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moket
541 abonnés
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2,5
Publiée le 18 avril 2016
Un film qui ne nous épargne aucun poncif des films catastrophes : le héros divorcé qui renoue avec sa femme grâce au cataclysme, le nouvel amant de la femme qui s'avère être un c** et un lâche, le scientifique qui avait tout prévu et que personne de croit, une idylle gnangnan... Rien ne le distinguerait des banals téléfilms du genre sans les moyens mis en oeuvre. Le film est terriblement vide, même s'il est souvent drôle (peut-être pas volontairement), mais il est efficace à condition d'oublier son cerveau pendant deux heures.
Dwayne Johnson en super héros voulant sauver le monde (et surtout pret a tout pour sauver les siens), on n'en attendait pas moins de lui et il est crédible pour une fois. Malheureusement le film sonne parfois un peu faux et le déjà-vu mais surtout il n'y a vraiment aucune surprise. On s'attend a 100% de ce qui arrive tout au long des 1h45 et encore plus à la happy end! Le résultat d'ensemble est trop lisse et trop "je vais vous mettre un paquet d'émotion à l'américaine" par moments. C'est dommage, il y avait mieux a faire; surtout qu'il y a beaucoup de points positifs : du suspens, du rythme, des explications concrètes du pourquoi de la catastrophe, quelques sourires, quelques larmichettes, un début qui s'avère super crédible, de belles images et des effets de synthèse de dingue parfois hallucinants. Bref, ça fait longtemps qu'on n'attendait un vrai film catastrophe : en voilà un plus ou moins réussi mais pas du tout une catastrophe cinématographique. A voir en famille le dimanche soir quand on a rien d'autre a faire
Un film catastrophe aux images impressionnantes mais qui accumule les clichés sans vraiment s'en cacher. Personnages stéréotypés, dialogues vains, enchaînement de scènes téléphonées, happy end patriotique forcée, San Andreas n'évite rien et ne brille pas par son originalité ou sa subtilité...
Oh my God... comme disent les bons Américains ! On savait le genre "périmé", mais voilà un film-catastrophe qui a déboulé en 2015. Un peu sceptique au départ, je me suis dite que ce serait un divertissement avec nul besoin de réfléchir... et j'ai été servie ! Condensé de prévisibilité, le scénario est mou, avec des personnages peu consistants, voire inutiles spoiler: (Nathalie et son sauvetage illogique et hautement improbable, qui ne sert que de faire-valoir au héros, ou encore Susan, la froide future belle-soeur de la future-ex-épouse du héros, qui semble n'être là que pour donner un rôle à la belle Kylie Minogue)... Bref, dans ce gros block-buster bien ricain, on apprend que "les gentils scientifiques que personne ne croient ont toujours raison", que "divorcer c'est pas bien", que "le nouveau copain de maman est un gros lâche qui construit des tours pas solides", que "papa, c'est l'meilleur", et que "tout le monde s'aime et se retrouve à la fin" . Même les effets spécieux ne sont pas crédibles une minute. C'est si "gros" que rien ne paraît réel, et à force de voir le héros, qui est quand même sauveteur professionnel, spoiler: détourner tous les engins possibles pour aller vite sauver sa femme et sa fille, alors que des milliers de gens ont besoin d'aide plus près, vous ne ressentirez ni émotion, ni empathie. Mieux vaut en rire ! Si vous aimez les "Emmericheries" (les-films-de-Roland-Emmerich) grosses comme des mais... heu, grattes-ciel, vous ne serez pas déçus... pour les autres... à vous de voir ! ;-)
Tout était donc réuni pour que ce film soit en fait digne d'un téléfilm catastrophe d'un dimanche pluvieux. Si ce dimanche était plutôt ensoleillé, le film ne l'était pas : San Andreas est un véritable navet 100% américanisé à la testostérone de Dwayne Johnson, et au scénario de super-héros que l'on peut voir dans les comics de Marvel et autres... Ce scénario catastrophe n'a même pas de limites, les images sont ébouriffantes de grossièreté (des immeubles s’effondrent, y a eu des morts...). Evidemment, après, ce scénario d'un séisme jamais connu ne peut pas être prédis aux détails près, mais évidemment, ce film de science-fiction a sauté dans le nid des 2012, Cloverfield annonçant la fin du monde. En tout cas, pour perdre 1h50 d'images pas du tout réalistes et d'un scénario déjà bien planifié, c'est gagné !
