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chrischambers86
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4,0
Publiée le 8 mars 2017
Un document remarquable sur le travail d'une vie, celui d'un homme qui laisse parler ses photos! L'histoire d'un photographe / climatosceptique (James Balog, un destin liè à la glace) qui a saisi pendant des annèes l'impact du rèchauffement climatique sur la fonte des glaciers! Autant vous dire qu'il n'est plus du tout climatosceptique et qu'il nous oblige tous à rèflèchir sur la nature! L'objectif initial est de mettre en place vingt-cinq appareils photographiques pendant trois ans programmès pour prendre une image par heure pendant la journèe! Une logistique de fou avec beaucoup de suite dans les idèes! Ces images montrent l'èvolution du paysage et le moins que l'on puisse dire c'est que le contraste est vraiment saisissant entre la puissance colossale des glaciers (cf. la calotte glaciaire du Groenland) et leur fragilitè! Des images uniques (avant, après et même pendant), souvent effrayantes (les milliers de petits trous de cryoconite), pour tèmoigner du rèchauffement climatique! On n'a plus le temps! il faut agir! Maintenant...
Etant donné la vitesse hallucinante de désagrégation des glaces dans les régions froides de notre planète sale, torturée et surpeuplée, ce documentaire de 2012 doit sûrement être déjà complètement périmé par une réalité plus terrifiante encore. Pour éveiller les consciences à la pollution humaine et à la destruction programmée de la vie telle qu’on la connait, l’installation de caméras à photos intermittentes sur plusieurs années sont placées en certaines perspectives de grands glaciers en Alaska, Islande, au Groenland et dans le Montana. Elle met en lumière leur affolante décomposition métamorphique, à partir de laquelle se théorisent les mécanismes des catastrophes planétaires que l’on connaît, toujours plus diverses, intenses et fréquentes, aboutissant à la dévastation des espèces, des forêts, de l’air comme de l’eau. Le film mise sur la déduction de chacun au vu des données simples et objectives de simples photos. En outre, si les capacités modestes de l’équipe de James Balog, dans ses expéditions presque familiales, lui-même diminué par un handicap gonal, sont parvenues à approcher cet irréversible assassinat des écosystèmes planétaires, on n’ose pas imaginer les réalités. La rapidité insoupçonnée de cette destruction est rappelée aux quidams de 40 ou 50 ans à peine qui voyagent un peu et qui ne reconnaissent plus certains sites de leur enfance. Les conférences conséquentes du reportage confirment enfin ce que chacun sait déjà, à commencer par les mondes scientifique, philosophique, écologiste bien sûr, et que seuls quelques attardés, de mauvaise foi, peureux, idiots ou cupides de certains milieux médiatiques et politiques persistent à nier.
Un documentaire, qualité NatGeo, suivant James Baylog, photographe naturaliste américain et émérite dans sa mission personnel de montrer au monde des preuves intangible du réchauffement climatique par la photographie en time-lapse. Superbement réalisé, des images à couper le souffle qui montre une triste réalité. Non, ma critique n'est pas biaisé même si je roule en véhicule électrique et promeut le GreenIT ;-)