Ce n'est pas seulement un pur film d'action mais aussi une réflexion plutôt pertinente sur les traumatismes de la guerre du Viet-Nam , une vraie réussite ce qui ne sera malheureusement pas le cas avec les autres films de la saga .
Thrillet d'action (pas violent), et psychologique avant tout ! On a pitié de Rambo, de ce "poulain" incompris par les forces de l'ordre de son propre pays ! J'aime aussi les paysages montagneux du film, qui sont merveilleux ! Et les dialogues !! Cultes de chez culte !! Par contre, même si la fin du film n'est pas mauvaise (loin de là!), j'aurais préféré une fin différente. M'enfin...
Premier Opus des Rambo et incontournable film qui explique la solitude et le désespoir de John Rambo. Un film qui ne vieillit pas et qui est pour le moins excellent. Sylvester Stallone est au top de sa forme et joue excellemment son rôle. Remarquable et plein de justesse, un ancien soldat de la guerre du Vietnam, complètement torturé par cette guerre, et dans l'incompréhension de l'accueil que les Etats-Unis a réservé à ses soldats. Un très bon divertissement, très bien réalisé, et ce soldat qui nous inspire un sentiment de pitié tellement il a l'air triste, et pourtant une telle machine de guerre...... A voir et à re voir........
Un film d’action culte avec un personnage principal qui illustre avec rage le malaise de l'après-Vietnam et la détresse d'une génération sacrifiée. La première partie du film est très réussie mais l'attaque de la ville est too much et la fin très mauvaise.
Un film qui m'a fortement déçu mais incroyablement déçu (là je suis ironique !!!). Je m'attendais à un film ultra-patriotique avec un héros bourré aux stéroïdes qui butent à la mitrailleuse des méchants très méchants par centaine, et c'est tout en fait... Et paf, je me retrouve avec un film d'action efficace certes mais avec une profondeur humaine et critique forte... Loin d'être patriotique, "Rambo" est donc au contraire une critique forte d'une Amérique qui n'hésite pas non seulement à traiter les anciens du Viêt Nam comme des pestiférés, comme s'ils étaient les responsables de l'échec du conflit, mais aussi qui loin de prendre en compte les leçons d'une défaite cuisante d'une guerre impopulaire, inutile et catastrophique sur le plan humain et économique, continue de se comporter avec arrogance alors qu'un peu de compréhension humaine aurait été une meilleure solution. Sylvester Stallone, loin d'incarner une simple machine à tuer sans la moindre parcelle d'émotion, joue à l'opposé un traumatisé de guerre fort dans le feu de l'action mais qui peut paradoxalement être complètement faible à d'autres moments. Après une vraie vision et pas celle que je m'étais faite avant, je comprends mieux la bonne réputation de ce film.
Rambo est un classique de la filmographie de Sylvester Stallone. Je le trouve très bien fait avec un scénario intéressant, comment un seul homme peut construire à lui seul sa propre guerre ? Il respecte également l'histoire des vétérans du Vietnam, leur retour, la solitude et leur recherche de place dans une société qu'ils ne comprennent plus.
Est-il encore utile de publier une critique de ce film mythique ? Bon, j'ai ENFIN rattrapé mon retard et je l'ai regardé. Eh bien, étant fan des films d'actions type "seul contre tous", j'ai vraiment passé un bon moment ! Le personnage de John Rambo est vraiment fascinant. Allez, je vous laisse, je m'attaque au deuxième épisode.
Un film d’action qui propose un scénario passionnant et une psychologie intéressante du personnage principal, meurtri par la guerre du Vietnam. Un film de vengeance remarquable dans lequel les répliques cultes font mouche. Un classique indémodable, souligné d’une excellente musique, qui constitue, avec "Rocky", l’un des meilleurs films de Sylvester Stallone !
