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Nicano
65 abonnés
309 critiques
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5,0
Publiée le 24 décembre 2013
Il n'est pas dans mes habitudes de regarder ce genre de documentaire. Pourtant, avec Sugar Man, la magie opère. Le documentaire retrace l'histoire surprenante de cette artiste hors du commun, inconnu aux USA et qui pourtant a marqué l'histoire de la musique, et l'Histoire, de l'Afrique du Sud. Des paysages exceptionnels, des intervenants de qualités et bien sur, les musiques de Sixto Diaz Rodriguez qui nous accompagne pendant prés d'une heure trente qu'on voit difficilement passer. Je n'étais pas très chaud pour le visionnage, bien m'en a pris, Sugar Man est une merveille à ne rater sous aucun prétexte.
Wow, quelle claque ce film ! J'ai créé un compte allociné rien que pour ça. Touchant personnage de par sa simplicité et son naturel qui nous rappelle à quel point le génie peut se cacher dans n'importe quel être humain quelque soit sa classe sociale et nous réapprend la définition même de l'humilité. C'est sans doute un des destins les plus atypiques de toute l'humanité : Quel humain a pu un jour et pourra jamais dire qu'il est une des figures les plus emblématiques d'un pays et est apprécié (voire adoré) par des millions de personnes sans même le savoir ? spoiler: Et ce, pendant presque 30 ans avant de s'en rendre compte ! A l'inverse j'ai énormément aimé pouvoir comparer les personnalités assez peu reluisantes de certains intervenants du documentaire qui du coup jurent avec le côté presque sain et messianique de Rodriguez. Par exemple le vieux producteur vaniteux spoiler: qui fait genre il avait pas préparé les photos qu'on lui a demandé sur Rodriguez et qui ouvre son album de belles photos plastifiées et agrandies avec lui et des personnalités à ses côtés et commence à nous raconter sa vie comme si on faisait un documentaire sur lui. Et là, dans une vielle pochette en carton qu'il a sans doute glissé 10 mins avant l'interview dans l'album qu'il voulait nous montrer, fait semblant de découvrir les (la) photos de Rodriguez, petit format et floue. Et après il ose nous faire un speech sur comment Rodriguez est resté dans sa mémoire. Ou encore Clarence Avant, l'ancien pdg du label Motown spoiler: qui detourne tellement bien la question sur ce qu'est devenu l'argent de la vente des disques (le seul point d'ombre du film qui restera non élucidé) en nous faisant croire que l'important ce n'est pas de parler de l'argent mais du chanteur, et qu'il n'y a aucun intérêt à savoir ce qu'est devenu l'argent (plusieurs millions de dollars) et que tout le monde s'en fout ! On voit direct l'hypocrisie du mec qui a pas la conscience tranquille. J'ai découvert un homme en or avec ce film, il surpasse Dylan de très loin d'un point de vu dirait-on "humaniste" et peut être même artistiquement mais ça, ça reste plus subjectif.
On aurai inventé une histoire pareille les spectateurs auraient critiqués en disant que c'était trop gros pour être vrai et ce qui est fou c'est que c'est une histoire vraie ! Comment un inconnu complet pour le reste du monde est une légende dans un pays comme l'Afrique Du Sud et ça sa musique à participé à l'histoire de ce pays qui a souffert ? La réponse dans cet excellent documentaire !
Drôle de destin pour un homme simple et talentueux. Le doc retrace bien la recherche du journaliste ainsi que l'histoire de l'artiste, mais n'en fait-on pas un peu trop??
Un film qui nous fait d�couvrir un personnage au talent qui n'a d'�gal que son humilit� et son humanisme. Sugar Man nous d�voile Rodriguez comme on feuillette un album de photo de voyage, au son d'une musique intemporelle.
Avec Sugar Man vous êtes transporté dans un documentaire incroyable, ce documentaire l'est encore plus si vous ne connaissez pas ce musicien, vous êtes transporté dans une histoire belle et humaine, douce et fabuleuse mais surtout dans une extraordinaire aventure de Détroit a l'Afrique du Sud . J'en dirais peu car si vous ne connaissez pas le personnage ceci rendra ce film encore plus beau qu'il ne l'est deja .
Entre de belles mélodies et l’apartheid, entre de l'émotion et un talent fou on s'attache a ce Sixto Rodriguez fort charismatique ou le réalisateur Malik Bendjelloul enchaine tout très rapidement ce qui fait qu'il n'y a pas le moindre temps mort, pas une seconde d'ennui dans ces 1h25 . Ce documentaire dévoile aussi un artiste digne des plus grands, digne de Bob Dylan, qui fut totalement inconnu au USA mais qui était une Rockstar en Afrique du Sud .
