Derniers Avis : San Andreas - Page 28

Après des débuts pas très convaincants dans le cinéma d'action, une carrière sabordée par un encombrant contrat chez Disney, un come-back en tant que pièce rapportée reboostant des franchises moisies et même quelques bons films (No pain, no gain et Faster), The Rock est aujourd'hui une grosse star de cinéma sur le nom duquel des films peuvent se monter.
Le voici cette fois-ci en sauveur du film-catastrophe, genre qu'il est un peu compliqué de prendre au sérieux depuis Y a-t-il un pilote dans l'avion ?
On ne s'appesantira pas sur le script, prétexte à alterner les séquences émotion et les scènes de destruction massive, les premières étant censées donner de l'enjeu dramatique aux secondes : le champion du peuple arrivera-t-il à sauver in extremis son ex-femme en virevoltant avec son hélico tout cassé entre les gratte-ciel qui s'effondrent sur lui ? Spoiler alert : OUI. Le film enfile ainsi les clichés comme des perles (le richissime beau-père qui se révèle être le dernier des couards, on ne s'y attendait pas, à celle-là !), mais, au moins, c'est plutôt spectaculaire et techniquement, ça se tient - le réalisateur est un habitué des films à effets spéciaux ceci expliquant sans doute cela.
On ajoute à ça Paul Giamatti qu'il est toujours agréable de retrouver à l'écran - non, The amazing Spider-man 2 n'existe pas - et ça aide à faire oublier les ados tête-à-claques et autres facilités scénaristiques utilisées à la pelle.
Ce qui, et c'est bien malheureux à dire, pour un blockbuster estival, n'est pas si mal...

Petit plaisir coupable, cette superproduction très américaine remplit son contrat grâce aux prouesses visuelles particulièrement impressionnantes et performantes. Même s'il n'y avait d'autre but que celui de nous divertir, le scénario est exagérément bébête, prévisible, à la limite du ridicule. Même si le genre nous a depuis longtemps habitué aux scénarios anémiques, San Andreas va encore plus loin en servant du catastrophy-porn sur fond de mièvrerie et d'héroïsme familial sans une once de second degré. Dommage.

Prévisible et inintéressant ! Une pure daube de gros studio américain.
Dwayne the rock est loin de sa performance de No Pain No Gain...

c'est un film catastrophe pas mal mais en dents de scie... les bonnes idées côtoient les mauvaises et les effets spéciaux sont parfois classes et d'autres fois, moins :/
il aurait par exemple été de bon ton si le jeune garçon spoiler: avait sauvé d'autres personnes au long du film grâce à sa matière grise comme il l'a fait avec l’héroïne coincée dans la voiture.

Bien dans la catégorie film catastrophe, après, ça reste un blockbuster. L'intérêt de ce film ne porte que sur Dwayne The Rock Johnson, que j'adore, et la surprise était de profiter des deux beautés qui jouent les rôles de la fille et la mère. Rien de plus à ajouter...

Film catastrophe sympas, de l action à fond.. Film où tu te prend pas la tête.. Un bon rôle pour the rock ;)

Ai tenté un "film-catastrophe", genre un brin désuet - mon dernier souvenir en la matière étant "La Tour infernale" (1974 - voilà qui ne nous rajeunit pas !) : "San Andreas". Aux commandes, un tâcheron canadien, Brad Peyton (?...). En "star", la montagne de muscles Dwayne Johnson (belle stature : 1,93 m), alias "The Rock", ancien catcheur - aussi expressif qu'une enclume.... Il est pompier (d'élite - pilote d'hélicoptère), mais on est assez loin d'un Steve McQueen (lui aussi "fire man" dans "La Tour..") au niveau du jeu. Paul Giamatti, égaré en la circonstance, mis à part (et pour une panouille), le reste du casting ne vole pas très haut - si j'ose dire.... On a droit à toute la panoplie des "rebondissements" possible (d'où nécessité pour le "héros" et sa future ex-femme, d'emprunter d'autres moyens de transport que l'hélico - je laisse la surprise aux amateurs), et au dénouement bien sirupeux et édifiant. Les tours tombent comme des dominos (Dame Nature rappelant opportunément au genre humain qui mène la danse). Le vaillant pompier cherche sa fille.... Et on s'ennuie ferme. Même les effets spéciaux (attrait principal de ce type de réalisation) sont moyennement convaincants.... Aurais mieux fait de m'abstenir de cette expérience "cinématographique"...

