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Un visiteur
3,0
Publiée le 4 janvier 2013
Certains le considère comme le meilleurs film d'action de tous les temps. C'est loin d'être le cas car même si le scénario est présent, les dialogues aussi,même si de nombreuses personnes disent le contraire. C'est un film d'action tout simple. Je regarderais le 2 et le 3 si j'ai l'occasion et, pourquoi pas John Rambo qui est supérieur. Mon premier film avec Sylvester Stallone. C'est un bon acteur, un film qui a marqué les mémoires, mais pas la mienne. C'est juste un film "d'action". Il vaut quand la même la peine d'être vu !
Je ne l'avais jamais vu car je n'aime pas les films de baston et de mitraillage. Vu que c'est un grand classique, je me suis décidé à le regarder sans rien en attendre. Et j'ai été agréablement surpris. Bien sûr ça mitraille, ça se bat et ça fait tout cramer. Mais à côté, il y a le personnage très complexe de Rambo, brillamment interprété par Stallone, profondément atteint par un choc post-traumatique et touché par un sentiment d'abandon et d'ingratitude. Le film est intelligent et n'est pas manichéen. J'ai aimé voir le traitement du personnage de Rambo ni comme un gentil, ni comme un méchant
Et voici le film qui a rendu célèbre Sylvester Stallone après Rocky. Malgré la sympathie que je peux avoir pour le bonhomme, je dois dire que le film ne vaut pas tripette, il se laisse regarder sans rechigner mais pas plus. Il y a pourtant de bonnes idées de scénario : le traumatisme de la guerre, l'incapacité à se reconvertir dans la vie civile, le rejet et l'incompréhension dont il est victime, le tout agrémenté de scènes d'actions d'un genre nouveau pour l'époque, tout pour faire un chef d'uvre. Malheureusement, le réalisateur sous-utilise tous ces thèmes pour nous livrer un film d'action pas si original que ça, noter les scènes de courses-poursuites digne d'un épisode de Starsky et Hutch. Dommage que le réalisateur ne traite pas cette histoire de manière réaliste et ne va pas jusqu'au bout des choses. Cela reste néanmoins une référence dans le genre du film d'action.
Le 1 er rambo n est pas comme les autres celui ça est psycholigique , on voit au début du film rambo qui est arreter pour vagabondage par le flic et par la suite on voit que rambo souffre psycholiquement par les choses horrible qui c est passé au vietnam notamment pour la scène du rasoir . Pour faire bref , a l époque les anciens soldats du vietnam qui revenait de la guerre était ignoré personne ne les aimer et c est la que ted kotcheff a eu l idée de faire rambo ou first blood . Mais en tout cas rambo est un très beau film qui donne d émotion en tout cas je vous conseille de regarder toute la saga .
Un bon film d'action qui osait traiter des sujets tabous sur la guerre du Vietnam (syndrome post traumatique, violences policières, situation des vétérans) Stallone excelle dans ce rôle et dans ce film qui nous émerveille toujours autant. Pour moi le premier opus est le meilleur.
Avec Rocky, on tient là un des deux personnages fétiches de Stallone. De ceux qui ont forgé sa gloire durant les années 80. Dans mes souvenirs, Rambo était avant tout un film psychologique. Comme quoi, la mémoire se déforme avec le temps car il comporte bon nombre de scènes d'action dans un commissariat de police, une forêt ou carrément la ville entière que Rambo pourrait réduire à l'état de cendre s'il le voulait. On pourrait trouver ce qui lui arrive injuste. Il veut juste manger et voilà que dans un bled paumé des policiers tatillons plutôt habitués à s'occuper de braconniers viennent lui renifler les mollets. A lui. Héros de la nation au vu de ses états de service au Vietnam. On a peut-être là une certaine vision de Stallone, scénariste par ailleurs, sur l'Amérique profonde peu reconnaissante et à la mémoire courte. Là-dessus, Trautman se pointe et insiste sur la mentalité guerrière de Stallone. Sa facilité à se procurer des armes et à faire mouche avec. A s'approprier la moindre parcelle de terrain. A la retourner à son avantage en faisant fi des intempéries, du manque de nourriture, de la végétation, du terrain accidenté. Se pose alors la question de l'état mental de ces soldats détruits par la guerre. Il y a ceux qui sont partis. Mais il y a aussi ceux qui restent. Et qui sont abandonnés à leur triste sort. Sans aide psychologique. Sans travail. Le monologue final de Rambo est à ce titre déchirant. A ceux qui peuvent en douter, Stallone est un grand acteur. Pas besoin d'avoir vu Copland en 1997 pour s'en convaincre. Il en faisait la preuve bien plus tôt.
