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    Rosetta
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    128 critiques spectateurs

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    Caine78
    Caine78

    6 716 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 avril 2015
    Le film qui a révélé Emilie Dequenne et surtout les frères Dardenne. Alors c'est social, ça parle d'un sujet difficile et douloureux, on sent les réalisateurs sincèrement impliqués et proches des gens qu'ils nous décrivent : n'empêche, niveau cinéma, ça reste très calme. En plus d'être parfois un peu ennuyeux, « Rosetta » est régulièrement gonflant pour une raison : son héroïne. D'accord : c'est fait exprès. Mais autant je n'ai rien contre les personnages complexes et ambigus, autant celui-ci est le plus irritant et antipathique qui soit, peinant lourdement à provoquer l'empathie. Bon, il y a tout de même cette fin qui fait un peu mieux passer la pilule et reconnaissons que ce côté anti-héros a quelque chose d' audacieux dans un genre plutôt habitué aux super-gentilles victimes ne pouvant rien contre l'adversité. Insuffisant pour convaincre réellement, la démonstration gardant quelque chose d'irritant, voire parfois de franchement pénible. Vouloir montrer les « vrais » gens, c'est bien : encore faudrait-il leur apporter l'humanité et surtout l'émotion nécessaire pour que l'on se sente vraiment concerné. Décevant.
    ffred
    ffred

    1 704 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2015
    L'un des rares films des frères belges que je n'avais pas encore vu. Leur première Palme d'or à Cannes est un Dardenne pur jus. Rosetta (formidable Emilie Dequenne, prix d'interprétation la même année) est une véritables boule d'énergie et de colère. D'abord agaçante, on s'attache peu à peu à elle, on la comprend (sans l'excuser) et on l'aime. Pas le meilleur film des Dardenne à mes yeux mais une œuvre puissante et attachante.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    43 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2014
    Palme d'or à Cannes, Rosetta est un film particulier, dont la forme et l'histoire ne plaira pas à tout le monde. Tout d'abord les réalisateurs ont choisi de filmer leur héroïne avec une caméra à l'épaule, peut-être par souci de réalisme. Cela donne un rendu assez moyen, le début étant vraiment peu lisible avec ces personnages qui bougent beaucoup, mais cela s'améliore par la suite. En ce qui concerne le parcours de Rosetta, il est extrêmement dur mais montré sans misérabilisme. Elle ne se lamente pas sur son sort, se bat pour trouver un travail stable et aider sa mère alcoolique, qu'il faut surveiller comme on surveille un bébé. Il est intéressant de montrer des gens réellement pauvres (les deux femmes vivent dans une caravane) qui se heurtent à l'impossibilité de trouver un travail, et ce malgré toute la volonté qu'elles peuvent y mettre. Le film dégage un grand sentiment d'injustice, d'autant plus que Rosetta devra subir la tentation du vol, du travail au noir et de la délation. Elle finira par céder à l'une des trois, et on comprend parfaitement son geste puisqu'on a vu tout ce qu'elle a vécu. Le film présente beaucoup d'idées de mise en scènes (les clients de la baraque à gauffre) et est servi d'excellents acteurs : Émilie Dequenne crève l'écran tant son personnage est fort et son jeu juste. Contrairement à ce qu'il pourrait laisser penser, Rosetta n'est pas un film déprimant, il montre au contraire tout l'espoir de cette jeune fille qui veut s'en sortir.
    BeatJunky
    BeatJunky

