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Un visiteur
1,5
Publiée le 11 septembre 2012
Quelle déception ! Le film part bien mais on s'ennuie vite. C'est dommage. Le seul intérêt c'est qu'il lutte contre l'homophobie en montrant bien que finalement cette histoire aurait pu être celle d'un couple hétéro .
"Keep the Lights On" est filmé avec un puissant réalisme qui permettra sans doute à bon nombre de couples homosexuels de se retrouver dans les méandres d'une relation tour à tour passionnelle, distante, sombre et complexe, avec pour trame de fond les addictions. Un très bon film avec toutefois un gros bémol pour ma part : le réalisateur a en effet axé l'articulation de l'histoire du point de vue d'Erik (Thure Lindhardt). Ira Sachs ne nous emmène pas dans l'histoire personnelle de Paul (Zachary Booth). La manière dont est vécue et ressentie la relation par Paul, et les ténèbres qui l'habitent, sont à peine effleurés. Résultat : on a de l'empathie pour ce que vit Erik, Paul étant perçu comme un mec froid, irresponsable et égoïste, alors que son personnage contient une souffrance incommensurable. Je pense que c'était intentionnel de la part du réalisateur, mais j'aurais préféré qu'il mette le spectateur dans une position de non parti pris. Hormis ce point, un excellent film avec des acteurs de grand talent amplement à la hauteur de leur mission.
J'ai été très déçu par le film. Le scénario est quasi inexistant. Si cette histoire avait été transposé sur un couple hétéro ça aurait sûrement pas eu le même effet mais la, vu que ce sont des gays y a un espèce d'engouement qui s'est créé, on se demande bien pourquoi.. Les personnages secondaires sont non exploités et peu convaincants. Les principaux, eux sont peu crédibles pour ma part. Les scènes de sexe sont pas toujours utiles .. et le ou les scénaristes aurait/aient pu s'abstenir de certains clichés notamment sur l'idée du bébé entre le mec gay et la fille à PD.
Je m'attendais à un film sur la complexité des relations amoureuse entre deux hommes que tout oppose.......Mais au final c'est une succession d'images chocs, sans intérêts. Ennuyeux
Attention arnaque... Aussi snobe que mou et infernale de prétention ce film à la laideur sidérante cumule le pire du cinéma européen et le pire du cinéma américain... À fuir... Sans parler de l'ennui mortel qui vous attrape des les 10 premières minutes pour ne surtout plus vous lâcher!
Hormis le dénouement, longuet car cousu de fil blanc, j'ai été captivée dès le début de l'histoire par cette histoire d'amour entre deux hommes. L'esthétique des corps est parfaite de sorte que le mot voyeurisme ne vient guère à l'esprit, c'est juste "beau". L'effacement du personnage de Paul, addict au crack, au fur et à mesure de l'intrigue s'estompe. Au contraire, celui d'Erik, joué avec une justesse fascinante par Thure Lindhardt triomphe. L'opposition entre les 2 n'est cependant pas du tout caricaturale. Loin d'être un abstinent, Erik est capable de céder à la tentation, de prendre des risques calculés et de ne jamais tomber dans l'excès, contrairement au fragile Paul. Serait-ce parce que le premier assume parfaitement et de longue date son homosexualité ? En somme un beau film avec une scène particulièrement poignante et décisive (Erik assiste à la prostitution de Paul), et une BO magnifique. A voir !
Un film abordant homosexualité et addictions au drogues, ce serait le genre d' oeuvre cinématographique ou la frontière entre l' underground et le « tendance » est poreuse
Ira Sachs livre un film en partie autobiographique puisque l' histoire est en partie basée sur la relation amoureuse qu' il a eu avec Bill Clegg. Le thème de l' amour impossible est ici abordé à travers l' histoire d' un couple sur dix ans (98 à 2008 ). Erick est un documentariste dont l' oeuvre d' étude est le cinéaste gay des années 40 Avery Willard tandis que Paul est un avocat dissimulant (?) en partie son orientation sexuelle (on apprend qu' il a une copine) et ayant une addiction au crack. C'est cette addiction qui sera la cause principale de l' impossibilité de leu union à long terme.Ce problème renvoyant/mettant chacun à ses défauts de caractère (Paul reproche à son amant de vouloir tout controler de sa vie). Au dela donc des problèmes relationnels, Sachs aborde volontairement la question de l' univers gay via une mise en abime de la recherche «anthropologique » sur cette communauté avec le documentaire sur Williard et rappelle également la problématique du sida, encore marquée à l' homosexualité à la fin des nineties . L'esthetique du film entre la photo et ma musique d' Arthur Russel contribue de manière positive à ce film.
