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Votre avis sur Barbara ?
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Après avoir vu "La vie des aures" et "Goodbye Lenin", il est sur que Baraba est beaucoup moins touchant. Un film réaliste, des scènes d'une dureté impressionnante... Christian Petzold réussit à nous mettre derrière les murs, avec sa Barbara, mais sans vraiment nous émouvoir. Pas mal.
J'ai apprécié la complexité décrite, entre l'histoire de chaque individu et un "système" qui broie la personne.... Tout le monde surveille tout le monde et pourtant, tout reste possible... Les choix sont là devant nos yeux.... On peut bâtir le projet de retrouver ailleurs, la LIBERTÉ ! On peut aussi tisser patiemment, des liens de confiance, de tendresse.... Il reste possible de se réaliser, dans ce qu'on fait pour l'autre, quelqu' il soit. Peut-on se sentir plus utile qu'en soignant, même son ennemi ? Christian Petzold installe son film, dans une tension qui ne nous lâche pas. Si le personnage de Ronald Zerhfeld imprime un peu de bienveillance et de tendresse, Nina Hoss reste sur ses gardes...... Deux beaux personnages....
Je ne sais pas si c'est moi, mais je me suis terriblement ennuyée et ce film m'a procuré aucune émotion, sauf une : l'attente de l'intrigue pour
enfin comprendre le réel intérêt de ce film. Dommage.
enfin comprendre le réel intérêt de ce film. Dommage.
Barbara est remarquable car le film arrive à maintenir tout du long cette légère tension, cette inquiétude sourde, cette angoisse parfois, que devaient ressentir les résistants au système communiste de l'Allemagne de l'Est, même dans les actes les plus anodins de la vie. Comme dans beaucoup de dictatures, le quotidien paraît anodin et presque normal, tant que qu'aucune initiative individuelle n'est prise et qu'aucune pensée personnelle ne risque de transparaître. Mais dès qu'un individu dévie de la trajectoire tracée par le pouvoir, les voisins, les collègues et mêmes les amis sont un danger. Et la solitude s'installe avec le désir de partir. A moins que...
Ce film est centré sur un médecin est-allemand l'éponyme Barbara. Elle travaillait auparavant dans le prestigieux hôpital de Berlin mais a été transférée dans un petit hôpital rural pour des raisons qui ne sont pas immédiatement évidentes. Mais il est clair qu'elle a fait quelque chose que le régime n'a pas approuvé. Tout en travaillant à l'hôpital il devient clair que la Stasi la surveille de près son patron en sait clairement plus sur elle qu'on ne s'y attendrait et quand elle disparaît de leur surveillance elle reçoit une visite moins que subtile de la Stasi. Nous apprenons plus tard qu'elle a été punie pour avoir demandé l'autorisation de quitter le pays et qu'elle n'a pas renoncé à son intention de partir. Nous voyons qu'elle est un médecin attentionné et compétent exactement le type dont l'hôpital a besoin. Elle diagnostique un cas de méningite que d'autres ont manqué et se rend compte plus tard qu'un autre patient a besoin d'une opération urgente. Pendant ce temps elle se rapproche professionnellement de son supérieur le Dr André Reiser même si elle soupçonne qu'il informe pour la redoutable Stasi. Au fur et à mesure que le temps passe et que le jour de son évasion vers l'ouest approche elle doit décider entre la liberté en Occident et rester à l'hôpital où ses compétences sont nécessaires. L'histoire est racontée avec une touche étonnamment légère compte tenu du sujet les scènes de Barbara à vélo à travers la campagne sont bucoliques. Nina Hoss porte l'histoire en tant que Barbara mais est habilement soutenue par Ronald Zehrfeld qui a joué le Dr Reiser et Rainer Bock qui joue le sinistre officier de la Stasi Klaus Schütz. Bien qu'il y ait peu de violence réelle il y a le sentiment qu'il y a un réel danger pour Barbara surtout lorsque la Stasi fouille son appartement et de manière plus inquiétante son corps. Le dilemme de savoir si elle essaiera de s'échapper ou non est bien décrit et sa décision finale est représentée de manière crédible. Dans l'ensemble je pense que ce drame allemand vaut la peine d'être regardé il n'est peut-être pas rapide mais il est toujours captivant...