    151 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 septembre 2014
    Pas facile à appréhender ce film. Je pensais m'attacher au personnage d'Emilie Dequenne mais elle est bien trop sauvage et ses réactions hystériques et sa trahison ont repoussé ma sympathie pour elle. Par contre, je n'ai rien à redire sur sa performance carrément énorme! Vraiment impressionnante. L'autre point négatif est la mise en scène que j'ai trouvé un peu trop brute. Cela dit, j'ai toujours aimé le cinéma des Dardennes que peu égalent en matière de réalisme. Le genre de destin misérable que tout le monde a côtoyé sans jamais y faire attention, en détournant le regard... Les Dardennes vous les montrent sans artifices, ça peut gêner mais le principal c'est que ça marque les esprits!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    on apprend plein de trucs dans ce film avec moult DETAILS: enfiler des bottes, fermer une baraque à gaufres, faire les gaufres, les doses pour la pâte à pain et pour la pâte à gaufre, porter une bouteille de gaz ( vide et après pleine ! ), ne pas payer son loyer en faisant une gâterie au proprio, pêcher la truite avec une bouteille de jupiler c'est cool, inhabituel, mais finalement........... très chiant.
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juin 2014
    Davantage salué par la critique et les jurés cannois que par les spectateurs, Rosetta a pourtant marqué un renouveau dans le cinéma néo-réaliste européen et placé les frères Dardenne en porte-étendard de ses fictions volontairement déprimantes, à caractères sociales et dont les moyens de réalisations se veulent aussi fauchés que leurs personnages. Le parcours difficile de l’héroïne, incarnée par la jeune révélation Emilie Dequenne, dont la caméra ne cesse de suivre au plus près le jeu à fleur de peau, tente de jouer sur le misérabilisme exacerbé de cette pauvre fille, présentée comme une débrouillarde révoltée envers sa situation précaire, mais son caractère antipathique freine rapidement l’emphase entre elle et le public. Tout le charme de ce drame social grisonnant vient donc surtout, et paradoxalement, de la justesse crue avec laquelle est dépeinte la dureté du quotidien des protagonistes tandis que le système de caméra au poing et le manque abyssal d’effet de mise en scène et d'habillage musical rendent ce spectacle morose quelque peu longuet.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 mai 2014
    Cannes 2014 vient de s'achever et me voila à regarder Rosetta. Pour être honnête, les Dardenne ne m'ont jamais attiré plus que ça. Leur cinema social bien que légitime et nécessaire à tout point de vue, ne m'avait pas emballé du tout avec 'Le Fils', film que j'avais vu il y a quelques années. Alors pourquoi 'Rosetta' une soirée de mai 2014 ? tout bonnement parcequ'il faut des fois savoir réessayer une saveur que l'ont a trouvée fade dans le passé pour finalement lui trouver de l'intérêt dans le présent.
    J'etais donc septique et prêt a gaspiller cette heure et demie. Resultat? une belle surprise, un film que j'ai trouve poignant, sincère, captivant, curieux mais avant tout dans le vrai. Du debut a la fin, les Dardenne ne font pas dans le voyeurisme mais dans la démonstration. Ils font l'etalage de la gangrène qui ronge nos sociétés, cette misère qui prend de plus en plus racine, qui emprisonne jusqu au désespoir. Alors, pourquoi ce film? non ce film n'est pas destine aux pseudos bobos en quete de BA, mais pour vous gifler tous ! pour montrer que les gens rament, qu'il y a un quart monde ds nos sociétés aceptisees et qu'il est temps de s'y pencher sérieusement.
    landofshit0
    landofshit0

    275 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mai 2014
    Pour regarder le cinéma misérabiliste de frères Darden il faut être armé d'un moral d'acier,car ce que montre de la société ces deux réalisateurs et le plus sombre des conditions de vie que peu connaitre l'homme. Subir les films des frères Darden affect considérablement le moral,tout est noir et sans espoir.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    43 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2014
    Puisque le nouveau film des Dardenne sort incessamment sous peu, je me suis dit qu’il fallait que je voie plus de films qu’ils aient réalisés. Jusqu’alors, le seul que j’avais vu c’était leur dernier, Le Gamin au vélo, et j’avais adoré. Ni une ni deux, je fonce emprunter Rosetta à la médiathèque du coin. Et on ne peut pas dire que je sois déçu, loin de là. C’est tout aussi grandiose que leur dernier film, voire même meilleur encore. Une très bonne palme d’or.
    Pendant une petite heure et demi, on suit cette jeune fille, simple, débrouillarde, caractérielle, qui vit pauvrement dans une caravane avec sa mère qui passe son temps à boire et à baiser. Et elle va essayer tant bien que mal de trouver un vrai job après s’être fait virer au début du film. Le film ne raconte rien d’autre que ça, et c’est magnifique. Parce qu’on a une putain de mise en scène, fluide, énergique, qui capte ce visage si particulier. L’actrice est vraiment magnifique. Je pense qu’on pourrait ranger le film dans la catégorie de ceux qui ont dévoilés de grandes jeunes actrices, comme A nos amours par exemple. Les autres acteurs ne sont pas en reste, Gourmet est comme toujours formidable dans ce rôle de patron, bien qu’on le voit assez peu comparé au reste du casting.
    Ce qui est bien c’est qu’a priori, ce genre de films sociaux pourraient tourner au vinaigre, sombrer dans le cliché ou le misérabilisme, mais c’est sans compter sur l’intelligence des Dardenne, qui nous montrent la vie d’une manière extrêmement simple et belle. Comme dans La Vie d’Adèle récemment, on vit complètement avec cette fille, on est parfois dans son intimité, je pense qu’une de mes scènes préférées du film c’est lorsqu’elle se masse le ventre allongée sur son lit, la caméra nous montre à la fois son visage et son ventre meurtri. Il y a beaucoup de tendresse dans ce film. Je pense là aussi à la scène de danse à l’appartement du mec (je ne sais plus son nom, le vendeur de gaufres), on voit peu à peu le visage et le sourire de Rosetta se crisper de moins en moins pour arriver presque à un rire, interrompu par le fameux mal de ventre. C’est sublime. Vraiment j’adore cette mise en scène, très belle, qui arrive à capter les instants de grâce, de beauté. Et la fin est très belle elle aussi, je ne m’attendais pas vraiment à ça, mais finalement, c’est un dénouement logique et intelligent, je pense qu’ils s’arrêtent au moment où il fallait pour que le film ne s’empâte pas dans quelque fin symbolique ou je ne sais pas. A fleur de peau. C’est une expression qui résume bien le film je trouve. C’est vraiment formidable, simple, beau, pur. On voit le quotidien, Rosetta prendre ses bottes dans son trou plusieurs fois, prendre de l’eau, faire à bouffer… Du haut niveau de cinéma. Décidément des gens à suivre.
    Plume231
    Plume231

