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leoline
31 abonnés
93 critiques
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4,0
Publiée le 6 septembre 2013
Je fais partie des cinéphiles qui a aimé cette prestation... Je découvre Pio Marmai et le trouve magnifique de vérité de sincérité.. dans un film bien français avec ses longueurs, ses langueurs, ses questions existentielles, mais au final qui est plein de sensibilité...j ai "tout acheté" un peu comme une midinette mais le fond est très ressenti... il y a à tous les coins de bobine du vécu... et du vrai... avec une pointe de surréalisme... de cynisme et d addiction au malheur des risque de la vie... QUi n a pas revé d'un grand départ....? La critique presse est sur ce coup très nulle...
Aucune émotion palpable (un comble quand il est question de maladie, et de mort même), un récit linéaire convenu jusqu'à la caricature, une mise en place plan-plan, du mou, beaucoup de mou.... Niveau téléfilm de 2ème partie de soirée sur France 3, ce qui se voudrait un film d'apprentissage, sur l'air du comment s'en sortir (pour Romain/Pio Marmaï) quand on a un frère aîné velléitaire, dépressif et égocentré, mais charmeur (Luc/Jérémie Elkaïm) et un père affecté d'un cousin d'Alzheimer, encore plus offensif (Eddy Mitchell - pas du tout à l'aise, et pour tout dire très mauvais). Côté féminin dans ce "film de garçons" (dixit son réalisateur), seule Chantal Lauby, qui joue la mère s'en sort bien (mais le rôle est minuscule). Charlotte de Turckheim fait une panouille en copine, et Zoé Felix n'a que 2 ou 3 scènes, frisant le ridicule pour l'une d'entre elles (le rêve de Romain). Un premier "long" ("Le Grand départ" au générique, et non "Grand départ") dont Nicolas Mercier doute lui-même qu'il trouve son public, quand il envisage comme très hypothétique un futur 2ème film (lucidité, plus que "private joke"), en introduction de l'AP à laquelle j'ai assisté.
Sujet dur. Film dur. Il faut une sacrée bonne humeur pour en ressortir d'humeur égale. Le jeu des acteurs est bon. Le rôle d'Elkaim est odieux donnant une saveur particulière à l'histoire. Je crois que ce film est à voir. Mais armez vous.
Un premier film sympathique et maladroit d'un scénariste télé ("Sousle soleil" et "Clara Sheller", no comment) qui a vu l'horizon plus clair depuis son travail sur la comédie "Mon pire cauchemar" (2011) de Anne Fontaine... Histoire inspirée de son vécu le jeune réalisateur a su choisir un joli casting, judicieux et hétéroclyre même si on sent parfois que la direction d'acteur n'a pas du toujours être simple. Sur fond de maladie neuro-dégénérative (sorte de Alzheimer) on suit surtout l'évolution vers la maturité du fils cadet... Car la force du film est un scénario malin qui ne raconte pas tant les soucis dus à la maladie ou au mode de vie de son frère gay (Jérémie Elkaïm savoureux) mais bien le mal-être du cadet (Pio Marmaï, mode charmeur maladroit) et ses interrogations ; bref le film est d'abord et avant tout sur un jeune homme qui est encore à se chercher et à se construire malgré la réussite professionnelle. Comédie douce-amère qui offre dse dialogues plutôt bien écrits, entre cynisme et humour noir il y a ce ton léger qui donne cette fantaisie malgré un fond dramatique. Sans doute un peu plus d'émotion aurait été bien vu. Un premier film pas exempt de défauts mais qui est loin d'être déplaisant.
Grand Départ est une belle surprise sans pour autant être un film exemplaire. Il possède des personnages très bien écrits et aux psychologies et personnalités bien développées et détaillées aux spectateurs grâce à des dialogues et/ou séquences en règle générales. Le scénario mise énormément sur ses personnages et il en oublie tout ce qui est hors champ, tout comme le cadrage du réalisateur. Il s’agit du premier film de Nicolas Mercier et ça se ressent beaucoup dans sa mise en scène et sa réalisation même si cette dernière est assez propre en règle générale. Malgré tout, le film est porté par un très beau casting ainsi qu’une bande sonore des plus mélodieuse et agréable.
Tu sors de la salle et tu te dis, merde, c'est dommage, c'est dommage parce que les acteurs sont vraiment très bons, c'est dommage parce qu'il y a une mise en scène, un regard, une atmosphère mais c'est surtout dommage parce qu'en sortant du film tu ne sais pas trop ce que tu viens de voir, tu ne sais pas trop de quoi ça parle et surtout tu ne sais pas du tout de quoi Nicolas Mercier a voulu te parler. Le film n'a pas de ligne claire, pas de fil rouge, les sentiments exprimés sont parfois totalement contradictoires avec les situations et ils demeurent inexpliqués, du coup t'es complètement paumé dans le film et tu n'adhères pas. Jusqu'à te demander ce que Nicolas Mercier a bien voulu exprimer à travers son premier film. C'est dommage
Malgré un bon casting et quelques situations intéressantes, ce film caustique ne décolle jamais vraiment. Il reste fade et ne parvient pas à nous faire vraiment passer les émotions.