Pas seulement une belle aventure, pas seulement un super documentaire c'est aussi la découverte d'un artiste merveilleux, un film humain et touchant sur la renaissance . On a qu'une seul envie après avoir visionné ce film c'est écouter sa musique en boucle .
Un film magnifique très très émouvant, des larmes de tristesse et des larmes de joie. Un véritable conte de fée exceptionelle. Des images magnifiques un peu comme des photos du présent et du passé, un vrai documentaire qui raconte une histoire avec en plus une musique et des paroles merveilleuses du début jusqu'à la fin. Un film que tout le monde devrait voir, une belle leçon de vie.
REGARDER CE FILM!!! Je ne suis pas melomane je n'aime pas ce genre de musiques mais quel histoire. En fait c'est un documentaire et l'histoire est tellement belle et incroyable qu'elle m'a emu et rendu heureux de l'avoir vu. Le film dure 1h20 essayer le ce n'est pas beaucoup dans une vie donc foncez!!!
A voir... j'étais un peu sceptique sur le fait qu'un docu obtienne de telles critiques, mais c'est mérité. L'histoire est incroyable, la bande son ... ben j'ai découvert rodriguez,
Mais personne ne parle de la photographie : superbe!! Je ne connaissais pas l'afrique du sud, ca donne envie d'y aller faire un tour, et j'ai rarement vu d'aussi belles images des USA... Bravo!
Si c'est pour voir un documentaire, autant attendre qu'il passe sur ARTE parce-que là franchement, c'est d'un ennui. Qu'on en viendrait presque à s'endormir.
un film dans la même veine que staff Benda bililly et buenavista social club. Un artiste des années 70 passe de l'ombre à la lumière grâce à sort et à deux passionné. Il mérite son succès car c'est un homme humble, qui crée de jolies mélodie.
Calmez vous, calmez vous! La note est un peu basse ok! Parce que effectivement c'est un excellent documentaire, qui nous tient en haleine jusqu'à la fin, grâce surtout a la musique qui est presque trop absente! Mais le problème c'est que ma culture musicale n'est pas assez étoffée, je ne connaissais donc pas ce fameux Rodriguez, je n'ai donc pas été énormément touché par cet énergumène, et je me suis senti quelque peu mis à l'écart! Mais les fans irrévérencieux, tonitruant et inaretable adoreront totalement, de même que les connaisseurs avertis, mais voilà, moi je ne suis qu'un humble cinéphile...
En 1970 et 1971 Sixto Rodriguez enregistre deux albums sous un label de la prestigieuse maison de disque « Motown ». Enthousiasme chez les professionnels mais aussi auprès des critiques musicaux de l’époque ; ses albums resteront dans les bacs et lui retournera bosser sur les chantiers. A l’autre bout du monde, dans l’Afrique du Sud corsetée culturellement par l’apartheid, les jeunes Afrikaners blancs voient dans ses textes des hymnes à la rébellion. Invendu chez lui aux EU, ces disques vont se vendre par centaines de milliers en Afrique du Sud sans qu’il n’en sache rien ; l’Afrique du Sud sous le coup d’un embargo est coupée du monde. Ce film raconte cette incroyable histoire qui tient plus du conte de fée que du documentaire. Au milieu on finit même par croire que l’on regarde une fiction tournée sur le mode du doc ou un doc tourné sur le mode de la fiction ; Malik Bendjelloul a l’art de brouiller les pistes. Il construit son film comme une enquête policière. Les légendes urbaines d’Afrique du Sud relatent une histoire de suicide de l’artiste après un concert. Les afrikaners n’ont que les pochettes de disque, ils n’ont jamais vu l’artiste autrement que sur les pochettes. 2 cinglés décident de partir à sa recherche aux EU. Le suspense et les retournements de situations sont au RV de ce documentaire singulier et atypique. Le réalisateur retarde donc au maximum l’apparition de l’artiste dont il n’existe aucune image d’époque par le biais d’animation numérique, de paysages dessinés à la craie, d’une silhouette jouant de dos dans un tripot enfumé… De maigres moyens mais beaucoup d’inventivité. Le film est accompagné de la musique de l’artiste ; et bien oui, il avait du talent. Et d’une humilité ! A l’heure des jeunes qui ne pensent qu’à devenir star et passer à la télé dans des shows débilitants, c’est une belle leçon de vie que nous donne Sixto Rodriguez. La gloire importe peu pour ce type, mais convictions rivées au corps, il garda le cap. Par contre dans le dernier quart d’heure, le film reprend les accents du documentaire traditionnel tirant sur une idolâtrie benêt désagréable. Dommage.