    3 893 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 mai 2014
    L'attribution de la Palme d'or pour ce film est tout à fait compréhensible puisqu'il a permis à beaucoup de bobos de faire leur B.A. annuelle pendant la projection en le regardant, leur permettant de se faire croire à eux-mêmes qu'ils se soucient des déclassés, se donnant pleinement bonne conscience avant de regagner tranquillement leur chambre au Carlton ou au Majestic...
    Et pour donner bonne conscience, les frères Dardenne n'y vont pas avec le dos de la cuillère : mère qui se prostitue pour de l'alcool, licenciement abusif, délation, tentative de suicide, pensée de non-assistance à personne en danger, les coins les plus sinistres couplés à une atmosphère qui ne fait rien pour être autre chose que glauque, le tout en moins de 90 minutes avec un personnage en plus qui ne fait rien pour être attachant alors qu'il avait tout pour l'être... Un exploit qu'il faut saluer.
    Bon à ce qui paraît ce film a quand même donné naissance à une loi qui porte son nom permettant aux jeunes de mieux s'insérer dans le monde du travail en Belgique, et Émilie Dequenne se débrouille pas mal... Mais à part ça, le parti-pris de montrer l'histoire sous l'aspect le plus sinistre possible est vraiment vraiment très agaçant.
    tixou0
    tixou0

    701 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mai 2014
    La moyenne, pour Emilie Dequenne, qui débutait, à 17 ans, l'âge du rôle-titre, une très belle carrière (premier film - Prix d'interprétation à Cannes en 1999, puis César en 2000 - Meilleur espoir féminin). Et quelques moments puissants, de (dis)grâce, dans la mise en scène. Pas plus, parce que cette plongée en enfer : soit deux personnages désespérants, appartenant au quart-monde le plus outré, une mère alcoolique, veule et marie couche-toi-là pour n'importe quelle bibine, une fille qui a les mêmes dispositions pour la bouteille - de bière, on est en Belgique, la seconde luttant façon Danaïde (ou Sisyphe - enfin, quelque chose de mythologique et d'inaccessible !) pour empêcher que la première ne sombre définitivement, luttant contre ses propres démons ataviques, luttant pour la pitance quotidienne, luttant pour rester au camping miteux où elles survivent, luttant pour trouver du boulot, et s'y maintenir plus de 2 jours..... est rapidement guettée par la surcharge. Une lueur, juste à la fin. Peut-être.... Du "noir" un peu trop cinégénique, tendance festivals ("Rosetta" fut la première des 2 Palmes d'Or - à ce jour - des Dardenne), pour être honnête.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 mai 2014
    Si Jean-Pierre et Luc Dardenne donnent vie et âme à cette boule de nerfs nommée Rosetta, on finit par se sentir un peu pris en otage par tant d'excès de littéralité.
    shmifmuf
    shmifmuf

    179 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2014
    Ce beau drame personnel de 1999 était en résonance parfaite avec une société inégalitaire et aux valeurs de plus en plus individualistes. Cela ne sait pas arrangé depuis, bien au contraire, et le cinéma social des frères Dardenne reste encore aujourd'hui un témoin objectif et sensible de notre monde sans repère comme celui de Ken Loach l'avait été avant lui.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 janvier 2014
    Les dardenne filment comme des manches je fais mieux avec mon smartphone sinon quelle misere purée y 'en a des milliers comme Rosetta , la réalisation est un peu poussive avec son coté naturel limite pour avoir la palme
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 janvier 2014
    Les dardenne filment comme des manches je fais mieux avec mon smartphone sinon quelle misere purée y 'en a des milliers comme Rosetta , la réalisation est un peu poussive avec son coté naturel limite pour avoir la palme
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