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    Rosetta
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    3,0
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    128 critiques spectateurs

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    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2022
    Du pur jus Dardenne, si on a accepté leur méthode et qu'on l'apprécie.
    De là à mériter une Palme, c'est un peu trop, car ce n'est un film à voir et revoir ( au contraire de Tout sur ma mère)
    Porté à une boule d'énergie, Emilie Dequenne, et accessoirement Gourmet, Rosetta vit le présent, même plus l'instant, on ne connait pas son passé, on ne lui imagine pas un futur.
    Il existe des Rosetta à coté de chez vous, on les a rarement voire jamais filmé avec tant de respect, sans juger ses agissements instinctifs voire contre-productifs.
    Comme d'habitude chez les Dardenne, la fin est ouverte, alors que l'homme à qui elle a piqué le job la course en mobylette et fait tomber la bouteille de gaz qu'elle ramenait.
    Réaliste et noir, filmé en courant derrière Rosetta, cadré serré, l'horizon est absent de l'image, ouf je respire quand le film s'arrête.
    DVD octobre 22
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 septembre 2022
    On aime ou on n'aime pas le cinéma d'auteurs. Les frères Dardenne sont à la Belgique ce que Ken Loach est au royaume-unis. Non pas un visionnaire, mais un observateur du monde social dans ce qu'il a de plus dur. Ce film est dur, parce qu'il évoque les difficultés quotidiennes auxquelles une jeune femme doit faire face. Sa mère, le logement, le travail, les amis, tout est absent. On ne sait pas comment elle s'est retrouvé, dans cette situation, mais sa mère doit y être pour quelque chose. Quand on est dans le trou, et qu'on espère en sortir. Une jeune femme très intelligente et débrouillarde, forte malgré la tempête. Et qui relève des défis quotidiens. C'est une leçon sur la vie, la persévérance et l'espoir. Ce n'est pas étonnant si tant de gens n'ont pas compris ce film, parce qu'il y a sans doute un décalage entre leur vie et celle de Rosetta.
    Pierre03
    Pierre03

    8 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2022
    Du misérabilisme pur jus, et même si ce n'est pas ma tasse de thé, force est de constater que les frères Dardenne sont de vrais cinéastes et vont jusqu'au bout de leur discours, sans aucun artifice ni compromission.
    Ce fim est à voir pour l'interprétation époustouflante d'Emilie Dequenne.
    zoumba_zoumba
    zoumba_zoumba

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 août 2022
    Premier Dardenne, première claque. Rosetta transcrit en tout point la grâce sacrificielle. Aucun besoin de faire un résumé le film parle. Une colorimétrie, un rythme, quelques personnages, quelle histoire! Surtout une image sublime. magnifique. Et cette scène qui déclenche le récit, Rosetta, dans un lit se parlant. Tout en simplicité -ces pures métaphores cyniques-,ce film m'a tout simplement épaté. Grandiose
    GéDéon
    GéDéon

    86 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 mars 2022
    Palme d'or au festival de Cannes en 1999, ce long-métrage de Jean-Pierre et Luc Dardenne appartient clairement à la catégorie des films d’auteur dont le caractère austère peut rebuter le spectateur. Dépouillé de tout artifice, sans aucune structure scénaristique et tourné caméra à l’épaule, ce film brosse le portrait d’une jeune femme dont la merde est collée à ses bottes. Alors totalement inconnue, Emilie Dequenne interprète cette personne miséreuse et misérable qui se bat pour survivre. Si le concept de l’anti-héros possède un intérêt, ici les réalisateurs poussent la notion tellement loin que l’on éprouve aucune empathie pour leur personnage principal. Bref, une œuvre sombre et ennuyeuse.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2021
    En fait, c'est un peu toute l'œuvre des Dardenne que de dépeindre la misère à travers l'animalité humaine. Guidée à travers la société par son instinct de survie, Rosetta en est un exemple parfait. Elle est un animal sauvage, blessé, qui va devoir jouer de la loi du plus fort si elle veut s'en sortir. Et comme d'habitude chez les deux réalisateurs, l'adolescente désespérée est à un tournant : ce que couvre le film définira le reste de la vie du personnage.