Adaptation du roman Le Premier Sang de David Morrell, Rambo est un bon film d'action réalisé par Ted Kotcheff. L'histoire nous fait suivre un ancien béret vert et héros de la guerre du Viêt Nam, rendant visite au dernier de ses anciens compagnons d'armes. Suite à cela, sur la route, il va se faire interpeller par un shérif d'une petite ville ne souhaitant pas voir de vagabonds chez lui. Jeté en prison et maltraité, il va alors s'échapper, ce qui va entrainer une chasse à l'homme. Ce scénario nous offre pendant une heure et demie, une traque intense et prenante plus profonde qu'elle ne laisse paraître. En effet, sous ses airs de film bourrin se cache en réalité un véritable propos. L'intrigue traite parfaitement le sujet du traumatisme lié à la guerre à travers son personnage principal très bien incarné par Sylvester Stallone au corps musclé mais à la tête bien faite. Il se retrouve être une proie dangereuse chassée par Brian Dennehy et ses hommes, rendant cela particulièrement bestial. On retrouve également à la distribution Richard Crenna dans un rôle de médiateur de confiance appréciable. Tous ces individus entretiennent des échanges viriles, soutenus par des répliques acérées, provoquant quelques sourires, mais également des éclairs de lucidité de la part de John quand à sa condition malgré qu'il soit peu loquace. L'ensemble est proprement réalisé par Ted Kotcheff dont la mise en scène est rudement efficace et offre de belles scènes d'action. De plus, elle évolue dans des décors naturels renforçant le côté animal, entre une forêt verdoyante et une petite ville semblant coupée du monde. Un visuel qualitatif accompagné par une b.o. signée Jerry Goldsmith qui l'est tout autant. En effet, ses compositions collent parfaitement à l'ambiance en créant de la tension et du suspens. Cette battue se conclut sur une fin satisfaisante, venant mettre un terme à Rambo, qui s'avère être un long-métrage réussi.
Rambo (First Blood) est un sacré bon film ! Il a énormément de qualités, que ce soit la photographie, la musique, le scénario. Un de ces films qui devient immédiatement mythique pour le spectateur dès qu'il le voit. Et sa ressortie estivale de cette année ne gâche rien, c'est un véritable plaisir de le voir sur grand écran. Ainsi loin des clichés et des parodies que la mémoire collective a retenu de ce film, Rambo est surtout un film très intelligent à propos d'un héros incompris dans sa propre patrie qui est en proie également à ses propres démons en plus de l'hostilité des honorables autorités... La confrontation entre Rambo et la police de cette petite ville, bien que regrettable, n'en est pas moins savoureuse. Ainsi, c'est un cocktail qui ne pouvait qu'exposer et que cette explosion est majestueuse. Rambo est de loin le personnage le plus malin mais en exerçant ses talents, il cherche surtout à remédier à sa frustration. Car il a beau être le tueur le plus efficace qui puisse exister et nous promettre des guerres jamais vues, il n'en est pas moins sensible, humain. Le syndrome post trimait que n'est pas une mince affaire et les armées ainsi que les gouvernements devraient davantage se soucier des vétérans. Enfin pour conclure, Stallone est grand dans ce film, quel acteur. Tour autour perdu, inquiétant pour finir en étant vraiment très touchant. Rambo, c'est un film mais surtout un personnage culte.
