Avis sur Summer in February

Un film biographique sur Alfred Mennings un peintre reconnu que je ne connaissais pas et ce n'est pas avec ce film là que je vais en savoir plus, j'ai l'impression de ne rien avoir appris sur lui ou sur son travail car dans ce film c'est surtout le triangle amoureux qui est mis en avant au dépend du reste puis de toute manière vu le résultat laborieux ça ne me donne pas envie d'en savoir plus.L'histoire se déroule il me semble près des cotes britannique, le cadre est agréable idéal pour la poésie ou la peinture voila les seules choses de positif dans ce film c'est peu mais il faut en dire quand même avant de dire ce qui va pas. Ce film est tout simplement ennuyeux au possible il n'y a aucun rythme, l'histoire d'amour est complètement plate et inintéressante bien que ça soit une histoire vraie. Les acteurs sont bien fades et ont du mal à faire passer une quelconque émotion dans leur jeu donc autant dire que voir ce film jusqu'à la fin a été un vrai supplice. Ce n'est que mon avis faites vous le votre on ne sait jamais.

Ce film n’est pas sorti en France et maintenant que je l’ai vu je comprends un peu pourquoi. Il traite du trio amoureux - c’est donc un drame - entre le peintre A.J. Munnings et sa femme et son meilleur ami. Ce type d’histoire n’est pas nouveau pour ne pas dire que c’est presque un cliché du drame romantique. Si l’on excepte le fait que ce soit basé sur une histoire vraie et que cela vous permette de faire connaissance avec Munnings peintre du début du siècle spécialiste de la peinture équestre et des scènes rurales et grand pourfendeur du modernisme en peinture (merci Wikipédia !), le film se révèle assez anecdotique dans son intrigue, peu subtile d’ailleurs, et classique voire plan-plan dans sa réalisation. L’interprétation est solide comme l’est toujours l’interprétation à l’anglaise. Mais pour le spectateur, sans s’ennuyer, le film n’en est pas pour autant très passionnant et si l’on est vaguement distrait par ce ménage à trois qui ne dit pas son nom, on se dit que finalement on aurait pu profiter de cette une heure trente-sept pour découvrir un film plus intéressant. Si les drames amoureux sont votre madeleine de Proust, vous passerez un moment agréable devant ce film (quoique peu marquant), sinon ne vous attardez pas sur lui il ne le mérite pas vraiment. À vous de voir.

Il y a très longtemps, au début du vingtième siècle, croyez-le ou non, chanter du Maître Gims dans une émission de télé-réalité n'était pas la finalité vitale d'une partie de la jeunesse. Non, à cette époque, entre deux verres de whisky et d'absinthe, celle-ci se réunissait en groupes d'artistes bohèmes pour écrire, déclamer par coeur des vers et peindre à peu près tout ce qui bougeait afin d'acquérir la renommée à laquelle elle se croyait destinée. Bref, on savait s'éclater, quoi !

Un beau jour, la jeune Florence Carter-Wood emménage dans une de ces joyeuses colonies d'intermittents du spectacle située dans les Cornouailles. La communauté est "dirigée" par le (bientôt) célèbre peintre Alfred Munnings et le domaine sur lequel elle se situe appartient à un riche propriétaire terrien (et accessoirement soldat), Gabriel Evans. Le souci c'est que Florence a le physique d'Emily Browning et, forcément, elle va faire tourner la tête aux deux bonhommes qui n'avaient rien demandé à personne.
Le soldat à l'épaule solide et rassurante (Dan Stevens) ou l'artiste torturé et volage (Dominic Cooper) ? Ce sera LA grande question sentimentale qui animera le coeur de Florence et, telle une ânesse de concours, elle fera bien évidemment le mauvais choix qui la conduira aux pires malheurs.

Ben oui, les enfants, "Summer in February", c'est du grand mélodrame pur jus (il y a même des balades à cheval sur la plage, la preuve que ça ne rigole pas !) avec autant de clichés que de morceaux de violons pompeux. Le label "A True Story" dès le générique d'ouverture n'y fera rien, ce triangle amoureux prévisible comme la mort alignera toutes les situations les plus convenues du genre jusqu'à parfois friser la parodie. La sauce arrivera quelques fois à prendre grâce aux trio d'acteurs (jolie alchimie entre Browning et Stevens, dommage qu'ils passent les 3/4 du film à se regarder en chiens de faïence) mais, hormis le contexte socio-culturel si propre à ce moment du vingtième siècle, "Summer in February" n'aura tellement rien de neuf à proposer qu'il donnera l'impression d'avoir déjà été visionné une bonne cinquantaine de fois au bout d'à peine un quart d'heure.
À oublier, il y a tellement mieux dans le genre !

Summer in February raconte l'histoire d'un amour tragique entre un peintre, un soldat, et une femme aspirant à devenir artiste. En toile de fond, la mer et ses falaises, celle-ci représentant bien cette histoire, tantôt calme, tantôt agitée.

J'ai vu récemment ce film et je l'ai bien aimé. Le scénario est touchant et le décor de celui-ci est rempli de poésie. Il me fait penser au roman Rebecca de Daphné du Maurier. Il est vrai que le jeu d'acteur est, par moment, assez fade et manque de réalisme; mais et on se laisse emporter par cet amour tragique malgré peut-être quelques longueurs. On découvre aussi dans cette oeuvre un célèbre peintre du XX ème siècle se nommant Alfred Munnings.