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    Ludwig ou le crépuscule des Dieux
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    55 critiques spectateurs

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    Top of the World
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    67 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2014
    Un an après le superbe "Mort à Venise", Luchino Visconti évoquait avec ce film la vie du roi Louis II de Bavière, de son sacre à sa mort. Et s'il est vrai que cette oeuvre est d'une immense beauté esthétique, avec certains plans semblables à des tableaux, elle n'en reste pas moins beaucoup trop longue. Elle s'étire avec une lenteur parfois exaspérante sur près de quatre heures sans raconter énormément de choses. La dernière heure est la plus intéressante, le roi devenant fascinant à force de mégalomanie et de paranoïa et sa chute étant montrée avec une force rare. Helmut Berger semble quant à lui littéralement habité par le rôle-titre et l'attention du spectateur n'est jamais totalement perdue, mais cette fresque historique reste une déception, nettement en-dessous de "Barry Lyndon", auquel on ne peut s'empêcher de penser.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 142 abonnés 5 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2014
    Magnifique film. Et un mariage parfait avec la musique de Wagner. Visuellement très riche, à la mesure du goût du souverain. On voit même fonctionner sa table rétractable dans le sol, c'est magique. Les moments du solitude sont également bien présents. Que des éloges.....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2015
    Un chef d'oeuvre... Calme, doux, apaisant. D'une puissance dramatique qui n'a pas besoin de combler chaque plan par une hyperactivité spectaculaire. Les larges plans, mélancoliques, silencieux, sublimés par l'harmonie wagnérienne, ne font que mieux nous imprégner de l'ambiance du film. Les comédiens ont une charge émotionnelle intense et sont tellement investis par leurs passions que le jeu disparaît : c'est vrai. Grâce à leur "effacement éclatant", pour reprendre Jouvet, les personnages surgissent des limbes de l'Histoire. Helmuth Berger est magistral ; il joue avec toute son âme. La profonde mélancolie de Ludwig, ce haut Roi romantique, est poignante de poésie. Sa "tristesse obscure", aurait dit Racine, rejoint Néron aussi bien que le Louis XIII de Victor Hugo dont il chante les vers. Nous sommes envoûtés par sa souffrance royale, qui lui pèse autant que ses désirs l'aliènent. Avant de se taire dans la nuit du lac, sans ses cygnes, Ludwig reste ce mystère, pour lui et pour les autres ; car Visconti ne délivre pas une simple leçon historique. Il n'impose pas non plus une interprétation réductrice du mythe, mais fait renaître l'Histoire, dans toute sa profondeur, dans toute son ambiguïté, en la mêlant au Crépuscule des Dieux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 janvier 2013
    Sublime de bout en bout: comédien, mise en scène. Helmut Berger est fabuleux et est rentré dans l'histoire du cinéma avec ce rôle magnifique. A voir, à revoir...
    Nelly M.
    Nelly M.

    94 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 octobre 2012
    On est pris à la gorge, éberlué tant une telle qualité s'est raréfiée en salles ! Enfin, pour qui préfère le subtil au sensationnel, fonctionne, peu avare sur la marchandise savamment déballée dès lors qu'elle embarque en douceur. Dans un constant balancement entre rêve et réalité... Là où il faudrait se frotter les yeux en basculant du terre-à-terre au fantastique, Visconti trouve la fluidité... Il y a des ruptures à l'image, eh bien soit, on bascule, confiants puisqu'il y a aussi cette malice (grognement du monarque, mimique du comédien tenu à l'amuser sans dormir) qui annonce qu'il s'agit d'une fiction et qu'on va en avoir pour son argent. Le couple-fétiche (Schneider-Berger) est inoubliable de similitude physique dans l'adversité, d'abord cousins racés jouant à qui perd gagne, puis brouillés par orgueil et cependant jumeaux jusqu'à l'os. Tout sonne juste si l'on tient dans la durée (défaut majeur, supériorité du dvd permettant deux séances !). On se surprend à penser que l'homosexualité masculine sied même à ce monarque à démarche androgyne, les épreuves lui féminisent l'allure, il déraille, visage ramolli, dents de devant cariées ! Ce n'est jamais sordide pour autant. Un ballet permanent, finement orchestré, on guette le thème sonore principal tout en appréciant d'autres apports, toujours aussi fluides... Une manière incomparable de déployer le décor, avec une profondeur de champ d'une ironie évidente quand ça débouche sur "pas âme qui vive"... Des costumes impeccables et le maintien qui convient pour les porter, stoïque dans la glaciale Bavière (les voilettes de l'impératrice !)... Assortis à ces trouvailles, plein de petits bruits qui font vrai (crépitement des torches, jappement canins (ou... gloussements féminins dans des galeries désertes !). Rien n'est là juste pour faire joli, tout prend sens, parfois un peu plus tard (ce parapluie noir sur le ciel comme ailes de corbeau !). Les yeux écarquillés, aucune miette ne doit être laissée. C'est tellement bien fichu qu'on se figure à l'intérieur des scènes, juste dans les pas du cadreur, comme ces gosses qui montent en manège, on accueille ces chevaux harnachés, on prend place à bord de ces vaisseaux silencieux, on s'approche des cygnes, on joue du violon dans les escaliers avec Wagner, on peigne ces interminables chevelures lors d'une querelle et on suit cette traîne montant le tapis rouge... Somptueux film au son, à l'image, qui relate en la personnalisant sans jamais la défigurer une page d'histoire en insistant sur l'éternel dilemme politique des traités à signer entre voisins... Une folie de souverain qui peut se comprendre... Ce film c'est le déluge, entre ambivalence amoureuse, facettes du pouvoir, rôles des conseils dans l'ascension, dans le déclin, études de caractères, écart entre paroles et gestes... Sans violence pour rameuter et toujours plaisant grâce à la succession de chroniqueurs marquant les étapes. Le chef-d'oeuvre de Visconti à amener sur l'île déserte. Pas une seule ride en 2012 !
    Sanvean21
    Sanvean21

