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    Barbara
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    3,6
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    179 critiques spectateurs

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    JCOSCAR
    JCOSCAR

    116 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mai 2012
    Barbara est un drame sur l'époque deux Allemagnes. Ce film montre la pression et l'oppression qui est faite sur une personne pendant la dure période de l'Allemagne coupée en deux.
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2012
    Lorsque, il y a 3 ans, étaient sortis "Yella" et "Jerichow", deux films de Christian Petzold, le doute n'était pas permis : ce réalisateur était à coup sûr un des chefs de file du nouveau cinéma allemand, voire, tout simplement, LE chef de file. Depuis cette date, on s'impatientait un peu d'être confronté à une nouvelle œuvre, histoire de confirmer cette impression si forte. Arrive "Barbara", Ours d'argent du meilleur réalisateur au dernier Festival de Berlin. Meilleur réalisateur mais pas meilleur film ?! Eh bien, pour une fois, on souscrit à ce palmarès. En effet, la réalisation de ce film est absolument parfaite : cadrages, montage, mise en scène, direction d'acteurs, il n'y a strictement rien à redire sur cette partie technique du film. Pourquoi alors ressort-on du film avec une impression mitigée ? Tout simplement parce que cette réalisation techniquement parfaite est par ailleurs très froide et on ne ressent que très rarement l'émotion que le sujet devrait générer. Il est probable que cette sécheresse a été recherchée par le réalisateur, l'action du film se déroulant dans l'Allemagne de l'Est en 1980, un lieu et une époque ayant la réputation d'une grande tristesse. Le problème, c'est que Christian Petzold a envoyé le cochonnet un peu trop loin en la matière. Au final, "Barbara" se voit comme un film bien documenté, très intéressant sur le fond, très réussi sur la forme, mais en manque d'âme, en manque de chaleur humaine.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2012
    1980. RDA. Barbara, chirurgien, a un fiancé à l'Ouest -un homme d'affaire, et pour le rejoindre, elle a demandé un visa de sortie. En guise de réponse, elle est envoyée dans un petit hôpital, très provincial, très loin, au bord de la mer Baltique. La Stasi est omniprésente. Dans l'appartement qu'on lui a assigné, une bignole peu avenante a l'oeil sur elle. Une sortie suspecte, et Schütz débarque avec ses sbires, met l'appartement sens dessus dessous, en attendant la visite de la flicquesse qui pratiquera la fouille intime. C'est un univers cauchemardesque -mais qui s'inscrit, en même temps, au sein d'une vie campagnarde et paisible...

    Barbara veut partir, et elle se méfie de tout et de tout le monde. En particulier du médecin chef, André, plutôt séduisant pourtant, avec une bouille de bon nounours (Ronald Zehrfeld). Il essaye d'être gentil, elle pense qu'il veut la piéger. Il ne nie pas avoir de bonnes relations avec la Stasi. Arrivé dans cet hopital après un problème de faute professionnelle, il n'a pas le choix -de toutes façons. Et puis, on découvre qu'il soigne la femme de Schütz qui se meurt d'un cancer -courte scène qui permet tout à coup de donner à un salopard un visage humain. Mais, est ce qu'il l'espionne? Est ce qu'il est aussi chargé de l'espionner?

    Au cours de brèves rencontres clandestines avec son amant, un plan d'évasion est mis sur pieds. En même temps, il y a dans le charme d'André quelque chose qui pourrait la troubler et la retenir -si elle se laissait aller à lui faire confiance. Mais non. Une autre chose qui pourrait la retenir, encore, c'est l'attachement aux malades, en particulier Stella, une gamine en rupture de tout qui ne cesse de s'enfuir de la maison de redressement où elle est enfermée. La fin ne manque pas d'inattendu -mais chut. On peut dire que c'est vraiment une jolie fin.... La belle Nina Hoss incarne très bien ce bloc de dureté, de paranoïa qu'est Barbara.

