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Un visiteur
3,5
Publiée le 13 décembre 2012
La Caméra d'Or du dernier Festival de Cannes (entendez Meilleur Premier Film) est remarquable. "Les Bêtes du Sud Sauvage" est porté par la vision forte de son réalisateur sur des résistants, en plein coeur d'une Louisiane moite et sauvage. Résistants car, entre deux plaques de tôles, les habitants du Bassin résistent aussi bien aux autorités qui cherchent à les déloger de leurs campements de fortunes qu'aux tempêtes qui cherchent à les engloutir. Dans ce milieu hostile s'épanouit la petite Hushpuppy (Quvenzhané Wallis, d'une volonté de fer!) et son père qui la forge et l'entraîne, parfois en se révélant cruel avec elle. Au coeur de ce réalisme fantastique aux allures de conte (et de fin du monde avec l'arrivée des redoutables Aurochs), la poétique de Benh Zeitlin se déploie avec force et cohérence. Sa caméra, aussi libre que ses personnages, ne cesse jamais de bouger, épaulant toujours la petite Hushpuppy et dévoilant le monde tel qu'elle le voit. Face à ces personnages marginaux, le spectateur se sent toutefois un peu mis de côté, la faute à un scénario dont l'unicité n'est pas assez bien rythmée, ni bien tenue (l'intrigue est plutôt faible). L'émotion sera alors au rendez-vous dans les scènes finales, mais amoindrie. La musique (supérieure au film, hélas) apporte une forte valeur ajoutée à cette univers à la limite du fantastique. Certaines séquences relèvent de la contemplation. Au spectateur de décider s'il décide de se laisser emporter par cet intense souffle de liberté qui règne dans "Les Bêtes du Sud Sauvage". Le voyage, même s'il est imparfait, vaut le détour...
Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/05/les-betes-du-sud-sauvage.html
Bardé de prix, ce film est la petite révélation de l'année 2012. Il s'agit d'un récit d'enfance (récit initiatique) qui plonge à la fois dans la misère la plus crue et dans un imaginaire naïf, décalé. Réalisme et poésie jaillissent à l'image, captés par la caméra très mobile du réalisateur, dans un style typique du cinéma indé US. Mais nous ne sommes pas pour autant en terrain connu. Benh Zeitlin nous emmène dans un monde chaotique, fait de taules, d'arbres et d'eau, rarement vu à l'écran. Et il y va franchement, avec une énergie qui épouse celle des personnages, marginaux déglingués, alcoolos rebelles. Une énergie qui s'exprime avec une jolie fièvre dans certaines scènes, notamment au début (voir l'affiche du film). Autre qualité du récit : son lyrisme âpre, mélange de rudesse et de tendresse en sourdine. La relation entre père et fille est forte et touchante ; celle entre Hushpuppy et les bêtes du Sud sauvage tient du conte, avec quelque chose qui rappelle la Princesse Mononoké de Miyazaki. Il y a aussi tout un propos, en voix off, sur l'harmonie du monde et l'équilibre de la nature, qui n'est pas sans rappeler le discours de Terrence Malick. Au final, tout n'est pas parfait dans ce film (des enchaînements moins fluides à la fin, quelques facilités dramatiques, un côté prévisible), mais l'énergie et la poésie qui s'en dégagent emportent l'adhésion. Et l'interprétation de Quvenzhané Wallis, la jeune héroïne, est assez incroyable.
Film sympathique a petit budget. Une véritable bouffée de fraicheur, surtout la jeune actrice qui mène son rôle d'une main de fer et de naïveté. L'histoire est bien entendu dramatique, vu que celle-ci se déroule dans une région de la Louisiane sinistré aussi bien économiquement que socialement... Les habitants vivent dans un monde à part, ne connaisse pas vraiment ce qui se passe dans le monde extérieur. On a l'impression que cette autarcie au début salvatrice, on voit la joie et la bonne humeur mais peut très vite tourner au cauchemar ...
Sais pas trop quoi en dire... la musique est très chouette, la gamine super, ai versé quelques larmes face à des scènes é mouvantes mais je reste plutôt mal à l'aise je crois devant cette vision d'un certain tiers-monde américain...
Je partais avec un a priori positif à fond. Catastrophe, les premières scènes, qui ressemblent à un joyeux bordel, ont douché mon enthousiasme. Puis finalement, les minutes passant, et malgré certaines approximations, le film m'a attrapé irrémédiablement et ne m'a plus lâché, par je ne sais quel miracle, cette volonté de vivre des personnages, cette force qu'ils expriment, cette réussite dans la narration, et tout cela finit dans une belle émotion.
Un conte poétique à mi-chemin entre le récit initiatique et le culte vaudou. Ne vous fiez pas au synopsis qui fait penser à un film réaliste et potentiellement ennuyeux. Les Bêtes du Sud Sauvage est une pépite made in Un Certain Regard : intéressant, indé, décalé, poétique. La narration est assurée en voix off par la petite fille qui raconte avec ses yeux son univers, qui nous est d'autant plus étranger. Elle vit dans le Bayou avec son père, ils pêchent, font la fête avec les autres habitants de leur "Bassin" mais tout leur petit monde va être ébranlé par les conséquences de la fonte des glaces, notamment avec la réapparition d'Aurochs, des créatures préhistoriques gondriesques (des cochons avec des cornes !). Tout est désarçonnant dans ce premier film de Benh Zeitlin et tant mieux ! Lorsqu'il arrivera dans nos contrées, dans vos petits cinémas, foncez !