    Ses choix sont-ils les bons ? Pour elle-même, sans doute, cependant ils ne sont pas responsables. Doit-on s'autoriser à la juger parce que la société l'a précipitée dans le besoin et l'égoïsme ? À l'inverse, est-il juste de justifier son comportement par le fait qu'elle n'a aucun autre moyen de subsister ?

    Rosetta est un appel déchirant à la compassion. L'œuvre est elle-même froide et sans issue (plus encore que La Promesse qui avait un petit côté démagogue), montrant que la moindre attention devient précieuse quand on n'a plus rien, et qu'être humain, c'est parvenir à percer les habits ternes que revêt le désespoir. On n'est jamais qu'à un geste d'accomplir le miracle social d'une jeune fille accédant à une vie juste.
    Alex Motamots
    Alex Motamots

    7 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2021
    Rosetta en gros plan, toujours, comme si elle ne pouvait pas voir d'avenir, comme si il n'y avait aucun horizon.
    Une jeune fille qui n'exprime aucune émotion, sauf à la toute fin du film, comme une note d'espoir.
    C'est gris, c'est triste. Le décor oscille entre ville et nature à l'abandon.
    Et toujours ce coin de mur : on ne sait pas ce qu'il va se passer derrière, chaque minute est une inconnue.
    Sacha P
    Sacha P

    2 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 novembre 2020
    L'arnaque scénaristique 100 % décomplexée. Bien emballé dans le moule ultra cliché du film """réaliste""" (pas de musique, décor naturel, lumière plate, caméra au poing, etc.), le film déroule le scénario d'un court-métrage - comprenant 5 scènes "choc" de 4 mn - sur 1 H 30. Par quel miracle ? En filmant toutes les actions sans intérêt de manière complète et avec force détails. Je range l'argent dans la caisse de ma boutique - 1 mn 30 - Je me fais des oeufs à la coque - 5 mn - Je ferme ma boutique - 2 mn 30 - etc, etc,. Et quand on n'a plus d'idées, l'héroïne se balade d'un point A à un point B, avec à chaque fois le trajet complet ! Palme d'Or, sérieusement ???
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 568 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 octobre 2020
    Si j'avais su que ce film avait été tourné dans le style exaspérant je ne l'aurais jamais regardé. Néanmoins j'ai pris une dramamine pour le mal de mer et je l'ai essayé. J'ai duré très, très, très longtemps quarante minutes avant d'abandonner. Je sais que souvent dans la vie les choses ne se passent pas comme dans un conte de fées ou avec optimisme. Mais finalement absolument rien ne se passe dans Rosetta. Ce film est juste ennuyeux et prétentieux et c'est juste une perte de temps. Un film récompensé a Cannes vraiment du n'importe quoi...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 juillet 2019
    La misère sociale franco-belge à son état brut, une même structure de mise en scène des frères réalisateurs dans leurs films, c'est le style d'amateur professionnel cinéaste, ça fait documentaire sur le pathétisme des conditions sociales. Il n'y a aucune évolution depuis hier jusqu'a aujourd'hui, la dépression sentimentale la supplantée que s'en ait devenue dépassée. Toujours des scènes répétitives, ça n'avance pas, un ralentissement de la locomotive, rien de neuf à signaler, la réalisation ne laisse ressentir de la sympathie pour ces personnages. Cette Rosetta de Belgique peut-être une collègue de travail, une personnalité complexe, au moins que l'on voit le visage de ces gens du voyage vivant dans les caravanes, l'alcool fait des ravages, les gaufres comme met de luxe. Je préfère le festival de Cannes à la palme d'or anglo-irlandaise amplement méritée, ça touche le fond du cœur humain dans les moments difficiles, l'économie en berne. Dans ce genre de film, c'est du cinéma belge typique que j'ai l'habitude de voir, un début et une fin, le gros plan cadrage sur face et un point c'est tout pour aujourd'hui, pendant 1h30 de durée.
    Julien B.
    Julien B.

