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Freakin Geek
247 abonnés
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3,5
Publiée le 22 août 2014
En 2004, le réalisateur Fabrice Du Welz réalisait son premier film Calvaire. Un film d'horreur original et ambitieux pour une production française à une période où le cinéma français était encore assez frileux pour sortir des films de genre. Quatre ans plus tard, il revenait avec Vinyan un thriller flirtant avec l'horreur, qui démontrait les talents d'un metteur en scène possédant un vrai univers. Il aura fallu pourtant attendre encore six ans pour découvrir son troisième long métrage Colt 45 qui sort au cinéma cet été.Tireur émérite, Vincent préfère rester loin du terrain en officiant en tant qu'armurier et instructeur de tir. En remportant un prestigieux concours de tir international, il va recevoir de nombreuses propositions pour rejoindre des troupes d'élite. Mais le jeune homme a un autre projet, celui de fabriquer des balles de 45 aux dégâts impressionnants. Au même moment, il fait la rencontre de Milo Cardena avec qui il va vite regretter d'avoir sympathisé.Etre réalisateur de films de genre n'est pas chose aisée en France et le réalisateur Fabrice Du Welz en a souvent subi les conséquences. Tourné en 2012, Colt 45 était initialement prévu pour la fin d'année 2013 avant d'être repoussé au mois d'août 2014, comme si la Warner voulait discrètement s'en débarrasser. Pourtant, Ce troisième long métrage n'a rien d'honteux et devrait satisfaire tous les fans de polars.C'est Fathi Bediar, un journaliste à Mad Movies spécialiste du genre, qui a écrit l'histoire de Colt 45. Ce film s'inscrit clairement dans la vague initiée par Olivier Marchal avec 36, Quai Des Orfèvres ou la série Braquo qui a définitivement donné de nouveaux codes plus sombres au polar à la française. Il est en plus produit par Thomas Langman a qui l'on doit la production du diptyque Mesrine réalisé par Jean-François Richet.Colt 45 décrit le monde corrompu des brigades de police, soulignant le fait que la barrière entre le bien et le mal est vraiment fine. Le personnage du film est comme un apprenti Jedi de Star Wars attiré par le bon coté de la force mais toujours courtisé par le coté obscur jusqu'au jour où il se fait piéger et sombre malgré lui du coté obscur comme Anakin Skywalker. Une descente aux enfers semé de cadavres ou les rebondissement sont très nerveux même si certains font un peu cliché et attendus.Si le genre de Colt 45 est très différent des précédents films de Fabrice Du Welz, le réalisateur semble cependant parfaitement à l'aise dans cet exercice. Il nous livre des scènes d'actions nerveuses vraiment impressionnantes comme celle au début du film du concours de tir et un univers sombre pas forcement réaliste mais qui contribue bien à l'ambiance nécessaire pour cette descente aux enfers. Pas de temps morts dans ce film qui va a l'essentiel pour seulement 1h25.Le rôle de Vincent est tenu par Ymanol Perset, un acteur encore peu connu mais déjà bien rodé à cette nouvelle vague de polars avec le film Le Monde Nous Appartient et la série Engrenages. Gérard Lanvin joue son mentor qui l'a élevé à la mort de son père, un rôle qui ressemble à beaucoup d'autres déjà tenus par le comédien qui semble désormais ne quasiment plus quitter son costume de flic. Pareil pour JoeyStarr qui semble avoir pris gout à la police après des années de révolte. On retrouve aussi d'autres têtes bien connus du genre et forcement Philippe Nahon incontournable figure du cinéma de genre.Curieux mélange scénaristique entre les oeuvres d'Olivier Marchal et l'univers de Star Wars. Colt 45 est un polar loin d'être original mais qui se regarde avec intérêt grâce à un coté sombre et désespéré. Nul doute que les fans de Braquo devraient être largement séduit par le long métrage de Fabrice Du Welz alors pourquoi bouder son plaisir. Si Warner avait vraiment cru en ce projet, nous aurions pu voir apparaître une véritable franchise mais sa sortie discrète en plein mois d'août semble déjà condamner le film à un succès d'estime.