LBDC
« Il flotte comme une attente permanente dans Barbara, un certain ennui rendant bien la position de ces personnages qui trament dans l’ombre leur départ. » Diane
Actrice fétiche de Christian Petzold, Nina Hoss se trouve pour la quatrième fois derrière la caméra du cinéaste. Nous sommes en 1980 et le mur de Berlin est toujours d'actualité. Barbara, une femme médecin, va se retrouver mutée dans un petit hôpital de campagne après avoir été soupçonnée de vouloir passer illégalement en RFA. À priori froide et taciturne, celle-ci est sur tous les plans et hante la pellicule par son magnifique jeu d'actrice, campée par une apparente sobriété qui cache un profond chagrin. Alors que la STASI la surveille toujours, on éprouve dans ce film un climat d'angoisse voire de terreur. À chaque fois qu'une voiture passe ou qu'un bruit se fait entendre dans sa rue, Barbara frémit car elle n'a pas abdiqué. En effet, elle souhaite toujours passer en Allemagne de l'Ouest et compte sur l'aide de son compagnon pour y arriver. Mais sa rencontre avec un médecin (représentation de l'homme parfait) va venir bouleverser ses certitudes. La mise en scène va justement tout faire pour traduire ce sentiment d'hésitation et de perplexité. Petzold prend donc le temps pour faire bouger ses personnages ainsi que les faire parler. Les scènes, assez répétitives, ont un rythme très lent, où la narration se ballade entre l'appartement, l'hôpital et le chemin qui les sépare. On comprend bien la volonté du réalisateur à restaurer une ambiance froide dans cette Allemagne des années quatre-vingt, mais il risque malheureusement de perdre les spectateurs en route à cause de cette austérité. Dommage car la performance de Nina Hoss, elle, est indéniable.
Un beau film sur une période sombre de l’histoire allemande. Tout en délicatesse, le réalisateur parvient à nous faire rentrer dans l’univers assez dur de cette femme, magnifiquement interprétée par Nina Hoss.
Les films allemands parlant de l'ex-RDA sont toujours intriguants. Celui-ci n'échappe pas à la règle et, malgré quelques longueurs, se regarde bien et on est porté par l'histoire de cette femme.
Le film de Christian Petzold est un voyage en RDA dans les années 80 sur les vieilles routes. Il y a des vieux trains et des bus délabrés ; on sent l'odeur des désinfectants dans l'hôpital qui manque cruellement de moyens, on entend tomber les gouttes des robinets de mauvaise qualité dans l'appartement de fonction minable de Barbara le médecin héroïne du film ; tout semble gris. Pas de musique, à part le bruit du vent dans les arbres qui accompagne Barbara à vélo.Comme Barbara (formidablement interprétée par Nina Hoss) a fait une demande de sortie de territoire, elle a été emprisonnée et subit une mutation disciplinaire de Berlin dans la province profonde. Mais là aussi elle sera observée par la Stasi et les scènes qui dépeignent l'ambiance de surveillance, de méfiance, de délation jusqu'aux scènes de fouille humiliante se succèdent tout le long du film.Ce n'est pas un mélange de la comédie "Good bye Lenin" et du drame autour de la Stasi de "La vie des autres". Le film navigue entre une histoire d'amour et la critique d'un système totalitaire, la RDA et tout ce qu'il y a du bon et de mauvais. Même la Stasi prend des traits humains un instant. Le film tourne plutôt autour de la question : Comment trouver l'équilibre entre un bonheur individuel et une responsabilité morale envers les autres ? Un régime inhumain peut-il laisser place à un véritable amour ? Peut-elle aimer dans ce pays où elle déteste tout dans son intégralité ? Comment et où va-t-elle trouver sa place ?
C'est en femme libre qu'elle choisira et décidera de son destin - on ne vous dévoilera pas la fin...
Un film lent, pesant, mais petit à petit le spectateur est saisi par les personnages et les relations qui les unissent. Certes, tout à fait le genre de film que l'on peut regarder sur petit écran, mais, étant donné la lenteur du rythme, lui prêterait-on la même attention qu'au cinéma ?
Elle hait le régime totalitaire de ce pays. Son amant prépare sa fuite vers l'ouest et ce qui apparait comme froideur dans son apparence et son comportement, n'est qu'une carapace ; elle veut mettre une distance par rapport à ce qui est pour elle son ancienne vie, le passé, parce que dans sa tête elle n'est déjà plus là. Mais, malgré elle, elle devient sensible aux avances de son collègue de l'hôpital, dont elle se méfie au départ. Petit à petit elle est saisie de doutes concernant ses choix, elle est moins catégorique.
C'est en femme libre qu'elle choisira et décidera de son destin - on ne vous dévoilera pas la fin...
Un film lent, pesant, mais petit à petit le spectateur est saisi par les personnages et les relations qui les unissent. Certes, tout à fait le genre de film que l'on peut regarder sur petit écran, mais, étant donné la lenteur du rythme, lui prêterait-on la même attention qu'au cinéma ?
Elle hait le régime totalitaire de ce pays. Son amant prépare sa fuite vers l'ouest et ce qui apparait comme froideur dans son apparence et son comportement, n'est qu'une carapace ; elle veut mettre une distance par rapport à ce qui est pour elle son ancienne vie, le passé, parce que dans sa tête elle n'est déjà plus là. Mais, malgré elle, elle devient sensible aux avances de son collègue de l'hôpital, dont elle se méfie au départ. Petit à petit elle est saisie de doutes concernant ses choix, elle est moins catégorique.