    9 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 avril 2019
    Laid, d'une agitation inutile, totalement irréaliste, ce film ne peut probablement séduire que ceux qui ne connaissent rien à la précarité sociale réelle et s'extasient à la croire révélée de la sorte, avec pour grande originalité technique et esthétique, la caméra à l'épaule.
    Heureusement qu'il y a des Ken Loach, des Nicolas Silhol, des LJ Petit...
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Palme d'or en 99, c'est le film qui a révélé les frères Dardenne. Sujet évidemment sociale, mise en scène abrupte, sec et volontairement moche, le film n'est pas facile à apprécier. Et c'est pas son but de toute façon... Parfois redondant, parfois lent mais parfois aussi hypnotisant, l'héroïne n'est pour une fois pas vue icomme une victime de la crise sociale, elle est assez antipathique et guerrière dans ce monde sans merci. Reste que le film aurait mérité un peu plus de sens et le sujet aurait pu amener un peu plus de romanesque ou alors il aurait fallu faire un documentaire....
    Parzival
    Parzival

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2018
    On est en droit de ne pas aimer ce film dont le style brut, caméra à l'épaule, et l'ambiance terne peut en rebuter plus d'un. Pourtant dans leur style, les frères Dardenne racontent et dressent le portrait sans concession d'une jeune fille qui lutte avec ses armes à elle contre une société égoïste et individualiste, où tout les coups sont permis (allant jusqu'à la trahison) pour se faire une place dans le monde du travail dans cette Belgique en crise. Refusant toute facilité de sombrer dans la prostitution et la petite-délinquance, Rosetta entend bien s'intégrée coûte que coûte et restant dans la légalité pour survivre malgré sa situation de laissé-pour-compte, vivant dans une caravane avec une mère complètement irresponsable de son sort et celle de sa fille. Mais Rosetta c'est aussi la révélation d'une superbe actrice criant de vérité, Emilie Dequenne. Elle ne joue pas Rosetta, elle l'est corps et âme. Et par sa force brut de décoffrage, la caméra la suit et l'accompagne dans cette guerre quasi-quotidienne contre le chômage. C'est pas gaie du tout mais cela donne à réfléchir sur la nature humaine et l'on ne peut être qu'empathique envers cette battante aux allures rondes et aux joues rougies surtout lorsqu'elle finie par baisser les bras et décide d'en finir avant que le destin finisse par lui tendre la main sous les traits de celui qu'elle avait pourtant "trahie". Le prix d'interprétation est mérité mais la Palme d'or reste discutable même si cela reste le meilleur film des frères Dardenne selon moi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 août 2017
    Sans truands, sans flics, mais avec les mêmes ingrédients que dans le films noirs : Survivre dans un monde impitoyable, se compromettre, trahir, se venger, dépendre du chef, et descendre aux enfers... Le tout baigné par la grisaille des polars les plus sombres. Les Dardenne ont initié un nouveau genre cinématographique.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2017
    Rosetta est à la fois porté par sa volonté de mouvement et par son obsession de la recherche d'ancrage dans la vie réelle où la seule nécessité est la survie. Filmé avec une grande efficacité caméra à l'épaule, Rosetta est d'une grande puissance et d'un rythme effrené digne des meilleurs films d'action. Les frères Dardenne suivent au plus près les courses de l'héroïne comme autant de fuite en avant. Une jeune fille boudinée, mal fagotée, à l'air buté mais volontaire qui n'a qu'une seule envie travailler pour survivre ou mieux exister, être comme les autres. En filmant au corps, les cinéastes réussissent à nous faire vivre avec Rosetta, affronter l'aboulie de sa mère, l'ambivalence de son ami, les injustices sociales du monde du travail. Mais, il n'y a point ici de manichéisme. Olivier Gourmet, une nouvelle fois génial dans un rôle qui lui sied bien, celui du petit patron, n'est pas à priori négatif, il est juste, compatissant mais surtout impuissant. Le monde qui entoure Rosetta n'est composé que de fantôme, d'être à peine réels ou de personnes pusillanimes. Rosetta est le seul personnage à courir pour se changer, subvenir à ses besoins, proactive. Emily Dequenne, la révélation du film est remarquable, elle campe un personnage qui ne cherche pas à s'embellir mais juste survivre socialement et atténuer ses douleurs abdominales (règles douloureuses ou symboliques) comme signaux d'alertes. Gris, froid, terne le film est pourtant passionnant et d'une dureté implacable. C'est ce qui fait sa qualité majeure. La nature se réduit ici à des points d'eau vaseux, de la terre, des branchages en opposition avec des lieux totalement impersonnels. Rosetta, à l'image des courses répétitives de ses personnages et de ses poursuites en mobylette (une ultime scène poignante), laisse au cinéphile une douleur térébrante qui le ne lâche pas.
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