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    Christmas Evil
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    1,6
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    4 critiques spectateurs

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    Shawn777
    Shawn777

    586 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 décembre 2023
    Avec ce film, réalisé par Lewis Jackson et sorti en 1980, je ne m'attendais certes pas à découvrir un chef-d’œuvre mais au moins un petit slasher sans prise de tête et sympathique basé sur Noël, à la manière de "Douce nuit, sanglante nuit" par exemple. Mais la réalité est toute autre. Après avoir vu ses parents forniquer en costume de Père Noël, Harry a développé un trauma et un attachement particulier à Noël. Travaillant une fois adulte dans une usine de jouets, il s'amuse le 24 décembre à distribuer des jouets aux enfants sages et à punir les mauvais. Synopsis assez engageant donc, surtout en 1980 où le début de la décennie a vu naitre autant de slashers cultes que d’ersatz nanardesques et oubliables. Et là, on est plutôt dans l'oubliable, voire le très oubliable puisqu'il ne s'y passe tout simplement rien ! On nous promet en effet du slasher mais on est plutôt dans un drame psychologique assez mou qui n'avance jamais vraiment. Déjà, la première partie du film est très longue, Harry se fait foutre de sa gueule par ses collègues, il est une soirée à laquelle il n'a clairement pas envie de participer, son patron lui annonce que la production doit augmenter etc. Et là, pour Harry, c'en est trop qui se rend compte qu'il ne vit pas au Pôle Nord mais dans une société capitaliste ! Il décide alors de se déguiser en Père Noël et de distribuer lui-même les cadeaux aux enfants hospitalisés puis pète ensuite un gros câble. Et c'est là qu'on se dit que le film va enfin démarrer... Mais que nenni puisque les meurtres sont très fades et surtout très peu nombreux, ils se comptent sur les doigts d'une main ! Non, au lieu de ça, on voit Harry rouler au volant de sa camionnette décorée pour l'occasion en lançant des regards un peu psychotiques à tout va. Puis après, spoiler: ça se transforme en espèce de parodie de "Frankenstein" où des habitants pourchassent Harry avec des torches, enfin c'est à ce moment qu'on touche le fond
    . "Christmas Evil" est donc un mauvais film et plus précisément un mauvais slasher mais également un mauvais thriller psychologique.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 220 abonnés 7 513 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 février 2021
    Dans la banlieue du New Jersey au milieu des années 40, le jeune Harry surprend sa mère en plein ébat amoureux avec le Père Noël. 30ans ont passées et Harry reste toujours aussi traumatisé par cette nuit de Noël 1947. Il voue un culte au Père Noël, quitte à littéralement se prendre pour lui (son appartement est décoré du sol au plafond et il dort en costume) et tient même un livre de compte où il note soigneusement qui a été bons ou mauvais à l’approche des fêtes, afin de ne distribuer des cadeaux qu’à ceux qui ont été gentils. Au fil des jours, Harry finit petit à petit par sombrer vers le point de non-retour, dans une spirale de violence.

    Six ans après le classique et méconnu Black Christmas (1974) de Bob Clark, Lewis Jackson nous offre sa version du Bad Santa psychotique, sous les traits de Brandon Maggart. Un pauvre type travaillant à la chaîne dans une usine de jouets, psychologiquement instable depuis qu’il a surpris sa mère en train de forniquer avec le gros bonhomme barbu. Une âme torturée à travers laquelle on suit sa lente descente aux enfers et où il décide d’un coup de tête de trucider les adultes qui, à ses yeux, ne méritent pas de cadeaux à Noël.

    Christmas Evil (1980) pâtit d’un budget rachitique de 850 milles $, cela se ressent dans la mise en scène, les décors et les costumes. Vendu comme un slasher, le film s’avère plutôt être en réalité un film d’horreur psychologique, dans la droite lignée de Maniac (1980) de William Lustig. Car en fin de compte, rares sont les scènes de meurtres digne d’un slasher (si vous n’avez jamais vu un Père Noël étouffer ses proies sous le poids de sa hotte, asséner des coups de haches, confondre sa camionnette pour un traineau en fouettant le tableau de bord comme si elle était tractée par des rennes, ou encore, spoiler: voir la camionnette s’envoler dans les airs tel un traineau…
    vous savez ce qu’ils vous restent à faire).

    Une petite production sympathique, bien que très mollassonne. Elle avait au moins le mérite de dresser le portrait d’un sociopathe qui dénote dans le paysage cinématographique (de l’époque).

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    raphaelK
    raphaelK

    16 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 décembre 2017
    Bancal et parfois longuet, Christmas Evil demeure tout de même une œuvre agréable à découvrir par son ambiance étrange (les expérimentations sonores au synthé y sont pour beaucoup) et par sa volonté de ne pas se conformer au moule dans lequel ses producteurs ont voulu le faire entrer. Cela n’est malheureusement pas suffisant pour en faire un bon film.
    Rodrigue B
    Rodrigue B

    20 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 avril 2014
    Christmas evil est un film de la sélection mad movies datant du début des années 80 et dirigé par un réalisateur débutant qui ne fera plus rien d'autre dans le domaine du cinéma (à ma connaissance). Un enfant est traumatisé par un réveillon de Noël au cours duquel il surprend sa mère en plein ébat sexuel avec le père Noël lui-même. Il doit évoluer avec ce traumatisme et développe une fascination perturbée pour cette fête annuelle. Ainsi, il travaillera au sein d'une fabrique de jouet et se mettra en tête de récompenser les gentils et de punir les méchants le soir du 24 décembre. Il devient très vite l'idole des enfants et l'incarnation du mal pour les adultes. Le scénario n'est pas mauvais mais le souci, c'est le manque d'expérience de l'équipe et une production fort faible, on sent vraiment un travail d'amateur mais néanmoins intéressant. Le fait qu'il y ait parfois des impuretés au niveau de l'image et des craquements dans la bande son (pas remasterisé) ne dérange pas, au contraire, cela a son charme. On suit le personnage principal dans son délire qui devient de plus en plus malsain et même irréparable. On s'ennuie parfois, certaines scènes sont un peu longues, d'autres redeviennent intéressantes. Mais il manque quelque chose pour que cela fasse un bon film à conseiller, un truc du genre: un acteur connu dans l'un de ses premiers rôles, une musique à la Carpenter, quelque chose comme ça. Je déplore également que l'on ne s'attache pas assez au personnage principal, ce qui donnerait une dimension encore plus dramatique. Pourtant, avant le fameux jour du réveillon, le film use beaucoup de scènes inutiles. Beaucoup d'incohérences également et de moments où on y croit pas trop mais le film se laisse regarder. Je félicite celui qui a mis au point l'affiche du film (jaquette du dvd), le bleu et le rouge choisis vont vraiment bien ensemble.
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