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gregOL69
19 abonnés
507 critiques
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1,0
Publiée le 19 décembre 2008
Un premier grand rôle au cinéma très remarqué pour E. Dequenne! Heureusement, parce qu'il n'y a presque que cela... Film social sans concession des frères Dardenne, il vous accroche (cas de la presse et du jury de cannes par exemple) ou vous dégoute (moi, par exemple)! Rosetta se veut tellement authentique, tellement réaliste qu'il en est fade! On voit bien les galères de Rosetta, certes... mais encore! En plus, il y a quelques anachronismes, qui font pas très sérieux! En résumé, exceptée la révélation d'E. Dequenne, d'un ennui rare!
Laid, d'une agitation inutile, totalement irréaliste, ce film ne peut probablement séduire que ceux qui ne connaissent rien à la précarité sociale réelle et s'extasient à la croire révélée de la sorte, avec pour grande originalité technique et esthétique, la caméra à l'épaule. Heureusement qu'il y a des Ken Loach, des Nicolas Silhol, des LJ Petit...
Palme d'or à Cannes, Rosetta est un film particulier, dont la forme et l'histoire ne plaira pas à tout le monde. Tout d'abord les réalisateurs ont choisi de filmer leur héroïne avec une caméra à l'épaule, peut-être par souci de réalisme. Cela donne un rendu assez moyen, le début étant vraiment peu lisible avec ces personnages qui bougent beaucoup, mais cela s'améliore par la suite. En ce qui concerne le parcours de Rosetta, il est extrêmement dur mais montré sans misérabilisme. Elle ne se lamente pas sur son sort, se bat pour trouver un travail stable et aider sa mère alcoolique, qu'il faut surveiller comme on surveille un bébé. Il est intéressant de montrer des gens réellement pauvres (les deux femmes vivent dans une caravane) qui se heurtent à l'impossibilité de trouver un travail, et ce malgré toute la volonté qu'elles peuvent y mettre. Le film dégage un grand sentiment d'injustice, d'autant plus que Rosetta devra subir la tentation du vol, du travail au noir et de la délation. Elle finira par céder à l'une des trois, et on comprend parfaitement son geste puisqu'on a vu tout ce qu'elle a vécu. Le film présente beaucoup d'idées de mise en scènes (les clients de la baraque à gauffre) et est servi d'excellents acteurs : Émilie Dequenne crève l'écran tant son personnage est fort et son jeu juste. Contrairement à ce qu'il pourrait laisser penser, Rosetta n'est pas un film déprimant, il montre au contraire tout l'espoir de cette jeune fille qui veut s'en sortir.
Ennuyeux, rosetta ne survit que grâce à la belle prestation de son actrice principale, qui était , faut il le savoir, une actrice non professionnelle avant ce long métrage.Pas le meilleur dardenne, de même que " l'enfant" d'ailleurs et, ironie du sort, ils ont été les plus récompensés alors que "le fils" aurait mériter bien mieux.
La palme d'or attribuée à rosetta paraît extrèmement généreuse voire pas méritée du tout au premier abord. Néanmoins après revisionnage de ce film , celui-çi semble se bonifier en partie grâce à un style se rapprochant du dogme danois finalement, à savoir absolument aucune sorte d'artifice. Ce style est bien plus complexe à mettre en oeuvre qu'il n'y paraît , et si les dardenne y excelle, c'est avant tout grâce à une direction d'acteur franchement exceptionnel. Sans cette capacité , ce style de film devient tout simplement d'un ridicule inégalé , et théatral au possible. La toute jeune emilie dequenne , non-professionnelle au moment du tournage de ce film, y est admirable de sincérité , avouons le , et suivre ses pérégrinations est loin d'être désagréable,malgré les passages pouvant sembler totalement inutile, et par conséquent, particulièrement ennuyeux .
La rage ! L’image bouge, secoue, défile, arrache une moitié de visage, des bribes de murs sales écaillés, une route grise, les caravanes en panne de voyage... Les Dardennes ne tournent pas pour les premiers rangs de la salle de cinéma… Pour apprécier le film, le comprendre, il faut prendre du recul… La rage. Courir. Chercher ! Pas de temps, pas de pause ! La société en offre t’elle à Rosetta ? De stage en stage avec à la clé un retour à « la dalle », jours de faim, jours d’errance, jours de quête d’un « vrai » travail… Rosetta est un Charlot qui n’amuse pas disent génialement les Dardennes ! Quand on est condamné à crever la bouche ouverte, rigole-t-on ? L’urgence ? Survivre et soutenir cette mère qui a déjà largué les amarres… qui picole et qui baise avec le premier venu pour survivre. Rosetta veut relever sa mère : elle l’engueule, l’épie. « Je »… « tu »… La nuit parfois elle voudrait dialoguer avec elle… Mais elle n’a que ses quelques mots, aucune possibilité d’exprimer son désir… « J’ai un travail » « tu as un travail »… Courir, solliciter, quémander. La rage, encore la rage… Ne pas être pris au piège comme un poison… Ne pas s’enliser, se noyer ! Obsession qui aliène la perception des autres ! Comment s’en sortir quand il faut chaque jour réenfiler les bottes du ghetto ! L’humiliation génère l’injustice… Voit-elle Riquet ? Lui tendra t’il/elle la perche ? Lui il est à ses côtés… aussi pauvre en mots qu’elle l’est ! Trahison ! La rage encore la rage… Le remord confondu avec les vrombissements d’une mobylette que ne masquent pas quelques demi-sourires commerciaux… Retour. Les bottes. La mère est encore là, écroulée ! Il faut la trainer… La rage fait place au désespoir. Stop le boulot ! Sifflement du gaz dans la caravane. Mais la bouteille de gaz est vide ! Vite en finir, aller en chercher une nouvelle… Calvaire … La chute. Les pleurs.………Enfin! Et puis une main tendue ! Film improbable et totalement nécessaire! Ici le mot "génie" n'est pas galvaudé!