    Ce que l'excellent film de Christian Petzold nous montre, c'est la perversité de ce système où tout le monde se méfiait de tout le monde. C'est le règne du mensonge. Mais, les histoires de l'Est avaient souvent pour cadre des grandes villes, noirâtres et lugubres. La Stasi à l'oeuvre au fin fond de la province, c'est quelque chose de neuf. Enfin, c'est un film à voir, absolument pour sa densité, son intelligence, et aussi ses acteurs.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2012
    S’il n’a certes pas complètement oblitéré la mélancolie d’une époque révolue, Christian Petzold, réalisateur phare de la nouvelle école de Berlin, a d’abord souhaité monter son film autour de la contagion par un pouvoir policier et autoritaire du sentiment amoureux. Comment la beauté, l’amour et la liberté sont galvaudés et empoisonnés par l’atmosphère délétère et de méfiance généralisée qui règne alors. Le réalisateur de Jerichow ne voulait pas non plus montrer une nation opprimée, ni alourdir l’ensemble de symboles inutiles et par trop signifiants. Nous sommes davantage dans les non-dits, la signification des gestes ébauchés (un sourire, un regard plus appuyé, un frôlement). Malgré le bel été baigné de splendides couleurs – la photo de Barbara est particulièrement soignée – l’ambiance glaciale est palpable : raide et froide, Barbara se tient constamment sur ses gardes, ne se livre pas et accomplit sa tâche au sein de la clinique comme une automate. Son existence est rythmée par la répétition : rendez-vous clandestins avec Jörg, visites d’inspection de l’agent Klaus Schütz, travail à l’hôpital. Sans scène violente, ni éclats de voix ou atteintes physiques, Christian Petzold réussit néanmoins à restituer une époque gangrénée par le doute et le soupçon s’insinuant au cœur des rapports entre des êtres qui les transforment en duels.
    Entre politique et amour, Christian Petzold conserve un équilibre fragile, construisant une œuvre singulière, quasiment en mode mineur, au travers du portrait de deux personnages concentrant en eux toute la complexité d’une époque de coercition et de compression mentale.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 mai 2012
    Film minimaliste, un peu trop. Le regard de Nina Hoss compense le manque de dialogues qui auraient servi à caractériser un peu plus les personnages. Le manque de moyens financiers handicapent aussi la narration du film. Très peu de décors souvent réutilisés appauvrissent les rencontres des protagonistes. Au bout du compte, c'est un film faussement intelligent au scénario prévisible dont les seuls bonus sont les années 80 et l'Allemagne de l'Est.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mai 2012
    Un film plein de tension vers un dénouement qu'on attend jusqu'à la dernière minute. L'actrice d'une grâce et d'une fine élégance dans ce monde hostile, anxiogène qui emprisonne les êtres nous émeut par son jeu tout en retenue et en émotions maîtrisées. Le malheur plus grand que le sien la trouble et l'entraîne à l'acte altruiste . Un bel hommage à l'humanité qui partout et en toutes circonstances sauve la noirceur du monde.Sobre et remarquable sur le climat de l'Allemagne de l'Est.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mai 2012
    Très beau film , l’histoire d’une médecin en RDA en 1980 , dans une petite ville au bord de la Baltique , où elle a été mutée suite à demande pour un passage à l’ouest , son ami Ouest Allemand fomente une tentative d’évasion , l’héroïne Barbara interprétée par Nina Hoss, sublime et mystérieuse , se méfie de son entourage , qui sont tous des agents de la stasi en puissance , où tout le monde espionne tout le monde , elle se méfie surtout de son médecin chef André qui voudrait avoir entamer une relation amoureuse . Le film rappelle « la vie des autres » avec cet atmosphère anxiogène , mais alors que la vie des autres se déroulait dans un Berlin Est triste et gris , Barbara se déroule dans à la compagne fleurie avec des chants d’oiseaux , le vent , la mer . Mise en scène sans effet subtile
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mai 2012
    A la vue du trailer on peut craindre un nouveau film allemand incompris du spectateur ayant pourtant glané l’ours d’argent de la mise en scène.
    Que nenni ! Le scénario est simplement haletant, le film somptueux et l’Allemagne de l’Est retranscrite de manière plus que réaliste.
    Christian Petzold nous présente une belle histoire romantique complexifiée par un désir d’exil vers l'autre côté du rideau de fer. L’absence quasi absolue de musicalité ne gâche rien quant au lyrisme du film présent dans de manière omniprésente. Bien que certains pourront noter quelques longueurs, le spectateur peut être totalement envoûté et s'évader de son quotidien hexagonal en apprenant par un regard différent à La Vie des Autres la vie en RDA.
    jbal
    jbal

