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Peter Franckson
56 abonnés
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4,0
Publiée le 2 septembre 2016
C’est le 1er film turc où on entend parler kurde. A ce titre, la réalisatrice a fait l’objet de procès et même, à l’époque, a été inscrite sur la liste des ennemis de la république ! Tout est dit dans les premières images où une scène est filmée à travers son reflet dans l’eau soit à l’envers. Le film raconte une amitié entre un jeune homme turc, Mehmet, originaire de Tirel (près d’Izmir) et détecteur de fuites d’eau et un jeune kurde, Berzan, qui fait des petits boulots (vendeur de cassettes audio, bagagiste de cars). Un très beau film où le turc se met dans la peau d’un kurde qui lui-même vient à sa rescousse pendant ses problèmes d’ordre policier puis c’est l’inverse lors du voyage vers le pays kurde. La réalisatrice fait un constat terrible de la situation kurde avec les contrôles de police, les chars dans les villes et les villages détruits. Sans oublier le racisme à leur égard, Mehmet est pris pour un kurde car étant très brun au teint basané. .