Je n'en doute plus, les critiques de cinéma et les spectateurs vivent dans 2 mondes parallèles. Rosetta est un film ennuyeux et inutile, je ne peux pas comprendre qu'il ait remporté une palme d'or a Cannes...! De plus, on a l'impression qu'il ne se passe pas une seule chose heureuse pour cette pauvre Rosetta. snif, on pleure tous pour elle ! (tu parles...) Du "cinéma d'auteur" qui donne la nausée. Il n'y a rien a faire, j'aime pas les films des frères Dardenne...
on apprend plein de trucs dans ce film avec moult DETAILS: enfiler des bottes, fermer une baraque à gaufres, faire les gaufres, les doses pour la pâte à pain et pour la pâte à gaufre, porter une bouteille de gaz ( vide et après pleine ! ), ne pas payer son loyer en faisant une gâterie au proprio, pêcher la truite avec une bouteille de jupiler c'est cool, inhabituel, mais finalement........... très chiant.
L'arnaque scénaristique 100 % décomplexée. Bien emballé dans le moule ultra cliché du film """réaliste""" (pas de musique, décor naturel, lumière plate, caméra au poing, etc.), le film déroule le scénario d'un court-métrage - comprenant 5 scènes "choc" de 4 mn - sur 1 H 30. Par quel miracle ? En filmant toutes les actions sans intérêt de manière complète et avec force détails. Je range l'argent dans la caisse de ma boutique - 1 mn 30 - Je me fais des oeufs à la coque - 5 mn - Je ferme ma boutique - 2 mn 30 - etc, etc,. Et quand on n'a plus d'idées, l'héroïne se balade d'un point A à un point B, avec à chaque fois le trajet complet ! Palme d'Or, sérieusement ???
Dites moi que c'est une blague ! Ce film a reçu la palme d'or à Cannes ? Dans ce cas, je ne comprends plus le mot "cinéma". Ce côté néo néo réalisme donne un côté original dans le sens où on a l'impression que c'est montré, et non filmé. On nous fait croire qu'il n'y a pas de mise en scène, pas de montage ou de raccord. Mais voilà, c'est ça le problème, au début, ça fait un peu mal à la tête, voire beaucoup, ça tremble sans arrêt, on ne voit pas très bien les événements. Ensuite, ça donne un côté sympa, on est vraiment à côté de Rosetta, donc on est au coeur de l'action. Mais ce côté sympa dure que quelques minutes, parce qu'après, j'avais envie d'arreter. On nous montre sans arrêt la même chose, au niveau de l'histoire c'est un cycle, les événements se répètent, comme si on nous montrait le quotidien de Rosetta. Au niveau des plans, toujours la même chose, les gros plans sur Rosetta, à aucun moment, on peut voir 2 mètres plus loin que Rosetta. Cela me donnait l'impression d'être complétement enfermé. Peut-être les frères Dardenne ont voulu nous dire que Rosetta était enfermée dans une vie qu'elle ne pouvait s'échapper. Pour finir, je dirai que ce film ne m'a pas vraiment passionné, ni dans l'histoire, ni dans la mise en scène.
Les frères, j'en redemande. Ce cinéma de proximité me plait, les sujets abordés également. Bien que n'ayant visionné que deux de leurs films, j'ai le sentiment que je pourrais choisir n'importe lequel de leur carte de visite, je serai conquis dans la mesure où cette griffe si palpable dans rosetta et l'enfant s'y retrouve. Une chose est sûr, les frangins savent manier une caméra, ils savent créer un mystère en choisissant leurs cadrages, ils savent narrer leur protagoniste sans mot mais bien sur base du contexte dans lequel il vit. Dans un film des Daedennes, chaque séquence est minutieusement découpées pour mieux nous laisser profiter du moment, l'action raconte, les silences également. Bref, ils nous démontrent qu'une scène simple dans sa conception peut-être très riche dans sa signification.
Si Jean-Pierre et Luc Dardenne donnent vie et âme à cette boule de nerfs nommée Rosetta, on finit par se sentir un peu pris en otage par tant d'excès de littéralité.
La révélation d’Emilie Dequenne Voir Rosetta, si seule et si forte, se battre, s’accrocher pour vivre Avoir envie de la voir s’en sortir Filmer une histoire ordinaire, comme dans la réalité La technique du sèche cheveux pour soulager les douleurs des règles (à essayer!)