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2012
    Probablement un des meilleurs Visconti. Une ambiance digne du dernier roi romantique d'Europe... Helmut Berger sublimé par le réalisateur. Pour moi, un des chefs d'œuvre du cinéma !
    Plume231
    Plume231

    3 878 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 septembre 2012
    Enfin j'ai réussi à mettre la main sur la version allemande de près de quatre heures que j'avais vu il y a des années de ce chef d’œuvre. La seule facilement disponible jusqu'ici était l'italienne mais franchement quelle aberration d'entendre Louis II de Bavière et Élisabeth de Wittelsbach parler la langue de Dante entre eux. Aberration d'autant plus grande que mise à part Silvana Mangano aucun italien n'a un rôle important dans ce film et que Visconti était plus à une période où il se réclamait des Mahler, des Schumann, des Wagner bien sûr et des Thomas Mann que des Verdi ou des Rossini. Il était inévitable que la grandeur baroque de Louis II de Bavière ne croise pas celle de Luchino Visconti, il était inévitable que ce même Louis II de Bavière ne soit pas incarné par Helmut Berger dont la ressemblance physique avec son modèle est très troublante, et il était inévitable que Romy Schneider ne joue pas enfin une vraie Sissi à mille lieues de celle rose bonbon tête à claques dont une réplique sur deux est de dire d'un air énamouré "Oh Franz !". Bref on a vraiment l'impression en visionnant cette oeuvre que Louis II et Sissi ont vécu juste pour que Luchino Visconti en fasse un jour un film. La perfection et la splendeur absolues au niveau de la reconstitution, choix de la musique, décors, costumes, coiffures, objets (interdiction de parler d'accessoires pour un Visconti !!!), images (ces paysages neigeux nocturnes, inoubliables !!!), cachet habituel du cinéaste, sont bien évidemment plus-que-jamais présentes. Ses thématiques à base de mort, de solitude et de dégénérescence le sont aussi. Ce qui fait que c'est autant une réussite totale en tant que portrait clinique d'un homme qui est loin d'avoir révéler tout son mystère qu'en tant que fresque historique crépusculaire. "Ludwig ou le Crépuscule des dieux" est incontestablement une des plus belles merveilles de l'Histoire du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 août 2012
    Un biopic colossal, extrêmement fouillé et très brillamment interprété par un Helmut Berger qui crève l'écran. Ludwig ne manque pas de qualités : la finesse de l'analyse psychologique du monarque en premier lieu, dément, incapable de gouverner, pathétique, a la recherche de lui-même... Au niveau de la mise en scène, Luchino Visconti distille une présence musicale discrète, efficace, et tout une gamme de lumières (a dominance sombre) qui magnifie le jeu de ses acteurs, dont on peut scruter les visages et les moindres émotions : impressionnant. Pourtant, le film s'étire inutilement en longueur et enchaine trop de temps faibles pour être véritablement plaisant et accessible au grand public. Visionnage intéressant, mais impression finale mitigée.
    Davidhem
    Davidhem