Le film n’est pas mauvais, il est même assez bon mais on sent que quelque chose a cloché durant sa fabrication et et/ou sa distribution. En effet, il sort de manière totalement anodine en plein été sans aucune promotion et semble avoir été trituré dans la salle de montage. Désaccord entre le réalisateur et les producteurs ? Projections test désastreuses ? Patate chaude à laquelle le distributeur ne croyait plus ? Mystère. Dommage car on sent constamment ce qu’aurait pu être le film s’il avait été plus long, plus fouillé et plus extrême. Et le bide est assuré avec une telle sortie, un vrai suicide commercial. Pourtant la noirceur et le nihilisme de « Colt 45 » fait plaisir à voir. Les polices et leurs dirigeants sont décrits comme de véritables pourris à tel point qu’on se demande qui sont vraiment les méchants. Fabrice du Weltz perpétue le côté malsain, pessimiste, limite glauque de ces deux précédents long-métrages « Calvaire » et « Vinyan » passés inaperçus malgré leurs qualités et leur originalité. Et ce côté sombre se retrouve autant dans les images saturées de filtres foncés et toujours dans le gris que dans l’ambiance mortifère et désincarnée. Aidé par une bande-son adaptée et soignée, c’est là que le film marque le plus de points. Aucune concession n’est faite : les protagonistes sont tous plus ou moins vendus ou mauvais. Mais l’intrigue est parfois opaque et les personnages peu développés (mention à celui d’Alice Taglioni), on sent que des coupes ont été effectuées. On a entre les mains le squelette d’un possible must du polar français, sortant des sentiers battus. C’est frustrant mais en l’état ça reste assez choc et percutant pour que l’on soit indulgents et qu’on y prenne du plaisir notamment grâce au trio d’acteurs principaux dominé par la révélation du jeune Ymanol Perset.
C'est un film que je suivais du coin de l’œil depuis quelques temps. Le casting, le réalisateur et les scénaristes (deux anciens de Mad Movies), le thème, et puis, et puis, et puis...Rien. Un film qui met deux ans avant de sortir, un réalisateur qui en boude la promo, pour finalement une sortie en catimini lors de l'été 2014. J'ai cherché tout de même quelques interviews du réalisateur qui accuse la production (Langmann) d'avoir fait le film dans son dos et les acteurs (principalement Lanvin et JoeyStarr) de s'être comporté comme des divas. Bon. On ne saura jamais qui a raison et qui a tort (après quand je vois comment Langmann a détruit Astérix en 2008, je me dis que bon Du Welz dit peut-être vrai) mais ce qui est sûr c'est que celui qui en a pâti c'est le film. 50 000 entrées ce qui le place immédiatement aux côtés du Baltringue de Lagaff et de Tricheuse de Jean-François Davy au titre du plus gros plantage de ces dernières années. Pourtant des polars comme ça, moi j'en voudrais bien toutes les semaines. Le film traite de la guerre que se livre la BRB et la BRI, un peu comme 36 Quai des Orfèvres d'Olivier Marchal bien que d'après le réalisateur le but n'était pas de s'en approcher. Le film est noir, violent, comme un café serré, le scénario machiavélique à souhait et c'est ça que j'aime. Bien que je m'attendais plus à un duel entre ces deux forces de la nature que sont JoeyStarr et Gérard Lanvin, c'est plutôt le quatrième acteur dans la liste du générique, Ymanol Perset, qui porte le film sur ses épaules. Si la prod' avait permis au film de se faire correctement, il aurait pu être un des polars de l'année en France et être un peu plus qu'un bide.
En voyant certaines critiques plutôt assassines et d'autres plus tempérées, ça m'a donné envie de voir ce film. "Colt 45" est plutôt bien réalisé, l'histoire nous tient en haleine et les acteurs sont convaincants. Le jeune Ymanol Perset est très crédible face à Gérard Lanvin, Joey Starr et Simon Abkarian, on suit son calvaire...comment va-t-il s'en sortir ?
Un rythme bien élevé, qui arrive à sauver à lui seul arrive ce film. Car pour le reste, comme le jeu d'acteur ou bien la crédibilité de l'histoire, il n'y a pas grand chose à sauvegarder. La pilule est bien trop grosse pour arriver à passer sans encombres...
le film subit un mauvais scénario, mal écrit et illogique,un Ymanol Perset qui joue extrêmement mal, et un Gérard Lanvin qui peine malgré son talent a e^tre convaincant dans son personnage mal écrit. Bref, Colt 45 nous fait regretter les films d'olivier Maschall. Et les personnes qui s'attendaient à un film avec Joeystarr : ce dernier n'est present que dans 3 ou 4 scènes.
L'idée de départ est bonne mais l'ensemble est un peu bâclé autant dans le scénario que dans les dialogues. Ça reste divertissant grâce surtout à la durée du film, 1h20.
Un solide polar, tendu et nerveux qui s'appuie un excellent casting. Le film est rythmé et les scènes d'action très réalistes. Un très bon moment de cinéma.
Sur un scénario somme toute original, tout ce beau monde de la police plus ou moins secrète se démène, tue et fait ses petites affaires. Un spectacle à suspense, un certain point de vue de la guerre des polices, des personnages qui se tiennent, et un survol d'une réalité quelque peu appuyée, mais crédible. Un moment agréable à passer. Joe Starr doit faire attention à sa ligne, il commence à prendre du bide.
Franchement pas dégueu ce petit polar. Même s'il n'a rien d'exceptionnel , ca se suit facilement parce que bien rythmé, bien joué (un peu caricatural parfois quand même) et scénario pas trop débile ni trop incohérent. L'ambiance est très sombre et vous plonge dans cette gueguerre entre deux services de Police. Le final qu'on attend pas vraiment aura comblé ma satisfaction. J'ai passé un bon moment.