Il est de bon ton de se moquer de Sylvester Stallone, symbole ringard avec Arnold Schwarzenegger des années Reagan triomphantes. Son jeu stéréotypé basé sur une palette d'expressions réduite à portion congrue, a été largement amplifié par une doublure française qui n'a rien fait pour nuancer les prestations de Sly. Après des débuts méritoires, ses biceps et ses pectoraux ont servis d'étendards à une filmographie essentiellement constituée de films de séries B à Z pour la plupart décérébrés. Les rares tentatives de Stallone pour sortir de ce carcan doré, financièrement s'entend, ont très vite tourné court le renvoyant sans coup férir à son emploi premier. L'âge mûr venu, l'acteur pourtant largement portraituré à coups de bistouri, assume complètement son statut d'acteur à biscoteaux n'hésitant pas à s'auto parodier dans la saga "Expendables" en compagnie de ses frères d'armes des années 80 et 90, les Van Damme, Lundgren et autre Bruce Willis. C'est sans doute la meilleure façon pour lui de se diriger doucement vers la sortie. Quand l'heure de la retraite sonnera, et qu'il se retournera sur sa carrière, Stallone pourra compter sur les doigts d'une seule main les films dignes d'intérêt qui la composent. On pourra y placer deux ou trois Rocky, le premier Rambo, la taverne de l'enfer , FIST et Copland. Le premier Rambo, "First Blood" en anglais constitue le point d'orgue de la carrière de Stallone mais aussi paradoxalement l'amorce de son déclin artistique, le personnage de John Rambo repris dans deux suites ultra vitaminées sans aucun recul ayant façonné pour les deux décennies à venir les rôles d'un acteur qui montrera film après film les limites de son jeu. En 1982 c'est donc sous la houlette de Ted Kotcheff, réalisateur canadien relativement confidentiel qu'il s'inscrit dans la veine des films traitant du conflit du Vietnam achevé sept ans plus tôt. L'adaptation du roman de David Morell va permettre à Stallone et Kotcheff de donner une vision héroïque du vétéran du Vietnam qui était complètement absente de films désabusés comme "Le retour" de Hal Ashby (1978), "Cutter's way" d'Ivan Passer (1979) ou encore de "Voyage au bout de l'enfer" de Michael Cimino (1979). Il est vrai que la présence du héros hautement positif de Rocky au générique ne laissait guère d'autre issue aux producteurs. Il faut donc admettre les digressions du scénario avec la réalité pour prendre plaisir à ce film qui tout en dénonçant le sort fait aux GI's de retour du conflit se veut avant tout un divertissement destiné à rallier le plus grand nombre. Le mariage est formidablement réussi grâce à la maestria de Kotcheff et de son directeur de la photographie Andrew Laszlo qui par la mise en valeur des paysages grandioses de la Colombie-Britannique donnent un éclat tout particulier à cette chasse à l'homme. La progression du récit fait remarquablement monter la tension jusqu'à un final explosif quoique un peu à la limite du ridicule notamment lors des échanges sentencieux entre le GI's prêt à se saborder, abruti par l'incompréhension de ses compatriotes et le colonel Trautman qui invoque les valeurs guerrières qui ont permis à Rambo de porter haut les couleurs de l'Oncle Sam. Le tout est porté aux côtés de Stallone par un casting de premier choix avec Brian Dennehy en shérif buté et obsessionnel, Jack Starrett en flic sadique et violent et enfin Richard Crenna en lieu et place de Kirk Douglas d'abord pressenti dans le rôle du colonel Trautman le mentor de Rambo . Malheureusement le succès commercial du film amènera les producteurs à concocter deux suites ineptes où Rambo se fera le chantre de l'anticommunisme puis de l'interventionnisme américain au nom d'un bon ordre mondial conforme à ses propres intérêts, faisant de Stallone l'emblème des années Reagan puis des années Bush. Après une longue errance cinématographique entrecoupées par le seul respectable "Copland" de James Mangold en 1997, Stallone repassera derrière la caméra en 2006 ("Rocky Balboa") et 2008 ("John Rambo") pour faire revivre ses deux héros séminaux auxquels il donnera dans deux films honorables l' humanité acquise avec les ans.
Une belle course poursuite et un Stallone très bon dans un rôle qui est taillé pour lui. Un très bon film d'action malgré une fin légèrement décevante mais qui ne baisse pas la très bonne impression générale laissée par le film.