    108 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 février 2012
    Après avoir visionné un tel film, on en sort ébloui à la fois fasciné par la réalisation de Luchino Visconti et l'interprétation d'Helmut Berger dans la peau de Louis II de Bavière. Le spectateur assiste à un destin hors du commun, celui d'un homme qui commence son règne à l'âge de dix-neuf ans et qui le termine de façon dramatique. Luchino Visconti nous montre un homme sincère, rêveur, franc, sensible à la beauté des arts et particulièrement celui de la musique. Etrangement, cet homme décrit dans le film représente le portrait d'un enfant qui réalise ses rêves sans songer à ses responsabilités ni aux conséquences financières de ses actes certes raffinés dans leur but mais qui provoquent petit à petit sa décrédibilité au sein du peuple et au sein de ses propres ministres. Le film montre que le monarque était très amoureux d'Elisabeth d'Autriche qui s'avérait être sa cousine. Cette dernière, restée célêbre dans l'histoire pour avoir choqué les moeurs de l'époque avec son ton sincère et son envie de croquer la vie à pleine dents durant son existence, utilise en effet ses charmes pour envoûter son cousin. Il faut avouer que tomber amoureux de Romy Schneider dans la peau d'Elisabeth n'est pas un acte fou. Mais l'idée d'épouser un membre de sa famille était considéré comme tel et comme Sissi aimait son cousin, elle ne voulait pas l'entraîner dans cette spirale infernale. Toujours est-il qu'à partir de ce moment, toutes les illusions du roi qui avaient été forgées sur le romantisme avec les femmes s'éteignit soudainement. Cependant, Louis II de Bavière concevait la relation avec les femmes de façon enfantine dans le sens où le sexe ne l'intéressait pas. Ce qui l'intéressait, c'était la beauté, le luxe, l'or, l'architecture du château de Versailles et les relations avec des hommes qu'il jugeait extraordinaires soit au niveau de la beauté physique soit à celui du génie artistique. Son homosexualité et cette façon de gouverner déplaisait à ses ministres et ces derniers ne furent pas étrangers à la fin de son règne, attirés par le pouvoir et les arrangements. L'histoire nous avait appris que Louis II de Bavière s'était suicidé aux alentours d'un hôpital psychiatrique dans lequel il séjournait, Visconti lui laisse planer le doute à cette mort, ceux qui verront le film comprendront pourquoi. Au final, Luchino Visconti délivre son film le plus hallucinant qu'il a réalisé, un chef-d'oeuvre indémodable dans le registre de la fresque historique!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 août 2011
    Ludwig - Le crépuscule des Dieux est un film magnifique à travers ses décors incroyablement splendides , deux beaux et très bons acteurs , Helmut Berger m'a beaucoup impréssionné , il est incroyable dans Ludwig , la musique de Wagner nous emporte et je ne sais que dire d'un film si grandiose et surprenant ...
    Georges F
    Georges F

    8 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2011
    Prodigieux: mise en scène, acteurs, décors, scènario.
    Helmut Berger tient Le rôle de sa vie dont il n'a pu sortir indemne.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 août 2011
    Les décors et costumes somptueux, l'entière plongée dans l'esthétique de l'époque. Les acteurs, tous bons, très bons. Le glissement dans la folie de Ludwig, Louis II, se recroquevillant dans ses châteaux au fur et à mesure...HEADNéanmoins la forme, entrecoupée d'interview de ministres dans le film, style documentaire, m'a déplue. La fin, elle, est abrupte, laissant une impression de non-fini après 3h50, ce qui est un comble.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2011
    Froid dans les scènes et sa beauté, Ludwig de Visconti dégage une chaleur humaine exceptionnelle. Le personnage de Louis II de Bavière apparaît constamment torturé par ses sentiments et ses désirs homosexuels refoulés, son hystrionnisme consolé partiellement par une générosité affable devant Wagner, sa passion incestueuse pour sa cousine Élisabeth d'Autriche, la ravissante Romy Schneider. Ludwig est l'un de ces monuments qui se laissent contempler de si loin qu'une telle grandeur paraît l'effet d'un mirage. Ludwig est un opéra de la chute du "plus beau roi d'Europe", qui reprend le titre de la dernière journée du Ring fataliste des Niebelungen, Le Crépuscule des dieux. Car Visconti peint le chant du cygne des colosses aux pieds d'argile, le désespoir, la fureur et la violence des êtres. Ludwig erre, dans 'immensité de ses palais vides, seul avec sa folie, définitivement seul. Un dernière scène onirique pour achever le rêve wagnérien : c'est un soir d'hiver, le carrosse du roi fuit dans la plaine enneigée, au rythme effréné des chevaux blancs, accompagné d'une douce mélodie, mélancolique et d'une triste beauté.
    Imperatrice-Elisabeth
    Imperatrice-Elisabeth

    8 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2010
    Je dois sûrement être peu objective envers tout ces films où Romy incarne délicieusement Ma chère Sissi, mais je me permet tout de même de le noter au maximum car ce film malgrès ces 4 longues heures de film est un petit bijoux de réalisation ! Les décors vraiment magique de ce film laisse sans voix et surtout, Quelle Romy ! Romy Schneider incarne cette fois si une Sissi plus vraie que dans les présédent "Sissi" que nous connaissons tous ! Ce film est beaucoup plus fidéle à la personnalité de l'impératrice d'Autriche et à son histoire. Romy Schneider était vraiment l'actrice parfaite pour se mettre dans la peau de cette femme fantastique qu'était Elisabeth. Un grand talent d'actrice pour une grande Impératrice !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 septembre 2009
    ... (!) Lisez les critiques des autres amis... Tout ce qui dit du bien de cette merveille a raison. Et l'ensemble des éloges ne suffit pas à dire la beauté de ce film... Même ceux qui n'ont pas aimé, lorsqu'on les lit, continuent de dire du bien de ce film... Etonnant, non ?
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