OK sur les traumatismes de guerre, OK pour Sylvester dans ce rôle... mais pourquoi les policiers ont tant de haine contre lui alors qu'il n'a absolument rien fait...? Le prétexte à la chasse à l'homme est à mon sens très maladroite et mal amené. C'est malheureusement le fondement du film puisqu'il passe leur temps à le traquer.... cest peut-être 1 vagabond qu'ils ne veulent pas, mais cela ne faisait pas 3mois qu'il squatté la ville ... bref pas trop compris. Au-delà de ça Rambo est bien joué, mais le reste assez secondaire. C'est pas mal mais sans plus pour moi même si j'aperçois bien la profondeur du film et des idées transmises.
Il est de bon ton de se moquer de Sylvester Stallone, symbole ringard avec Arnold Schwarzenegger des années Reagan triomphantes. Son jeu stéréotypé basé sur une palette d'expressions réduite à portion congrue, a été largement amplifié par une doublure française qui n'a rien fait pour nuancer les prestations de Sly. Après des débuts méritoires, ses biceps et ses pectoraux ont servis d'étendards à une filmographie essentiellement constituée de films de séries B à Z pour la plupart décérébrés. Les rares tentatives de Stallone pour sortir de ce carcan doré, financièrement s'entend, ont très vite tourné court le renvoyant sans coup férir à son emploi premier. L'âge mûr venu, l'acteur pourtant largement portraituré à coups de bistouri, assume complètement son statut d'acteur à biscoteaux n'hésitant pas à s'auto parodier dans la saga "Expendables" en compagnie de ses frères d'armes des années 80 et 90, les Van Damme, Lundgren et autre Bruce Willis. C'est sans doute la meilleure façon pour lui de se diriger doucement vers la sortie. Quand l'heure de la retraite sonnera, et qu'il se retournera sur sa carrière, Stallone pourra compter sur les doigts d'une seule main les films dignes d'intérêt qui la composent. On pourra y placer deux ou trois Rocky, le premier Rambo, la taverne de l'enfer , FIST et Copland. Le premier Rambo, "First Blood" en anglais constitue le point d'orgue de la carrière de Stallone mais aussi paradoxalement l'amorce de son déclin artistique, le personnage de John Rambo repris dans deux suites ultra vitaminées sans aucun recul ayant façonné pour les deux décennies à venir les rôles d'un acteur qui montrera film après film les limites de son jeu. En 1982 c'est donc sous la houlette de Ted Kotcheff, réalisateur canadien relativement confidentiel qu'il s'inscrit dans la veine des films traitant du conflit du Vietnam achevé sept ans plus tôt. L'adaptation du roman de David Morell va permettre à Stallone et Kotcheff de donner une vision héroïque du vétéran du Vietnam qui était complètement absente de films désabusés comme "Le retour" de Hal Ashby (1978), "Cutter's way" d'Ivan Passer (1979) ou encore de "Voyage au bout de l'enfer" de Michael Cimino (1979). Il est vrai que la présence du héros hautement positif de Rocky au générique ne laissait guère d'autre issue aux producteurs. Il faut donc admettre les digressions du scénario avec la réalité pour prendre plaisir à ce film qui tout en dénonçant le sort fait aux GI's de retour du conflit se veut avant tout un divertissement destiné à rallier le plus grand nombre. Le mariage est formidablement réussi grâce à la maestria de Kotcheff et de son directeur de la photographie Andrew Laszlo qui par la mise en valeur des paysages grandioses de la Colombie-Britannique donnent un éclat tout particulier à cette chasse à l'homme. La progression du récit fait remarquablement monter la tension jusqu'à un final explosif quoique un peu à la limite du ridicule notamment lors des échanges sentencieux entre le GI's prêt à se saborder, abruti par l'incompréhension de ses compatriotes et le colonel Trautman qui invoque les valeurs guerrières qui ont permis à Rambo de porter haut les couleurs de l'Oncle Sam. Le tout est porté aux côtés de Stallone par un casting de premier choix avec Brian Dennehy en shérif buté et obsessionnel, Jack Starrett en flic sadique et violent et enfin Richard Crenna en lieu et place de Kirk Douglas d'abord pressenti dans le rôle du colonel Trautman le mentor de Rambo . Malheureusement le succès commercial du film amènera les producteurs à concocter deux suites ineptes où Rambo se fera le chantre de l'anticommunisme puis de l'interventionnisme américain au nom d'un bon ordre mondial conforme à ses propres intérêts, faisant de Stallone l'emblème des années Reagan puis des années Bush. Après une longue errance cinématographique entrecoupées par le seul respectable "Copland" de James Mangold en 1997, Stallone repassera derrière la caméra en 2006 ("Rocky Balboa") et 2008 ("John Rambo") pour faire revivre ses deux héros séminaux auxquels il donnera dans deux films honorables l' humanité acquise avec les ans.