A part mon problème avec Jérémie Elkaïm, je trouve que j'ai plutôt passé un bon moment, sans toutefois être totalement entré dans le film. Je me suis senti de mieux en mieux plus l'histoire se déroulait. La rivalité des frangins est intéressante, et on se rend compte que ce n'est pas forcément celui qu'on croit qui se sent le plus responsable !
Très beau film, joliment filmé très bien servi par les acteurs, surtout Pio Marmai et Jeremie Elkaïm qui nous servent là une palette d’émotions. Ce film nous parle de la maladie, de la fraternité, de la mort, de l’homosexualité,de la jalousie,de la place dans la société sans jamais tomber dans le pathos, superbement bien « dosé » pour que l’on puisse être touché et s’identifier naturellement. On ri, on pleure, du vrai, du beau cinéma.
Film familial très bien interprété, spoiler: comment devenir pére serait peut-être une des démonstration du film . Eddy Mitchell nous revient au ciné, dans un rôle en dessous de son talent mais il le fait bien.
Sans être parfait, ce premier film est une très bonne surprise. On ressent la grande justesse du scénario qui, à partir d'une histoire dramatique manifestement vécue, ne tombe jamais dans le pathos lourdingue mais reste au contraire toujours ironique et léger. Évidement tout le monde ne peut accéder facilement à cette forme ultime du dandysme. Personnellement j'admire et j'encourage cette forme d'autodérision. Le dandy ici c'est Jérémy Elkaïm, mais dans une astucieuse inversion des rôles, c'est son frère, le très remarquable Pïo Marmaï qui prend la lumière. Eddy Mitchell est parfait et les belles rides de Chantal Lauby bouleversantes. On ne s’ennuie jamais, je recommande chaudement.
sujet très intéressant, joué par d'excellents acteurs peu connus et pourtant en milieu de film on décroche pour tendre vers une fin....d'un coup. PLV : un sujet difficile très bien interprétré
Il s’agit d’un film court (à peine plus d’1h20) et charmant, avec un casting de premier plan et quelques très jolies scènes. Mais quand on sort de la salle après le générique de fin, on se demande quand même où Nicolas Mercier à cherché à nous emmener. On ne comprend pas bien le sens du scénario, ce qu’il faut en retirer, ce qu’il peut nous apporter en terme de « message ». Faut il comprendre que Romain prends en fin sa vie en main au contact de ce père qu’il faut désormais materner ? Faut-il comprendre que l’adversité rapproche les fratries au-delà des différences ? Surement un peu des deux… Le grand départ dont il est question dans le titre, c’est à la fois celui du père vers la mort, mais aussi celles de ses enfants vers la vraie vie. Le casting est excellent, comme je l’ai dit plus haut. Eddy Mittchell se délecte en père gâteux et désinhibé, Jeremy Elkaïm joue parfaitement le branleur cynique et légèrement snob, j’entends par là que très vite on a envie de lui filer une bonne baffe ! Pio Marmaï, que personnellement je découvre avec ce film, est tout à fait juste et… assez craquant ! Mais les rôles féminins sont sous-écrits et honnêtement, quand on offre à Chantal Lauby un rôle de maman un peu fantasque, on ne la sous-emploi pas de cette façon, c’est presque une faute artistique. Au final, il reste de ce film une impression agréable mais pas tellement plus, à cause surtout d’un scénario peu lisible, assez peu inventif (la fille que Romain va choisir, je l’avais vu venir de très loin) et d’une réalisation propre mais sans grande imagination. L’affiche, la bande originale, tout est à l’image du film, charmant et agréable, mais pas tellement plus… On aurait aimé plus d’audace, plus de subvention, plus de cynisme peut-être aussi. Mais bon, pour tout cela, on repassera !
Deux frères très différents qui, au fond, s'aiment, mais ont du mal à se comprendre et à s'apprécier réciproquement, sont confrontés à la maladie de leur père (ce n'est pas un Alzheimer, mais ça y ressemble). Ils sont tous deux décontenancés et ont du mal à gérer ensemble la situation. L'idée est intéressante, mais le film manque de substance, il semble fait de bric et de broc et, malgré quelques réparties et situations drôles ou même franchement hilarantes, on a du mal à suivre cette histoire traitée de manière plutôt poussive. Rien à dire sur le jeu des acteurs, mais malgré cela on reste dans le "moyen-moyen".