Avis : Rambo - Page 9

Bien qu'il ne soit pas aussi aimé que son personnage de Rocky Balboa et qu'il ne soit pas aussi populaire au box-office que ses films Rambo convenait parfaitement à Sylvester Stallone ne l'obligeant pas à trop parler tout en mettant en valeur son physique de dur à cuire. John J. Rambo est un ancien béret vert qui a des démêlés avec la justice près de Portland déclenchant une guerre totale avec les autorités locales. Le film s'efforce de mettre le public complètement du côté de Rambo mais il le fait en transformant les policiers en pigeons et en sadiques sanguinaires. La plupart des problèmes dont notre héros se sort sont dus à son propre comportement irrationnel mais le machisme à outrance aussi insensé soit-il a touché un grand nombre de personnes et c'est bien mais malheureusement pas moi...

Un film qui brille par son originalité et sa violence.
Stallone est vraiment bon acteur, l'action est présente tout le long du film, mais malgré tout ça je n'ai pas accroché du tout !

Le début d'une très bonne saga d'action, inégalé à ce jour dans le genre

super film beaux senario pour les amateur de stallone

Retour 30 ans en arrière avec ce Rambo où l'on peut voir Stallone et sa touffe de cheveux encore présente. Qu'est ce qu'on a pu m'en dire des éloges sur ce film, comme quoi c'est un véritable chef d'oeuvre, un film d'action bourrin etc.. Et pourtant j'ai quand même été un peu déçu. Le film reste très série B dans son ensemble et le pourquoi du comment est complètement ridicule : en gros Rambo se retrouve confronté à toute l'autorité nationale parce que : il cherchait un restaurant. Le début m'a vraiment déçu sur ce point-là c'est assez ridicule, bien que les flashbacks de Rambo sur la guerre du Vietnam donnent peut-être une raison de plus pour qu'il se retrouvé fugitif mais bon ça reste quand même assez stupide, c'est pas profond, on patauge un peu, l'action n'est pas si bourrine que ça donc au final on s'ennuie un peu. L'interprétation de Stallone est juste, donc on ne peut pas dire que ça soit lui qui gâche le film car l'avantage de son visage, c'est qu'on ne peut voir aucun autre acteur dans ce rôle de bourrin un peu bêta. Ce film est donc un petit divertissement quand on ne sait pas quoi faire, mais de là à le mettre au rang de chef d'oeuvre c'est vraiment abusé. Un résultat assez moyen.

Rambo est, on s'en doute, une oeuvre très premier degré, bourrine et primaire. Le principal interet reste donc Sylvester Stallone lui-meme, dans son registre mythique.

Un film d'action un peut "benêt" mais efficace, passionnant, surprenant et ultra spectaculaire.

Un grand film, encore digne du cinéma indépendant des années 70, malheureusement suivi de deux grosses bouses.

Un grand film, encore digne du cinéma indépendant des années 70, malheureusement suivi de deux grosses bouses.

Rambo a aujourd'hui une réputation de film d'action sans cervelle à cause notamment des volets 2 et 3. Il n'en est rien avec ce premier épisode qui montre la difficulté des vétérans du Vietnam, traumatisés par le conflit ou morts de ses suites, à se faire accepter par la population et à se ré-intégrer. On suit donc les aventures d'un ancien super soldat qui va péter les plombs face à un shérif fasciste. Le film comporte des poursuites et des scènes d'action, mais tout cela reste limité : il n'y a par ailleurs qu'un seul mort (et encore, c'est un accident). On regrettera quelques chutes de rythmes, et un scénario un peu tiré par les cheveux par moments. Quant à Stallone, il est assez bon dans l'un des rôles qui l'a forgé.

Une belle course poursuite et un Stallone très bon dans un rôle qui est taillé pour lui. Un très bon film d'action malgré une fin légèrement décevante mais qui ne baisse pas la très bonne impression générale laissée par le film.

Un autre vieux film qui ne prends pas une ride, pas besoin de botox ou d'acide hyaluronique, juste un script solide, des dialogues juste et une petite ville peu chaleureuse.
Un bijou à voir.

Dans une petite ville perdut des états unis. La police dirige la ville calme ou il ne se passe jamais rien. Policiers énormément xénopobe, lorsque'ils voyent un vagabond en ville cherchant un endroit ou manger, ils lui somment de partir et l'expulsent de la ville. Le vagabond ne comprend pas bien cette politique de la part des policiers et subit un abus de pouvoir pu se fait frapper, fumilié en prison. Seulement voila, ce vagabond que les flics ont arrété, et bien c'est John Rambo un ancien des unités d'élites au vietnam et il va leur faire une véritable guerre comme ils n'en ont jamais vu!
Vraiment énormissime, film d'action parfait, l'ambiance est parfaite, réalisation au top (on se souviendra de ce superbe plan de rambo caché dérriére un arbre en amorce et a l'arriére plan l'héllicoptére le traquant suivant les mouvements de caméra). Dans ce film Stallone se montre donc étre un défensseur de la liberté et des droits, et pour de vrais! Il ne suit pas un registre banal de conflit avec un autre pays. Le film s'attaque a la police du pays et pose le probléme du gros pouvoir donné a la police et de l'amérique xénophobe qui préfére écarter le probléme, s'en débarasser plutot que le résoudre.
Vraiment trés trés étonnant! A voir!

