Avis : Barbara - Page 3

Un film lent à la Derrick, j'aurai mieux fait de stopper au bout de 10 minutes ... une histoire d'amour à laquelle on ne croit pas du tout ... ennuyeux au possible

J'ai vu ce film en VO, et il m'a semblé encore plus pathétique et incompréhensible que prévu.

Du cinéma calme, précis, joliment filmé, assez attachant.

Je n'ai jamais vu de film aussi ennuyeux, plat et sans intérêt, vraiment nul.

Dans ce film on suit une femme médecin qui sort de détention, qui est surveillée par la STASI et qui se prépare à passer à l'ouest... Dans la veine du chef d'oeuvre "La vie des autres" on replonge donc dans un quotidien de l'Allemagne de l'Est, ses délations, ses paranoïas, sa police secrète... Le réalisateur retrouve son actrice de "Yella" (2009 - une petite déception), Nina Hoss incarne cette femme avec classe et sobriété, une femme détruite mais qui vit dans l'espérance de se reconstruire à l'Ouest. La reconstitution est austère, à l'image d'une Allemagne de l'Est froide, qui est encore une cicatrice profonde pour les allemands (le film a été un succès outre-Rhin). Lancinant le rythme du film suit le train train aussi ennuyeux et triste que l'âme de cette femme seule qui, pourtant ne manque pas de courage. Un bémol pour les scènes de travail à l'hôpital, ça ne sonne que rarement vrai, ça manque de rigueur dans le réalisme des problèmes traités. Mais à part les parties médicales, le film est de haute tenue, sans esbrouffe d'espionnage, les personnages sont particulièrement bien écrits, et malgré le rythme peu relevé le scéanrio ne tourne jamais en rond. A conseiller.

Lorsque, il y a 3 ans, étaient sortis "Yella" et "Jerichow", deux films de Christian Petzold, le doute n'était pas permis : ce réalisateur était à coup sûr un des chefs de file du nouveau cinéma allemand, voire, tout simplement, LE chef de file. Depuis cette date, on s'impatientait un peu d'être confronté à une nouvelle œuvre, histoire de confirmer cette impression si forte. Arrive "Barbara", Ours d'argent du meilleur réalisateur au dernier Festival de Berlin. Meilleur réalisateur mais pas meilleur film ?! Eh bien, pour une fois, on souscrit à ce palmarès. En effet, la réalisation de ce film est absolument parfaite : cadrages, montage, mise en scène, direction d'acteurs, il n'y a strictement rien à redire sur cette partie technique du film. Pourquoi alors ressort-on du film avec une impression mitigée ? Tout simplement parce que cette réalisation techniquement parfaite est par ailleurs très froide et on ne ressent que très rarement l'émotion que le sujet devrait générer. Il est probable que cette sécheresse a été recherchée par le réalisateur, l'action du film se déroulant dans l'Allemagne de l'Est en 1980, un lieu et une époque ayant la réputation d'une grande tristesse. Le problème, c'est que Christian Petzold a envoyé le cochonnet un peu trop loin en la matière. Au final, "Barbara" se voit comme un film bien documenté, très intéressant sur le fond, très réussi sur la forme, mais en manque d'âme, en manque de chaleur humaine.

Un beau film tant par son contexte historique , que part l'histoire d'amour proposé . Le film ne tient que par l'interprétation de Nina Hoss qui est assez formidable. Néanmoins , je regrette la froideur de la mise en scène .

Barbara est un film a priori lent et froid. En réalité, il dégage une émotion d'une grande force que le propos politique transfigure. Barbara ou comment faire d'une histoire d'amour une fable sur l'éthique.

Ce film austère de Christian Petzold n'offre d'autre intérêt qu'une réalisation appliquée, confirmée, une jolie actrice douée et une énième broderie sur la vie étouffante en RDA. Malheureusement, une vague d'ennui l'emporte, sentiment accentué par l'atmosphère apathique et par la froideur de relations sans saveur. Le malaise, c'est plutôt celui du spectateur qui doit subir ça. C'est lent, terne, distendu, ça rigole pas. Plutôt que de mettre en avant des histoires sur la réalité positive de l'Allemagne d'aujourd'hui, en rester aux failles du passé, aux scénarios pessimistes ou aux portraits asthéniques, nous fait tourner en rond et nous attriste.

