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Un visiteur
2,5
Publiée le 26 décembre 2012
J'éprouve une vraie tendresse pour les "films de fans", ce qu'est ce SugarMan. Mais quelques problèmes ici: d'abord c'est vraiment trop juste sur le plan formel, en doc télé ça pouvait passer mais pas au cinéma. Ensuite tout est très mou, trop d révérence à l'artiste tue paradoxalement l'enthousiasme, et on se sent engluer dans cette fascination des fans qu'on a, du coup, du mal à partager. Dommage, on sent que c'était un beau projet.
Sugar Man repose entièrement sur l'histoire de ce chanteur, on ressort le sourire aux lèvre et l'envie d'écouter sa (belle) musique en boucle. Mais ce bijou est servi sur une assiette en plastique. La mise en scène est plus digne d'une reportage Arte instructif que d'une oeuvre du 7ème art. Les témoignages, le pseudo suspense de la fin, la mise en scène, tout cela de d'une lourdeur indigne du talent représenté. Sugar Man est donc une histoire à découvrir mais il est dommage que se soit avec ce film, et on ressort déçut car maintenant quel réalisateur-artiste pourra traiter cette histoire comme elle le mérite?
Avec ce premier film, Malik Bendjelloul frappe très très très fort. Le réalisateur suédois prouve d’emblée une parfaite maîtrise technique et artistique, n’hésitant pas à introduire dans son doculmentaire des méthodes propres au polar afin d’amplifier ses effets de suspense. La frappe de bendjelloul est d’autant plus forte que son sujet nous bouleverse. L’homme dont il parle est bel et bien réel, et son histoire est encore plus incroyable que n'importe quelle fiction. L’émotion ressentie est comparable à celle que nous avait extirpée Wim Wenders avec son « Buena Vista Social Club ». Wenders avait su faire revivre le génie artistique de ces pappies sans trop évoquer le totalitarisme Castriste qui les avait enterrés pendant plus de cinquante ans dans un prolétariat misérable. Ici, Bendjelloul parvient lui aussi à nous bouleverser avec cet incroyablement talentueux Rodriguez, sans trop évoquer les causes de son non-succès, ni les responsables de sa spoliation. A voir puis à revoir sans modération, en attendant le prochain chef d’oeuvre d’un réalisateur qui, de toute évidence, ne fait que commencer à nous émerveiller, et ne se limitera pas au documentaire.
Il y avait le feel good movie, il y a désormais le feel good documentary ! Quelle histoire! Tellement incroyable, tellement romanesque qu'elle ne peut être vraie! Et pourtant, un artiste, un vrai ! Déchu suite à deux bides aux USA malgré l'incompréhension des plus grands producteurs de Motown de l'époque, un parcours chaotique pour arrêter la musique et devenir ouvrier démolisseur. Près de 30 ans plus tard, il apprend qu'il est plus connu qu'Elvis en Afrique du sud, était le symbole de la lutte contre l'apartheid et aurait vendu plus de 500000 disques !!! Le doc retrace l'enquête de ses fans sud-africains pour savoir qui il était (la rumeur disait qu'il s'était suicidé sur scène) et les émouvantes "retrouvailles" avec son public. Superbe...
Rodriguez semble bien synpathique mais les scenes sur ses concerts sont déranjantes : ses fans sont tous des africains du sud blancs. Il a eu du succes au pays de l'apartheid... génant !
Il y a actuellement des controverses sur Sisko Rodriguez il est vrai que l'on adore lyncher ce qui a été acclamé Pour moi , le film ne fait pas l'impasse sur les fragilités du personnage qui reste et demeure d'une humanité rare et un créateur de musique si proche de nous A voir donc!
Le documentaire en lui-même est bon. Il y a de la recherche, du travail et des intervenants très intéressants. Mais ce qui place le documentaire encore plus haut, c'est tout d'abord le charisme et la musique de Sixto Rodriguez, mais surtout son incroyable et très touchante histoire. Un homme qui tout en étant un simple ouvrier avec la passion de la musique et de vraies valeurs est également sans le savoir une mystérieuse icône de la musique en Afrique du Sud. Quand en 1998 il retrouve son publique qu'il n'a jamais connu alors la, c'est un déferlement d'émotion à en pleurer.
Cette histoire est juste magique! Si quelqu'un avait écrit ce scénario tout le monde aurait hurlé que l'histoire est tirée par les cheveux et pourtant...
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1,0
Publiée le 26 août 2021
Honnêtement je me suis senti un peu abusé par ce documentaire. Je trouve l'histoire assez bonne c'est un très bon sujet avec un très grand panel d'angles possibles et de directions. Et ce que nous avons c'est une succession de clichés et des fanatiques qui ne cessent de dire que tout était moche dans leur vie et que Rodriguez est arrivé sur terre pour jouer la meilleure musique de l'humanité pour sauver un pays quelle inepties s'il vous plais. Il y a des effets d'écran accrocheurs et des descriptions romantiques inutiles des silences dramatiques au milieu des témoignages sois disant poignants. Je trouve ça triste parce que je pense que c'est une histoire assez bonne mais complètement ruinée par le choix d'en faire un film sur un sois disant artiste. Et je ne pense pas qu'il en avait vraiment besoin cela aurait épargné certains spectateur comme moi...
L'incroyable histoire de Sixto Rodriguez, un folk-rocker de Detroit inconnu, mais dont ses deux albums firent l'objet d'un culte en Afrique du Sud. Couronné par un Oscar, un doc émouvant qui nous permet de découvrir un artiste à la musique juste sublime.
L'histoire est fascinante et le film qui la raconte est très bien fait. Les images, la musique (évidemment) et la narration sont excellents. Tout pour passer un moment fort avec même des frissons. Quel personnage fut Sixto RODRIGUEZ...
L'histoire de Sixto Rodriguez est complètement étonnante, voir émouvante. Le documentaire qui nous la conte est honnête sans plus, et les interviews des protagonistes américains du showbiz sont assez convenus. En revanche, la recherche opiniâtré des fans sud-africains et surtout le caractère simple spoiler: de celui qui est resté ouvrier toute sa vie à Détroit avant d'être redécouvert , valent vraiment le détour. Ce contemporain de Dylan aurait-il pu tenir dans la durée? combien d'autres artistes ne sont-ils jamais sorti de l'anonymat? Il n'y a aucune morale à en tirer, mais seulement une nouvelle preuve qu'il faut la conjonction d'un homme, d'une œuvre et d'une époque pour qu'apparaisse la célébrité. Et s'appeler Rodriguez dans les années 70 n'était pas un bon départ! Quel homme sympathique ce sugar man, filmé dans les quartiers délabrée de la ville en déshérence du Michigan. DVD1 aout 21
De la mythification de A a Z ou comment tenter de faire d'un musicien une légende (rien de nouveau sous le soleil, en fait).
J'ai bien aimé ce film et j'aime bien la musique de Rodriguez mais il faut arrêter le pathos. Le mec lui-même a l'air de se demander ce que c'est que tout ce bordel.