C'est ça un des plus beaux films américains de 2012 ? Quelle vacuité ! Avec Keep the ligyhts on, on est irrémédiablement dans un jugement social. On ne peut voir et émettre une opinion sur le film qu'au travers de sa condition sociale, car ce qui marque dès les premières minutes du film est la catégorie sociale des personnages. C'est une catégorie sociale qui n'a pas de problème d'argent. Elle évolue dans un monde privilégié, sans trop se soucier des problèmes économiques. Les personnages ont les mêmes mœurs, et on doit supporter leur crise existentiel. Ils semblent coupés du monde réel. Ce sont les gagnants du monde économique (vainqueurs par naissance pour le personnage principal). Ce qui effrayant aussi est que les autres catégories sociales n'existent pas dans le film. On ne les voit pas. Et de penser qu'une société si fragmentée est une société où chacun s'isole de l'autre. Dans le film on voit une forme d'isolement, mais entre enfants gâtés. Ce film ne s'adresse pas à moi. Je suis totalement hermétique à cette histoire. Alors bien sûr on peut voir le film seulement comme le témoignage un peu vain de la vie d'une classe sociale, les CSP+. Dans le film, le couple va dans différentes directions tout en restant dans la même classe sociale. Il ne se met pas vraiment en danger. Si il existe une fracture sociale, on voit bien que ce n'est pas une minorité sexuelle qui est exclue. Le personnage central a toujours sa famille friquée pour s'occuper de lui, entre oisiveté et création. Et de se demander si seulement des gens comme lui peuvent créer ? Si oui quel échec. On a pas le sentiment en voyant le film que nous vivons dans un système équitable, car on est pas transporté et enthousiasmé par le travail de création du personnage principal. Vous imaginez la perte de talents que cela entraîne si seulement des gens favorisées comme lui peuvent créer ? Pour créer quoi en plus ! La fracture sociale est aussi liée aux écarts de niveau de connaissances car dans le film on parle beaucoup d'art, de création. Les gens restent entre eux, dans leur milieu culturel avec leurs codes culturels. C'est la forme même de la séparation sociale. les groupes sociaux créent des objets correspondant à leur culture et à leur conception du monde (voir Pierre Bourdieu). On est un peu dans la même logique que dans les films de Woody Allen, l'humour en moins.
Pourquoi j'ai aimé ce film? Parce qu'il ne s'y passe rien! Il s'agit de la relation amoureuse de deux personnes sur 10 ans, leur hauts et leur bas, LA vie en somme!!! C'est donc une histoire universelle qui nous ramène à nos propres questionnements sur l'amour, l'intérêt que chacun cherche dans une relation amoureuse!!! Dans tout amour, n'aime t-on jamais que soi-même????
Bien amené même si lassant sur la fin. Peu réaliste dans l évolution des personnages sur 10 ans. J aurais aimé des personnages secondaires plus approfondis. Chapeau pour la reprise des codes plans gays à l écran.
Il y a dans "KEEP THE LIGHTS ON" quelque chose d'ultra réaliste, quelque chose qui rappelle le vrai cinéma, celui que faisait des réalisateurs comme J. Cassavetes. Un cinéma où les acteurs et l'histoire sont simplement d'une rare justesse. Ce n'est pas une petite histoire de gays New Yorkais mais une histoire passionnelle entre deux êtres humains. C'est avec qualité et sans fioritures gratuites que le réalisateur parvient à transcrire au cinéma, cette finesse de ces sentiments que nous avons tous vécu. Exit les scénarios faussement créatifs, basés sur des effets d'annonces et cousus de fils blancs. Exit les acteurs comme Marion Cotillard qui surjouent des scènes de mort ridicules...Exit le faux et les films pour lesquels la beauté de la vie n'est jamais au centre des histoires. KEEP THE LIGHTS ON est un bol d'air qu'il faut voir et dont on se souviendra.