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Un visiteur
3,5
Publiée le 14 janvier 2013
Si Huckleberry Finn avait poursuivi son voyage, nul doute que c'est là, dans le Bayou du Grand Bassin qu'il aurait trouvé le paradis, mais comme Mark Twain a préféré la notoriété aux palétuviers, c'est une petite black, Hushpuppy, qui, 130 ans plus tard, raconte la suite. Tandis que son père chasse la tempête à coups de fusil dans la nuit orageuse, le spleen à coups de bourbon dans sa gorge poreuse et le cancer à coups de gueule dans la nature spongieuse, Hushpuppy, six ans, des bottes en caoutchouc trop grandes et le front buté des enfants bios élevés en liberté, s'invente le retour des Aurochs libérés par la fonte des glaces, esprits vengeurs d'une nature rebelle aux hommes, forces chamaniques impitoyables et démesurées dont la fillette aura bien besoin pour survivre au milieu des zombies asociaux quoique affectueux qui l'entourent. [...] La suite te d'autres ctritiques absurdes sur http://ad-absurdum.eklablog.net/les-betes-du-sud-sauvage-a65155823?logouthttp://ad-absurdum.eklablog.net/les-betes-du-sud-sauvage-a65155823?logout [...] Mais qui donc nous sortira de ce bourbier existentiel dont les marécages de la Louisiane ne sont que le symbole visqueux et malodorant ? Les enfants bien sûr ! Qui d'autre ? Nous sommes aux States, que diable ! Gloire soit rendue à la sagesse et la lucidité des rejetons, dont l'innocence et la vitalité sont les seuls remparts efficaces contre la pulsion auto-destructrice post adolescence selon Walt Disney et les autres nobelisables de l'infantilisme transgénérationnel. Ah, rester enfant ! En conserver la force, l'utopisme, la pureté et les dents de lait ! Le rêve de tout un peuple drapé dans ses rayures et ses étoiles comme dans le pyjama d'un enchanteur. Un rêve si facile à réaliser si seulement ces gens consentaient à mourir tôt au lieu de vouloir en plus vivre vieux, poussant ainsi le paradoxe du jeunisme au bord de l'indécence gérontophile. Un phénomène qui n'épargne personne. Même Sundance, le festival de cinéma indépendant le plus intelligent à l'ouest de la statue de la Liberté selon Télérama et la serveuse de la Charcuterie du Cimetière**, se doit, de Little Miss Daisy à celui-ci, de couronner des films dont le héros est une enfant. [...] La suite te d'autres ctritiques absurdes sur http://ad-absurdum.eklablog.net/les-betes-du-sud-sauvage-a65155823?logouthttp://ad-absurdum.eklablog.net/les-betes-du-sud-sauvage-a65155823?logout [...]
Après des critiques assez élogieuses sur ce film, j'ai un peu de mal à me faire un avis précis dessus, et c'est peu être le but du film...de rester dans ce mystère; car c'est un film vraiment original, par son exécution, sa touche, son environnement, et qui mèle des émotions surréalistes à merveille...portées par deux acteurs dont la petite fille assez impressionnant! un ovni doit se laissez découvrir
Un petit bijou qui recèle de trouvailles visuelles servi, serti même, par des interprètes formidables. Cette jolie expérience marche un temps, emporte, mais il manque quelque en dessous de tout cela. Ce film post-Katrina reste essentiel néanmoins pour les Américains, en tant que Français on ne s'en privera pas non plus.
Avant tout, ce n'est pas un film pour enfants, trop glauque pour les petits et sûrement trop lent pour les plus grands; de toutes façons le film ne doit exister qu'en VO. Ensuite le film a un peu tous les défauts d'un film indé US estampillé Sundance: beaucoup de caméra à l'épaule et cette incapacité chronique à faire un plan fixe. À part ça, Les Bêtes du Sud Sauvage tient toutes ses promesses côté dépaysement: direction artistique remarquable et casting amateur bien black&white trash. Et même si l'on n'échappe pas au côté "la vraie richesse c'est celle du coeur", le film est plutôt une réussite
Une sincérité dans le propos et des personnages fascinants. Le tout est gâché par une mise en scène un poil clichée et un rythme du récit mal maitrisé. On est très loin du chef d'oeuvre annoncé mais comme il s'agit d'un premier film, le parcours de l'auteur est assurément à suivre.