Un très joli film poignant et captivant. Très bon scénario, l'histoire est originale et le suspens bien mené. Le jeu des acteurs est excellent, notamment Nina Hoss que j’ai découvert.
A voir.
A voir.
Bon film allemand ! Les cinéastes allemands sont décidément constamment en visite de leur histoire. Ici, c'est la période Est-Ouest qui est abordée avec talent. L'actrice principale est assez fascinante.
Mis-à part l'idée que l'on se faisait de l'Allemagne de l'est de l'époque avec ces deux médecins: le premier une femme antipathique au possible et l'autre un homme obligeant et attentionné, ne reflète en rien un amour pouvant naître de telles attitudes, peur être lui qui commence à s'éprendre doucement malgré le caractère froid de cette femme,
spoiler:
qui a l'envie de fuir à l'ouest de chaque habitant en général était un rêve en soi que le film dévoile avec une fin spéciale sacrifice, faire partir une personne à sa place, un peu gros comme situation au vu de cet échange qui arrive juste le jour de son départ, là je me pose la question qu'a voulu prouver le scénariste avec cette jeune délinquante minutée comme une horloge qui prend la place de la doctoresse.
Le film pour être calme il est calme, là rien à dire, calme comme les feuilletons de Derrirck. Je note quand même 3 étoiles.
Le film pour être calme il est calme, là rien à dire, calme comme les feuilletons de Derrirck. Je note quand même 3 étoiles.
Très beau film et rôle de femme super, a voir absolument
J ai déja vu des reconstitutions ridicules mais celle là dépasse tout: on est dans la syldavie des années 30. dieu m est témoin que je n ai jamais cru aux paradis rouges et que certains discours actuels sur les pays de l est de l époque m agacent ; mais enfin ce train grotesque, le séche cheveux , les sofas gris dégeulasses, faut arréter
Ceux qui ont fait ce film oublie que l allemagne de l est a eu un niveau de vie supèrieur à l allemagne de l ouest trés longtemps(plus en 80 bien sur) et que certains secteurs étaient trés dynamiques,notamment en santé d ailleurs. Ce qui caractèrise les pays socialistes jusqu'au début des années 80, c'est bcp d'argent mis dans des vitrines et des secteurs exportateurs , payés par des conditions de vie plutot misérables d'une grosse partie de l apopulation (enfin plutot mieux que les plus misèrables aux etats unis).Ca s"appelle un effet d'éviction et ces régimes en sont spécialistes , capables d aller sur la lune, d avoir les missiles les plus performants, de vendre des vaccins biotechno trés évolués (comme à cuba) pendant que la population s'entassent à trois familles sur 80 mètres carrés.ce film est totalement artificiel et je n en ai pas saisi le sens, j ai juste constaté qu elle ne fumait plus un moment donné alors qu elle clopait comme une folle au début. Lui avec son bonnet d opération sur la téte est vraiment trop grotesque et l embarcation de fortune à la fin , c'est ridicule.
Suffit pas de mettre une blonde assez gironde qui roule "capot ouvert" à bicyclette pour faire un bon film.
Cela dit, la salle dans laquelle j ai vu ce film - que je ne nommerai pas- a ; ses sièges défoncés, sent la vieille cave, a une clim bruyante d 'un autre age et des appliques au mur pour l éclairage déja dépassées en 1950. Impensable en Pologne socialiste où l on aime trop le cinéma pour laisser décrépir les salles.
Ceux qui ont fait ce film oublie que l allemagne de l est a eu un niveau de vie supèrieur à l allemagne de l ouest trés longtemps(plus en 80 bien sur) et que certains secteurs étaient trés dynamiques,notamment en santé d ailleurs. Ce qui caractèrise les pays socialistes jusqu'au début des années 80, c'est bcp d'argent mis dans des vitrines et des secteurs exportateurs , payés par des conditions de vie plutot misérables d'une grosse partie de l apopulation (enfin plutot mieux que les plus misèrables aux etats unis).Ca s"appelle un effet d'éviction et ces régimes en sont spécialistes , capables d aller sur la lune, d avoir les missiles les plus performants, de vendre des vaccins biotechno trés évolués (comme à cuba) pendant que la population s'entassent à trois familles sur 80 mètres carrés.ce film est totalement artificiel et je n en ai pas saisi le sens, j ai juste constaté qu elle ne fumait plus un moment donné alors qu elle clopait comme une folle au début. Lui avec son bonnet d opération sur la téte est vraiment trop grotesque et l embarcation de fortune à la fin , c'est ridicule.
Suffit pas de mettre une blonde assez gironde qui roule "capot ouvert" à bicyclette pour faire un bon film.
Cela dit, la salle dans laquelle j ai vu ce film - que je ne nommerai pas- a ; ses sièges défoncés, sent la vieille cave, a une clim bruyante d 'un autre age et des appliques au mur pour l éclairage déja dépassées en 1950. Impensable en Pologne socialiste où l on aime trop le cinéma pour laisser décrépir les salles.
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