C'est du travail correctement fait mais ça ne m'a aucunement passionnée. La forme est très classique, les histoires d'ex-RDA ne m'intéressent guère, surtout quand c'est pour arriver à la conclusion que finalement tout le monde est gentil. Ce qui est gênant c'est que d'un coté on nous donne à voir des détails hyper réalistes comme les fouilles au corps, d'un autre coté on a un scénario où rien n'est réaliste. Ca donne donc un film bancal, ni très intéressant ni très crédible. Au final, c'est un film regardable, bien joué, mais dont le propos et la mise en scène n'ont pas un grand intérêt.

Je me suis laissé tenté par ce film dont le sujet ne 'a jamais beaucoup intéressé mais grâce à celui ci, je vais peut-être m'y mettre. Ce film est en effet une bonne surprise avec son ambiance oppressante, sa lenteur, ses dialogues peu nombreux, et surtout l'interprétation de Nina Hoss que je découvre seulement aujourd'hui. Pourtant, il n'est pas évident de rentrer dedans et de se mettre dans cette ambiance morose, grise, qui met mal à l'aise... et ça ne décolle pas de suite, c'est très long à se mettre en place, la relation entre ce docteur d'apparence amicale et Barbara, (jeune docteur mutée dans cet hôpital de province après avoir été sanctionnée à l'Ouest pour on ne sait quelle faute) incroyablement froide et antipathique! Ca risque d'ennuyer quelques uns! Mais si on s'accroche, on commence à apercevoir que la ptite dame est juste juste méfiante, voire parano ce qui se peut se comprendre vu l'ambiance générale de ce côté du pays avec des voisins à l'affût de la moindre info à balancer à la Stasi qui guette! D'ailleurs, cette ambiance est tellement bien installée que l'on s'étonne à se méfier de ce docteur qui paraît trop gentil. Son attitude, est on ne peut plus différente du reste de la population qui n'apprécie pas la venue de cette femme de l'Ouest dont ils avaient déjà une idée toute faite. Ce docteur va, malgré les réactions de rejet dès qu'il tente de se rapprocher, réveiller l'humanité et le superbe sourire de Barbara, celui-ci m'a touché tellement il vient tardivement! On découvre alors une autre femme, une femme qu'on plaint, qu'on a envie de voir heureuse... C'est donc un film lent et sombre au scénario assez simple mais bien mis en scène avec une interprétation impeccable qui fait passé le truc facilement. Un film qu'il faut voir pour bien comprendre le malaise de la population de ce pays coupé en deux....

L’histoire de Barbara, médecin condamné à travailler dans une petite ville de RDA après avoir été arrêtée par les autorités communistes pour subversion. Le récit pourrait intéresser si la première moitié ne faisait pas preuve d’une telle froideur, que ce soit dans l’exposition très elliptique des enjeux, dans le personnage de Barbara lui-même ou dans le jeu tout en retenue de son interprète. En résumé, c’est lent et c’est long. La dernière partie gagne en intensité en se concentrant sur la question du choix auquel doit faire face Barbara. Malheureusement, le scénario (pourtant très dépouillé) met trop de temps à installer ses différents conflits pour emporter l’adhésion.

Un film intelligent, très bien réalisé et porté par un magnifique premier rôle féminin. Il porte sur la manière dont on peut être heureux et dont on peut exercer sa faculté de juger dans un univers totalitaire où chacun doit se méfier de chacun. Comment tomber amoureux et faire confiance dans une société de surveillance ?

Censé traduire l'oppression policière que subit une femme médecin sous le joug de la RDA, ce film n'est qu'un soap opéra mal joué, mal filmé ( le réalisateur est manifestement amoureux de son actrice qu'il filme sans arrêt en gros plan) et mal monté, mâtiné d'une intrigue amoureuse hospitalière à la "Urgences". Invraisemblances et longueurs ennuyeuses font qu'on est bien loin de "La vie des autres" sur le même thème.

Barbara est un film intelligent mais ennuyeux