C’est très rare qu’un film me fasse cet effet, mais Les bêtes du sud sauvage me laisse vraiment perplexe et j’ai du mal à me faire un avis déterminé dessus. Autant j’ai trouvé qu’il y avait de très belles scènes, qu’il y a une très belle recherche artistique et une jeune actrice, Quvenzhané Wallis, vraiment très convaincante, j’ai trouvé que le film était un peu lent et j’ai parfois un peu décroché. De plus, je n’ai pas vu l’autorité des aurochs. Mais finalement, je trouve quand même que c’est un assez bon film.
Ofni poétique servi à merveille par des acteurs + vrais/vivants que nature. L'équilibre intérieur de la vie rythme assurément ce film coup de poing. "Que dure la vie". La vérité sort de la ... Bravo!
Ce très beau film m'a laissé un arrière goût de je ne sais quoi, peut-être parce qu'un peu "fouilli", certaines scènes sont incompréhensibles (que devient le père après avoir reçu un uppercut de sa petite fille? il disparaît quelques jours, mais où? Les cauchemars d'Huspuppyes sont trop répétitifs, ils en deviennent gênant. Par contre la relation du père, qui forge le caractère de sa fille, sachant qu'il est malade, la solidarité des habitants du canal, sont des points forts de ce joli film. A voir, ne serait-ce que par curiosité pour son originalité.
Un film vraiment à part, une métaphore cinématographique comme il en existe finalement peu. La petite héroïne de 6 ans est tout simplement formidable et porte le film sur ses épaules, une autre critique parle de "miracle" à son sujet et je suis totalement d'accord. Mais le reste est au final assez déroutant, voire décousu par moment. Cela mériterait un deuxième visionnage, tout au moins quelques jours de réflexion supplémentaires pour affiner mon opinion. Dans l'attente j'ai mis 3 étoiles.
Auréolé de prix internationaux (dont un à Cannes), Les bêtes du... ne paye pourtant pas de mine. Affiche mal pensée, sujet original mais déconcertant... Pourtant le résultat est très bon et il renvoie au "Princesse Mononoké" et à son côté animiste très marquée. L'originalité tient au point de vue adopté par le réalisateur, celui d'une petite fille, Hushpuppy, qui a perdu sa mère. Il capte ses hantises, ses joies et ses peines sans jamais nous apitoyer sur elle. Elle apprend à se battre avec l'énergie du désespoir donnée tant bien que mal par son père, alcoolique et malade. La réussite du film tient au double ancrage qu’il adopte, en plus de l’empathie ressentie via le regard de Hushpuppy sur le monde, il intègre les risques de réchauffement climatique propres à notre époque. A tel point qu’on a du mal à deviner quelle sera la prochaine balise scénaristique vers laquelle le film va voguer. Le tremblement de la caméra renforce ce fort sentiment d’insécurité tant affectif qu’environnemental. Le fait d’avoir placé l’action en Louisiane, aux Etats-Unis, s’avère payant car cette région a déjà été victime de l’ouragan Katrina. La dimension sociale est également très présente avec une double ségrégation, raciale et géographique. Les bêtes du … est une sacrée expérience de cinéma à découvrir d’urgence... avant que le ciel ne nous tombe sur la tête !
Je suis partagée. Ce film est d'un côté une réussite esthétique indéniable, les images sont fortes, et les acteurs (père et fille) complètement dévoués à leur rôle sont fantastiques. C'est créatif, il y a un esprit post naturaliste enraciné au 19e et un climat post Katrina qui interpellent. D'un autre côté, il y a un parfum d'esbroufe que je n'osais pas m'avouée pour ne pas gâcher mon plaisir égoiste de croire en ces personnages et cet univers. J'ai été éblouie et cette lumière aveuglante a dû participer à camoufler le vide de ce film. Ça raconte quoi en fin de compte ? J'en conclue que c'est un film d'humeur, de sensation plus qu'autre chose. On est emporté ou pas. Moi oui quand même.
Loin du chef d'oeuvre annoncé, un film purement contemplatif qui lorgne férocement du côté du dernier T. Malick, qui m'avait déjà laissé de marbre. Déception donc, car le spectateur se sent un peu exclu devant tant d'images conceptuelles. Seule la jeune actrice offre une performance touchante. La narration manque de tenu, encore une voix off pour combler l'artifice du scénario (après l'insupportable "Tabou", ça fait beaucoup). On aimerait presque voir le film réellement basculé vers le fantastique assumé.
L'histoire de ces gens, les rapports de cette fillette (merveilleusement bien interprètée) avec son père, et sa quête d'amour maternelle, avaient tout pour créer une belle et grande émotion. J'ai aimé ce film, mais il manque quelque chose qui le rende vraiment fort et prenant. Comme le signal un autre secpateur je suis resté un peu à l'extérieur.