interprété par Emilie Dequenne) doté d'une obstination hors du commun. Comment survivre dans ce monde ? Comment entrer dans le monde "normal" de manière "normale" quand la vie n'est qu'une succession de galères et de déceptions ? Et pourquoi ne pas aller à l'extréme pour arriver à nos fins puisque la vie ne nous fait pas de cadeau ?
Une palme d'or ? justifiée tellement le film est laid et gris ,avec en prime le prix d'interpretation féminine à la petite punaise qui traîne sa sale tronche pendant tout le film . Bravo Cannes !!!!!!!!!
Un cinéma qui sent le "démodé" , la naphtaline, la caméra à l'épaule du cinéma "vero", les tremblements de caméra , les lenteurs, le style est lourd, lent, ennuyeux. Le thème est bon intéressant, l'insertion sociale , la cruauté du monde moderne..Le sujet aurait pu être passionnant , mais ce mode de traitement , ce style de cinéma documentaire a tout gâché ..
Les prises de vue donnent réellement la nausée: c'est dur à supporter. Mais quand le personnage principal se met à se comporter de manière totalement abjecte, c'en est trop. Pour ne pas vomir, j'ai dû sortir avant la fin du film. Pour moi, c'est un des pires souvenirs cinématographiques.
Ce que j'aime chez les frères dardenne c'est le réalisme, les personnages humains, à la fois fragile et ayant de la personnalité. Si je trouve Rosetta en dessous de l'enfant (magnifique), Rosetta reste une oeuvre maîtrisée, des acteurs justes et touchant (sinon ça nuirait au réalisme), poignant et enivrant.
Un premier grand rôle au cinéma très remarqué pour E. Dequenne! Heureusement, parce qu'il n'y a presque que cela... Film social sans concession des frères Dardenne, il vous accroche (cas de la presse et du jury de cannes par exemple) ou vous dégoute (moi, par exemple)! Rosetta se veut tellement authentique, tellement réaliste qu'il en est fade! On voit bien les galères de Rosetta, certes... mais encore! En plus, il y a quelques anachronismes, qui font pas très sérieux! En résumé, exceptée la révélation d'E. Dequenne, d'un ennui rare!
Les Dardenne frappent avec une œuvre qui palpite ; elle bouleverse, elle est brute, elle est humaine, et l’humanité, n’est pas toujours belle à voir. Comme Rosetta qui se tord de douleur au ventre, le spectateur ressent une douleur qui vient de l'intérieur. La caméra au poing, les frères réalisateurs nous embarquent dans le quotidien de personnages qui touchent en plein cœur, dans un contexte alarmant de fracture sociale, pour un cinéma sans concession, et qui ne se prétend pas œuvre engagée. ROSETTA semblait une Palme d’Or toute désignée, une palme d’émotion, et la récompense de son interprète principale apparaît également comme méritée.
Je n'ai jamais compris l'engouement pour ce film, que je trouve mal joué, mal filmé et surtout prétendument réaliste, à tord. Mais peut-être suis-je tout simplement "passé à côté".
Ennuyeux, rosetta ne survit que grâce à la belle prestation de son actrice principale, qui était , faut il le savoir, une actrice non professionnelle avant ce long métrage.Pas le meilleur dardenne, de même que " l'enfant" d'ailleurs et, ironie du sort, ils ont été les plus récompensés alors que "le fils" aurait mériter bien mieux.