C'est un des pires films que j'ai vu au cinéma. Les seuls points positifs sont les effets visuels. Concernant le reste, l'histoire est bancale, voire inexistante et les protagonistes déterminent leurs actions en dépit du bon sens. Dwayne Johnson est un pompier qui semble laisser plus de monde mourir qu'il ne les sauve avec son super hélicoptère à réserve d'essence illimité et à la voiture et au bateau qu'il vole. Les appareils électroniques marchent quand ça permet de faire avancer l'intrigue et l'action est convenue. Les ficelles sont très grosses, même s'il s'agit d'un film de genre catastrophe très codifié. Je ne le recommande vraiment pas.

Je ne comprend pas trop toutes les critiques comme : "le scénario est mauvais" ou "Le Roc échappe toujours à la catastrophe de peu". Personnellement j'allais voir San Andreas comme un film catastrophe, et non pas comme un film ne reposant que sur le scénario. Alors c'est vrai, le scénario est parfois vraiment mauvais ( spoiler: Se remettre avec son ex-femme qui s'est déjà remise avec un autre c'est limite limite
), et le héros échappe de justesse aux catastrophes, mais ne va-t-on pas voir San Andreas pour ses effets spéciaux d'abord ?
Et bien pour ma part si, c'est pour ça que j'ai adoré ce film : les effets sont sublimes et impressionnants, il y en a beaucoup, l'action est omniprésente et on ne s’ennuie pas du tout. Les effets 3D sont magnifiques, même si on sort de la salle avec un petit mal de tête, mais ce n'est pas très grave. Le tsunami est impressionnant, les nombreux effondrements très réussis et précis, magnifique.

les acteurs sont très bons et ont de bons liens ensemble un bon raccord ! l'action et les effets sont très bons ! un moment top !

Bon film,
Trop d'effet speciaux sa ma enerver ...
Tres bonne remise en question
Film a voir qu'une seul fois pour ma part ...

Bon en quelques lignes, passons le jeu des personnages, et la décontraction de ces derniers dans ce monde chaotique que nous livre la faille de San Andreas. Des effets spéciaux à gogos, des scènes de fin du monde hyperréalistes, et un final sur le Golden Gate qui nous en met plein la vue. Pour passer un bon moment et voir de la destruction massive c'est le film qu'il faut. A voir une fois.

très bon film avec de super effet spéciaux.Dommage que l'histoire soit du déjà vu.

Dans la file d'attente, un rigolo n'arrêtait pas de clamer à tout va que ce film était tiré de la vie d'Andreas Pirlo, le footballeur italien, et que Dwayne Johnson était trop typé pour jouer le rôle (il aurait plus vu Nicolas Cage). La soirée commençait mal...

Immédiatement, le doute s'est alors immiscé en moi : les gens dans la salle comprendraient-ils que l'oeuvre projeté à l'écran est issue d'un jeu vidéo, et sans doute le meilleur jeu vidéo du siècle, j'ai nommé GTA San Andreas ? Et surtout : le film serait-il à la hauteur du jeu ?