Source : Plog Magazine, les critiques des ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/05/les-betes-du-sud-sauvage.html
Quvenzhané Wallis : quel nom pour une enfant star qui nous séduit et nous émeut de façon extraordinaire. Le film échappe à toute catégorisation et apporte son lot d'originalité. Nous sommes presque dans une position d'ethnologue-spectateur et cela nous fait réfléchir à notre propre monde confortable. Cela manque malheureusement d'un peu de chaleur humaine, de belles personnes pas forcément ivres et malades...
Ne sachant quoi aller voir au cinéma, je suis allée par "dépit" voir "Les bêtes du Sud Sauvage", et ce fut une véritable surprise ! Malgré quelques longueurs, on s'attache rapidement à la petite héroïne. Quvenzhané Wallis est stupéfiante et terriblement convaincante pour son jeune âge ! La relation qu'elle a avec son père est émouvante, et on aimerait bien savoir ce qu'elle est devenue dans le futur. Entre la naïveté de l'enfance, le douloureux passage à la vie "adulte" arrivant bien trop jeune, la conquête et reconquête de son "territoire", l'imagination débordante de la jeunesse, la lutte des classes et la confrontation entre deux mondes qui s'opposent, ce film est rempli d'émotions et de leçon de vie. Belle découverte, à voir dès que possible !
Un film poétique, comme si pour la première fois un réalisateur avait su transposer toute la magie et l'énergie que l'on retrouve dans les dessins animés dans un film. Tout y est : une enfant en personnage principal, des personnages au caractère bien trempé, la photographie. Attention l'histoire peut parfois prendre des tournures déroutantes pour les spectateurs non avertis.
Au début je suis bien entré dans le film : une belle énergie, une musique originale, une jeune actrice incroyable, une photographie très dynamique... Mais le film s'essouffle au bout d'un moment : la musique est toujours la même, l'histoire devient très prévisible, le rythme ralentit. Bref, j'ai trouvé ça beau mais je suis resté un peu extérieur. A voir quand même !
Dès les premières minutes de ce film, le spectateur est « mis au parfum » quant au grain de l’image et à la façon de filmer (très mouvante diront certains, désordonnée voire fatigante diront d’autres). Je comprends que cela puisse déplaire.
C’est un parti-pris comme un autre, on s’y habitue si on se laisse prendre à l’histoire.
Je crois que je m’y suis habituée du fait que c’était un conte, même si son souvenir n'en sera pas impérissable.
L’histoire est la suivante : Hushpuppy, 6 ans, vit dans le bayou avec son père. Brusquement, la nature s’emballe, la température monte, les glaciers fondent, libérant une armée d’aurochs. Avec la montée des eaux, l’irruption des aurochs et la santé de son père qui décline, Hushpuppy décide de partir à la recherche de sa mère disparue.
La critique complète sur: http://www.clairedanslessallesobscures.com/article-les-betes-du-sud-sauvage-113724048.html L'accueil du blog: http://www.clairedanslessallesobscures.com/
Ce film retrace la misère qu'on connu les familles très pauvres de la Louisiane suite à l'ouragan Katrina en 2005. Donc l'histoire est intéressante on suit la vie de ces gens... Après il y a des passages longs et assez ennuyeux donc bon si le film durait 2h30 ça pourrait s'expliquer mais là le film ne dure qu'1h30. Pour vous dire j'ai failli m'endormir à un moment donné. Enfin l'histoire est philosophique à certains moments et c'est sympa, ça peut faire réfléchir. Par contre il y a un truc que j'ai trouvé ridicule c'est l'arrivée des aurochs libéré par le changement climatique. C'est philosophique mais bon j'ai pas accroché. Concernant la manière de filmer c'est assez bizarre. Benh Zeitlin a beaucoup joué sur le flou net, au premier plan flou et au second net ou inversement. Les images sont pleines de grains mais ce n'est pas gênant. La caméra épaule a beaucoup été utilisé également et ça rend bien on a vraiment l'impression d'être avec la petite fille. Niveau jeu d'acteurs Quvenshané Wallis nous offre une belle interprétation mais qui ne mérite pas, je pense, l'oscar de la meilleure actrice. Par contre Dwight Henry lui aurai à mon avis eu sa place dans les nominés pour l'Oscar du Meilleur Acteur Soutien. En tout cas le film n'aura pas le Meilleur Film ou alors j'y comprend plus rien!
Ce film est captivant malgré un sérieux manque de rytme et d'histoire. Cela tient surtout à la prestattion de l'héroïne absolument saisissante. Pas évident non plus de comprendre le parrallèle fantastique qui se trame dans la tête de cette petite fille. Malgré cela c'est bien joué et la B.O est parfaite. Reste qu'à la fin du film on sort avec la sensation de ne pas avoir tout compris l'idée et l'objectif du réalisateur.
trés trés mitigé sur ce film,certe le réalisateur est tout jeune et il me semble bien que sa soit sa premiere derriere la caméra,le résultat s'en trouve trés moyen,il film manque de maitrise et ça va un peu dans tout les sens,la performance de la jeune actrice est forcément a souligné mais ça ne fais pas tout.