Œuvre culte qui donnera naissance à de nombreuses suites et placera Sylverster Stallone au rang des acteurs mythiques avec « Rocky » dans les années 70, « Rambo » est un film d’action politico-sauvage où le spectaculaire ne réside pas dans l’histoire mais dans la prestance du héros. Il faut dire que le film démarre où on ne n’y attendait pas, empruntant l’ambiance western plutôt qu’un champ d’action. C’est progressivement que le film va entrer dans l’histoire avec des séquences haletantes issues des chocs post-traumatiques de John Rambo. Car ce soldat de la Guerre du Vietnam était juste venu retrouver son ancien compagnon d’armes. Après s’être fait emprisonner et maltraiter par des policiers, il était évident que Rambo deviendrait furieux et entrerait en guerre à nouveau. Grâce à une mise en abyme originale pour le genre, « Rambo First Blood » est une série B modestement unique. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Le film a quand-même 35 ans donc il a clairement vieilli (surtout le son hyper frontal sauf explosions). Malgré tout remis dans le contexte il a clairement marqué son époque à sa façon dans la dénonciation des traumatismes des soldats du Vietnam.
Alors qu'on m'avait toujours décrit Rambo comme un soldat sanguinaire, sans pitié et un peu ringard, j'ai décidé de m'attaquer à cette grande figure du cinéma d'action qu'est Rambo ! Et... j'ai été plus que surpris de découvrir un film d'action très sympathique, original et qui a très bien vieilli depuis les années 80 ! L'histoire part d'un malentendu plutôt simple : Rambo souhaite manger dans une ville, mais il est pris pour un vagabond et sommé de s'en aller. Ses antagonistes mettent le doigt dans l'engrenage et réveillent ses vieux démons... le film ira crescendo vers une explosion finale inéluctable. Cette montée en puissance de la traque à l'Homme reste particulièrement jouissive pour le spectateur ! Sylvester Stallone, au rôle plutôt silencieux, se révélera sur un monologue final qui montrera sa vraie nature : sensibilité, honneur, serviable. Bien loin des propos que j'avais entendu du film avant que je le regarde !
Ce film est culte, tout simplement. Lorsqu'on regarde l'affiche, on pourrait avoir l'impression d'avoir affaire à un direct-to-DVD bien bourrin. Pourtant il n'en est rien. Stallone campe le rôle d'un homme torturé, un rôle qui lui colle à la peau tellement il est crédible. John Rambo est meurtri par la guerre, il revient à la civilisation "normale" après plusieurs années, mais malgré ses efforts pour reprendre une vie classique, les ennuis lui tombent sur le nez et le projettent dans une spirale de l'enfer. Rambo est un film à vif, on a un personnage fragile, exposé à la bêtise humaine, pourtant cette fragilité psychologique cache un tueur hors norme, formé par la guerre, une vraie machine qui se met en route lorsqu'on la met à bout. Une leçon magistrale sur le thème de l'après-guerre du Vietnam, un grand film, de bons acteurs, un Stallone quasi-habité par son rôle, certainement le meilleur de sa carrière d'acteur.