Il y a longtemps que le cinéma ne nous avait pas offert un vrai film catastrophe, c’est le cas ici avec un film sur la plus célèbre faille sismique du monde : la faille de San Andreas en Californie. Alors, il ne faut pas se leurrer on a affaire à un film à grand spectacle où la vraisemblance et la subtilité brillent par leur absence. On est, pendant une heure cinquante-quatre, sur les rails de ce genre cinématographique : visuels époustouflant des déchaînements de la nature, actes d’un héroïsme échevelé ou d’une lâcheté méprisable, célébration du sacrifice pour la famille ou pour l’amour avec évidemment triomphe de ces deux valeurs, héros qui survivent à tout, romance naissant au sein même de la catastrophe, etc… Bref tout ce qu’il faut pour tenir en haleine le spectateur devant un show entièrement tourné vers le divertissement à grand spectacle. L’interprétation, les thèmes abordés, l’originalité de la mise en scène ne sont donc pas ce qui compte dans ce long-métrage. Cela dit, si on a vu la bande-annonce (même sans tout bien considéré…), on est quand même bien averti de ce à quoi on va assister on ne peut donc pas se plaindre de la vacuité de ce qui est devant nos yeux. Personnellement je me suis bien amusé devant ce film visuellement incroyable et les péripéties de notre petite famille m’ont simplement diverti sans que j’aille chercher plus loin. Un film de catastrophe comme la puissance financière d’Hollywood peut se permettre de nous offrir, en employant toutes les ressources des effets spéciaux et numériques au service d’un spectacle à couper le souffle. C’est incroyablement distrayant - cela n’a d’ailleurs que cette ambition - et cela permet de passer un bon moment sans efforts. À voir dans l’unique but de se distraire ou si on est fan de ce genre de longs-métrages.
Malgré un Dwayne Johnson sympathique et des scènes spectaculaires aux effets spéciaux impeccables, le film est coulé par un succession impressionnante et surtout insupportable de clichés gros comme des planètes, aussi bien dans les personnages que dans les situations. Le film catastrophe est définitivement un genre à oublier, juste quelques films ont suffis à le surexploiter.
Bon, comment dire, il semble tout d'abord que Dwayne Johnson a repris le job de Stallone en bonne grosse brute musclé des biceps. Mais Sylvester a toujours eu un regard particulier qui rend toutes ses prestations un peu spéciales. Dwayne mate les trains qui passe dans tous ses films. Aujourd'hui Dwayne ne sauve pas la Californie, Dwayne sauve sa fille, abandonnant au passage son poste de secouriste et en en piquant à l'Etat un hélicoptère de secours. Que son équipe se démerde toute seule, sa fille a besoin de papa car la Terre tremble sous ses pieds et pour cela papa sait choper un hélico, un pick up, un avion de tourisme, et un bateau. Papa de base quoi. Donc en ce jour de crise, toute la Californie s'écroule sans qu'aucun, mais alors aucun, sismographe du monde entier sensé "écouter" la planète n'avertisse les américains. Seuls deux cocos à l'université de chez-pas-quoi, arrivent à prédire les tremblottes de la Terre, mais bon environ juste 20 secondes avant, alors ça sert à rien en fait!! La faille s'ouvre en deux et tout le monde meurt en même temps, les tours s'écroulent. C'est le chaos. Sauf que dans les rues il n'y a pas un cadavre. La nature reste propre. Les héros se prennent quatre ou cinq gratte ciels sur le bec mais ça va pas de blessures, ah oui et pas de poussière non plus, les villes s'effondrent quasiment en silence, sans fumée, sans cadavres et sans poussière. A titre de comparaison, en 2001 lorsque les 2 tours jumelles de NYC se sont écroulées, cette partie de la ville a été dans la nuit noire pendant plus de 10 heures et l'incendie n'a été finalement éteint que plus de 4 mois après!!