Lors de la première demi-heure, je dois ainsi reconnaître avoir été quelque peu décontenancé. En effet, le film prend beaucoup de liberté par rapport au jeu. Le héros ne s'appelle plus Carl Johnson, mais Ray. Ce n'est pas sa mère qui est morte, mais une de ses deux filles. Et lui n'est plus un membre de gang, mais un sauveteur un peu peu niais. Finalement, je me suis dit qu'on pouvait voir ce film comme un préquel du jeu vidéo, et ça m'a aidé à mieux appréhender le reste de l'histoire. Carl aurait été dans le passé un bon samaritain nommé Ray, avant de devenir chef de gang suite aux traumatismes qu'il traverse dans le film. Plausible. Dommage malgré tout que le réalisateur n'ait pas fait la liaison entre le film et le jeu vidéo de manière un peu plus flagrante. Vous me direz, d'un autre côté, pour ceux qui ne connaissent pas le jeu, ça ne change rien. Je parle là en tant que fan de la franchise GTA.

Quoi qu'il en soit, malgré ce choc initial quant à l'identité du héros, on retrouve par la suite tout ce qui a fait le charme du jeu : la junkie, au volant d'une voiture volée (on le devine), qui se retrouve coincée sur le versant d'une falaise après un éboulement ; le voleur de télés qui braque à main armée notre héros ; le riche entrepreneur qui s'avère être un pourri ; et surtout, une liste longue comme un bras d'enfant de véhicules volés par The Rock (camion pick up, hélicoptère, avion, bateau hors-bord). Réjouissant ! Même si je suis un peu déçu qu'on n'ait pas eu le droit à une bonne vieille moto style NRG 500, mais il paraît qu'elle sera dans une scène bonus sur le blue-ray.

Par contre, là où je suis moins satisfait, c'est concernant les séismes à répétition. J'ai trouvé ça un peu "too much", surtout que ça n'apporte rien à l'histoire. Pire, ça la dessert ! Alors que je m'attendais à un duel final entre le cerveau du gang (Paul Giamatti, excellent en scientifique sismologue pervers) et notre héros, à grands coups de fusils à pompe, on nous met du séisme à toutes les sauces, et même du tsunami en guise de "boss final"...le schéma du film devient alors Séisme (ou tsunami) gens apeurés = morts, alors que tout fan du jeu aurait préféré un scénario un peu plus étoffé constitué de voitures volés, d'escort girls, de gros calibres et de guerre des gangs.

Pour résumer, une adaptation infidèle de GTA donc, mais avec malgré tout une valeur ajoutée loin d'être déplaisante question pathos. En effet, la happy end sur fond d'héroïsme familial et de famille recomposée, avec drapeaux américains et musique solennelle à la clé, était d'une intensité jamais atteinte depuis Die Hard 5. L'émotion était presque palpable dans le cinéma où j'étais. Ma copine en avait les larmes aux yeux (elle m'a dit après la séance que c'était à cause des lunettes 3D, mais je ne la crois pas).

Mention spéciale également à Kylie Minogue, qui trouve là son meilleur rôle depuis le film Street Fighter de 1994. Elle joue à la perfection la soeur trop parfaite du beau-père, avant de disparaître mystérieusement dans les décombres du building...mon petit doigt me dit qu'elle pourrait réapparaître dans San Andreas 2 dans le rôle phare, vous verrez. ;

Enfin, j'ai été bluffé par la reconstitution de quartier de Chinatown. Cependant, une attaque de chinois hostiles n'aurait pas été du luxe pour redonner au film une bouffée d'air frais. C'est vraiment la première chose qu'on s'est dite mon groupe d'amis et moi en sortant de la salle, on était tous d'accord là-dessus : ça manquait de chinois. D'autant que le premier qui apparaît dans le film meurt prématurément. On s'attend à le voir ressurgir à un moment ou à un autre, avec son air fourbe et taquin, et puis finalement, non.

Pour les bonnes surprises, et les déceptions, je mets 2,5/5. Remplacer les séismes par des chinois aurait été préférable, je pense.

Vous voulez un énième blockbuster fade et manquant cruellement d'originalité ? San Andreas est le film qu'il vous faut