[Le genre : les emmerdes, quand ça vous tombe dessus …]
Ecrire une critique d’un film catastrophe est un peu délicat. On sait ce qu’on veut voir. On ne vient pas chercher ici une once de scénario et question interprétation, il ne s’agit pas de rôles difficiles. Autrefois maquettes ou bricolages ingénieux, aujourd’hui effets numériques, c’est à ce travail là qu’on s’intéresse. Il est ici particulièrement soigné. Si celui-ci se différencie de nombre de ses congénères, c’est notamment dans l’immersion à travers la ville en destruction. Par les airs, par les eaux, à pied, en voiture on slalome un peu partout dans les ruines, dans des images garnies de détails, de trucs qui tombent, de craquements là où souvent, dans ce type de film, la destruction est filmée de manière générale, par plans d’ensemble. Cette visite guidée d’une catastrophe sert une grande variété de scènes héroïques et autres tours de force. La plupart ont déjà été vues, mais le film a le mérite de varier les « plaisirs » : parking, bureau, falaise, vaguelettes, rues, toits d’immeubles, etc…
Et nombre de scènes arborent un genre bande dessinée dans leur exagération, qui n’est pas sans offrir un trait humoristique : la « bascule » en hélico, et surtout la dantesque scène du porte container (ah, cette hélice qui allège le canot !)
Pour ce qui est de l’histoire et bien… on sait que les catastrophes font se créer de nouveaux amis et réconcilient les couples en difficulté. Promis, ça, c’est dans tous les films de ce genre.
Un parc d’attraction gigantesque aux effets garantis, car, si si, on y fait tous les sports : chute libre, natation, ascension, apnée, course à pied, sports mécaniques. Les parents mettent les moyens, et trouvent tous les véhicules qu’ils veulent, gratuitement, immédiatement, comme dans un jeu video à l’univers totalement ouvert. Mais n’est-ce pas là ce que l’on vient chercher, le grand jeu ?