Il ne fallait évidemment pas s'attendre à un chef-d'oeuvre, avec ce film catastrophe dont le héros est Dwayne "The Rock" Johnson. Les effets spéciaux sont à la mesure du budget, donc forcément réussis. L'intensité est absolument absente et la mise en scène ultra calibrée, pour un film dont l'issue est connue d'avance, et les surprises inexistantes. Les personnages sont très stéréotypés, comme tout le film d'ailleurs. Reste un bon moment de divertissement à passer pour les plus tolérants d'entre les spectateurs, qui en prendront plein les yeux.
Alors que le Big One survient en Californie et sème la destruction, un sauveteur tente de secourir sa fille et son ex-femme. "San Andreas" cumule les deux défauts du film catastrophe balourd : il enchaîne les incohérences et les facilités scénaristiques, tout en accumulant les clichés qui le rendent bien vite très prévisible (scientifique non écouté par les autorités, héros casse-cou, beau-père riche et lâche, fille intrépide...), voire risible par moment. On bénéficie néanmoins de la présence de Dwayne Johnson, pas toujours subtil mais charismatique en pompier des airs, et d'une avalanche de scènes d'action, le scénario ne laissant aucun temps mort. Côté effets numériques, c'est inégal, avec quelques séquences de destruction sympathiques, mais également des scènes beaucoup trop numériques pour être crédibles. Au final, "San Andreas" est un film catastrophe anecdotique.
Dans le genre film catastrophe c'est plutôt réussi avec d'excellents effets spéciaux et Dwyane Johnson qui assure. Les personnages sont sympathiques, la famille attachante et même si parfois les ficelles sont un peu grosses, cela reste un excellent divertissement, blockbuster de qualité où on ne s'ennuie pas une seconde. Finalement c'est surtout cela que l'on demande à ce genre de film et là il fait mouche.
Et un étron de plus dans les toilettes d'Hollywood ! Ce film est tellement mauvais que j'ai cru que Roland Emmerich (Indépendance day, Jour d'après, 2012...) en était le réalisateur. Brad Peyton (le réal) est donc son fils spirituel. San Andreas réunit tout ce qu'il y a de pire dans les blockbusters américains. Le scénario tient sur un post-it, il est possible d'anticiper chaque minute du film, les personnages sont sans relief, avec, sans surprise dans ce genre de navet, une vision des choses très manichéenne (les gentils et les méchants), Dès les 10 premières minutes, on sait qui va vivre et qui va mourir. Dois-je vous parler du casting ? Pour résumé, le budget est passé dans les effets visuels, pas dans les comédiens. Mention spéciale à l'inexpressif Dwayne Johnson, qui devrait plutôt utiliser son temps à travailler son jeu d'acteur au lieu de seulement faire de la gonflette. On passera également sur le fait que les comédiens semblent sortir directement de chez l'esthéticienne alors qu'ils sont confrontés à un énorme tremblement de terre et exposés en permanence à des tonnes de poussières. Le film est truffé de détails comme celui-ci et les détails ça compte dans le (bon) cinéma. Bien évidemment vous connaissez déjà la fin,spoiler: les gentils héros sont sauvés et le film se termine en happy end, c'est sûr que c'est plus facile quand on ne voit aucun cadavre. Il faut juste oublier les centaines de milliers de morts, bah oui ça représente quoi des centaines de milliers de morts ? Rien, tant que la gentille famille est sauvée et qu'on voit le drapeau américain à la fin.