« Un orage, manquait plus que ça. »

Après avoir enfin vu l’Apocalypse Now de Coppola et ayant grandi dans les années ‘80, je me suis dit que j’étais peut-être enfin prêt à regarder tous ces films qui traitèrent, chacun à leur manière, de la guerre du Vietnam. Je me devais donc de regarder ce Rambo dont mes camarades faisaient l’éloge jusqu’à la nausée.

Première impression après un quart d’heure : Sylvester Stallone joue plutôt pas mal, même quand il parle (même au-delà du monosyllabisme). Même si on sent tout de suite les méchants très méchants (Brian Dennehy, juste bon pour quelques téléfilms oubliables et Jack Starrett qu’on a fort heureusement oublié), typique des films de série B (ou qui ne méritent pas plus que ce label) de l’époque, peuplés de psychopathes et de vengeurs fascistoïdes. Ça, je l’avoue, c’est le deuxième point qui m’a toujours empêché de regarder ce film, la crainte de voir une débauche moralisée de violence criminelle. Entendons-nous, j’adore les films de Tarantino et l’esthétisme de la violence mais précisément quand c’est immoral. La violence pour la violence ou gratuitement, je suis d’accord. La violence comme réponse moralement justifiée, j’ai du mal.

Deuxième impression, donc, on va visiblement parler du sort des soldats américains de retour du Vietnam et rejetés par les autorités (ici la police d’un bled montagneux assez perdu) et touchés par le stress post-traumatique, notion bien plus ancienne qu’on ne le l’imaginerait.

Troisième impression : quand ça démarre vraiment, on regrette que le film ait été mis entre les mains d’un inconnu qui aurait dû le rester. Les scènes d’action sont drôles à leur insu tellement elles sont mal chorégraphiées et filmées et la scène de poursuite digne d’un mauvais épisode de Starsky et Hutch. Série B, donc.

Quatrième impression, la demi-heure passée (oulah, on n’est pas rendu!), les dialogues sont indigents mais le personnage de John Rambo, presque naïf, est attachant, je le reconnais. Presque pacifiste, le gars. Et c’est la police qui passe pour un repaire de gros fachos, pas le héros, qui se la joue à la façon d’un David (il est clairement plus petit de taille que les policiers qui le traquent) avec sa fronde contre un Goliath hélicoporté.

Cinquième impression, avec une réalisation un rien plus léchée (c’est clairement bâclé) et quelques pointes d’humour intelligent voire le travail de vrais dialoguistes, le scénario (simple mais efficace) aurait gagné en intérêt.

Sixième impression (et sans doute la dernière) : John Rambo n’est pas un soldat quelque peu aguerri moyen, c’est une machine créée pour tuer. Une sorte de super héros et je comprends mieux l’engouement béat pour ce film, dès lors. Je le partage d’autant moins, hélas.

En résumé, avec de vrais acteurs (en gardant Sylvester Stallone), avec un vrai réalisateur, avec de vrais scénaristes (sans garder Sylvester Stallone et en privilégiant les dialogues polysyllabiques), avec, même, une musique moins conventionnelle et stéréotypée que celle fournie par un Jerry Goldsmith pas très inspiré, avec aussi, un long plan séquence sur la scène finale, Rambo aurait pu trouver une place au panthéon des films sur le Vietnam et ses conséquences, un soldat paumé traqué par la police et l’armée de son propre pays alors qu’il n’a rien fait de mal (je dois dire que j’ai apprécié la petite morale sur les préjugés du début, hélas trop légère). Ne fût-ce que la chasse à l’homme était un sujet intéressant mais il manque l’essentiel : l’homme. Au-delà de ses compétences de guerilla, on n’apprend rien de lui, de sa personnalité, de son histoire, de son fonctionnement (ou très peu) et on passe ainsi à côté d’un vrai bon thème à exploiter. Au final, Rambo n’est qu’un film de série B destiné à l’exploitation naissante de la VHS et qui a réussi.

Un film d'action comme on en fait plus aujourd'hui, à mon sens ! Ce film est excellent, on est rapidement captivé et alors on ne décroche plus avant d'avoir vu la fin !