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2012
    Le thème du sacrifice de soi dans la froideur et paranoïa de l'Allemagne de l'Est à travers une jeune médecin interprétée remarquablement bien par Nina Hoss.
    Ni de pathos ni d'effusions, mais montrer l'humain ds ce qu'il a de plus beau et de rare dans notre petit monde actuel. Magnifique!
    Film très proche et complémentaire à 'La vie des autres', on passe du héros, produit du système, à celui de rebelle au système (En ne perdant pas de vue que la dénonciation du régime Est-Allemand est secondaire au thème précédemment évoqué).
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 249 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2015
    Ce sont de petits indices qui, peu à peu, nous font comprendre que Barbara le nouveau médecin nommé dans cet hôpital d'une petite ville de province de l'Allemagne de l'Est, vit une relégation imposée par un régime paranoïaque. La force de ce film dont la grisaille et la morosité sont en harmonie avec l'absurdité et l'horreur du quotidien des citoyens de l'Allemagne communiste des années 80 réside dans ces petites notations qui nous font comprendre progressivement la profondeur de ce drame. Avec beaucoup de talent, Nina Hoss en Barbara qui aspire à fuir en Occident et Ronald Zehrfeld en un André complexe dont on ne sait pas vraiment s'il est le complice ou la victime consentante du régime, jouent le jeu complexe et pudique de la séduction d'abord professionnelle puis probabalement sentimentale qui les entrainera au delà des limites qu'ils voudraient s'imposer. Après "la Vie des Autres" qui nous avait donné un fort goût d'amertume pour avoir ignoré ou au moins relativisé l'horreur de ce régime dictatorial à quelques centaines de kilomètres de notre petite vie confortable à l'ouest, ce film est une piqure de rappel salutaire.
    Sur le plan cinématographique, le réalisateur manque un peu d'ambition et la linéarité du récit, la couleur bleutée des images, le jeu volontairement morne des acteurs, les paysages désolés et venteux finissent par nous inspirer un poil de l'ennui qui devait être le quotidien de ces Allemands à la fois prisonniers et acteurs de leur propre dictature.
    bzmayabz
    bzmayabz

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mai 2012
    Génial, intelligent, fin, suspens jusqu'au générique, il vaut bien "la vie des autres" qui est à voir aussi. L'actrice principale de "Barbara" est remarquable, belle et sensée, porteuse de tant d'émotions et de ressentis bien plus qu'une actrice de comédie américaine monolithique !!! Courrez y !!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 mars 2013
    Un beau film sur une période sombre de l’histoire allemande. Tout en délicatesse, le réalisateur parvient à nous faire rentrer dans l’univers assez dur de cette femme, magnifiquement interprétée par Nina Hoss.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    79 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2012
    J'ai apprécié la complexité décrite, entre l'histoire de chaque individu et un "système" qui broie la personne.... Tout le monde surveille tout le monde et pourtant, tout reste possible... Les choix sont là devant nos yeux.... On peut bâtir le projet de retrouver ailleurs, la LIBERTÉ ! On peut aussi tisser patiemment, des liens de confiance, de tendresse.... Il reste possible de se réaliser, dans ce qu'on fait pour l'autre, quelqu' il soit. Peut-on se sentir plus utile qu'en soignant, même son ennemi ? Christian Petzold installe son film, dans une tension qui ne nous lâche pas. Si le personnage de Ronald Zerhfeld imprime un peu de bienveillance et de tendresse, Nina Hoss reste sur ses gardes...... Deux beaux personnages....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 mai 2012
    Ce film, remarquablement interprété, témoigne avec subtilité d'un régime persécuteur où la dimension humaine se trouve lourdement écrasée. Les décors, tout comme Nina Hoss, magnifiquement froids, reflètent l'hostilité insupportable de cette Allemagne de l'Est à bout de souffle, où chacun s'épie pour mieux se protéger. Quoi de plus normal alors, que l'amour se dissimule sous la méfiance.
    L'avenir dramatique de cette femme, filmé avec une lenteur justifiée mais qui pourra déplaire à certains, est à aller contempler au plus vite.
    César D.
    César D.

    36 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2012
    c'est un bon film compte tenu du sujet, qui est très austère, mais je me suis quand même un peu ennuyé.
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