Mon compte
    Les Bêtes du sud sauvage
    Note moyenne
    3,9
    3019 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Bêtes du sud sauvage ?

    449 critiques spectateurs

    5
    77 critiques
    4
    151 critiques
    3
    103 critiques
    2
    57 critiques
    1
    40 critiques
    0
    21 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    landofshit0
    landofshit0

    280 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 décembre 2012
    Cette petite fable sur un petit groupe de laissés pour comptes,survivent comme ils peuvent et habitants un lieu inhabitable,n'a rien de vraiment charmante ni de poétique.C'est de la poésie au rabais,il y a de la volonté mais tout est mal utilisé et mal fabriqué.Il y a bien quelques petites idées qui fonctionnent par ci par là.Mais l’ensemble ne tiens pas la route,la petite fille Quvenzhané Wallis a certes une présence devant la camera,mais la narration en voix off est totalement inutile.Le père incarné par Dwight Henry a lui aussi une présence,mais pour le reste des comédiens c'est autre chose,ils sont lamentablement mauvais.Impossible d'y croire un instant.Cette histoire d'un père apprenant a sa fille comment survivre dans un mode sans pitié,ne marche que rarement.Les métaphores sont balourdes,grosso modo ce sont encore les plus pauvres qui pâtisses du réchauffement climatique.La sincérité que voudrait dégagé le film n'est jamais présente,tout sent le fabriqué pour un grand manque de naturel donné au récit.La BA ne m'avait pas convaincu,elle sentait le supreflux de l'émotion,c'est le cas du film.C'est l’avalanche de critique positive qui a titillé ma curiosité,ben je suis loin d'avoir trouvé ce film mémorable,il reste d'un niveau moyen sans plus,car il est loin d'avoir les qualités qu'on lui attribues.
    Akamaru
    Akamaru

    3 154 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mai 2013
    Les critiques étaient plus élogieuses que jamais. Les festivals ont couronnés de prix ce premier long de Benh Zeitlin. La promo vantait une fable naturaliste et écologique renverdante à travers les yeux d'une enfant du bayou. Eh bien,après une telle unanimité,je ne peux qu'être déçu,avec le sentiment de m'être fait rouler dans la farine. Certes,Hushpuppy,5 ans et une moue irrésistible,est une héroïne inoubliable,mais il me semble qu'elle s'exprime avec trop de philosophie et d'aplomb pour une enfant de son âge. De plus,la mise en scène très démonstrative,ressemble à un chantage à l'émotion,et pire,fustige la civilisation. "Les bêtes du sud sauvage" se rattrape dès qu'il se positionne sur le terrain de la poésie,avec apparition d'aurochs imaginaires ou pensées pour une mère absente. Le film est aussi un hymne à la solidarité entre les plus pauvres,et évidemment un hommage à ceux qui vivent encore entre mer et terre en Louisiane. De même,on apprécie la fougue de Hushpuppy dont la caméra suit chacun des pas à la trace. Mais ça ne me fera pas oublier,qu'il ne s'agit pas du film-phénomène annonçé et qu'il distille une idéologie douteuse.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 mars 2013
    C’est un déluge de critique plus qu’élogieuses qui a plu ces dernières semaines sur Les Bêtes du Sud Sauvage, et on ne peut en effet qu’admirer les nombreuses réussites de ce premier film, une Quvenzhané Wallis (Hushpuppy) prodigieuse, pleine de malice, d’innocence enfantine (sur laquelle le film insiste un peu trop toutefois) face au monde qu’elle voit disparaître, le Bayou, emporté par un déluge, à celui qu’elle découvre, le monde dit moderne et évidemment dans la lutte face à ses peurs, personnalisée par des auroch, et la maladie de son père.

    De même il est évident que le talent de Ben Richardson, le chef operateur, et celui de mise en scène de Benh Zeitlin nous offrent des images magnifiques, des joyeux bordels de marginaux du Bayou qui explosent de joie de vivre aux scènes contemplatives post-apocalyptiques marécageuses et dégoulinantes. Le film joue énormément sur cette alternance entre apocalypses et quotidien, c’est ainsi que le réalisateur traite son travail sur la résistance : Hushpuppy est confrontée à cette alternance et doit subir ces apocalypses des degrés divers (la grande fête d’ouverture, l’incendie, la maladie de son père, le déluge, le départ forcé…) entrecoupés de scènes des plus communes (elle va à « l’école », prépare à manger, apprend à pêcher…). C’est aussi la résistance d’une communauté, qui préfère mourir au Bayou que vivre de l’autre coté, qui tentera tout pour garder leur « coin de paradis » en putréfaction, « home ». Cette recherche sur la résistance à deux niveaux baigne toutefois dans un onirisme voyant, palpable. Tout comme la voix off peut être pleine de sensibilité, le réalisateur joue trop sur son coté enfantin pour se justifier et l’utilise parfois de manière bancale, avec des phrases « marrantes » de description du monde moderne par une enfant qui ne l’a jamais connu, « ici quand les gens sont malades, on les accroche au mur » pour parler de la perfusion. Ca ne marche que parce que cela sort de la bouche d’une enfant.

    Alors que le travail de mise en scène est assez formidable et parvient souvent à ses fins, une musique héroïque et pompière a été ajoutée, ce qui brise instantanément la finesse de l’image, mais le réalisateur ne peut s’en prendre qu’à lui même, il est aussi le compositeur. On se demande beaucoup où veut en venir le réalisateur, après avoir créé un univers avec beaucoup de talent, que nous dit il de plus ? Entre les aurochs et leur personnalisation des peurs de Hushpuppy et la quête d’une mère morte ou disparue, en passant par un questionnement du spectateur sur l’éducation, le film brasse beaucoup de sujets plus ou moins sensibles mais ne délivre que peu de pistes d’interprétations.

    Les références y sont nombreuses, de Malick à la mythologie grecque, le réalisateur nous délivre un film bouillonnant d’idées et de plaisir du cinéma, souvent sensible, mais qui rate tout de même ses effets par trop de surenchère et nous laisse sur notre faim.

    lire mes autres critiques sur :
    matt240490
    matt240490

    87 abonnés 1 063 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mars 2013
    Film méconnu mais qui sorti de l'ombre le jour où il fut nominé à l'Oscar du meilleur film et à l'Oscar de la meilleure actrice pour Quvenzhané Wallis, Les Bêtes du Sud Sauvage possède autant de bons que de mauvais côtés. Ainsi, en dépit de la prestation impressionnante de la jeune actrice, de son montage sonore qui lui donne des ailes ou du jeu d'acteur de Dwight Henry, la mise en scène trop chancelante, le manque de cohésion entre quelques axes qui se suivent ou son incapacité à nous émerveiller sont autant de déceptions qui enlèvent un certain charme, charme que l'on souhaitait subir au vu des recommandations.
    velocio
    velocio

    1 331 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2012
    Il arrive qu'on s'aperçoive qu'on est plutôt éloigné du goût majoritaire et, parfois, cela surprend. C'est ainsi qu'au moment où a été annoncé le palmarès de la Caméra d'Or au dernier festival de Cannes, j'ai été très surpris, voire choqué, que cette récompense aille à "Les bêtes du sud sauvage", un film très sympathique, certes, mais, à mon avis, tout à fait moyen. D'autant plus que concouraient pour cette récompense des films comme "Aqui Y Alla", "Broken", "Alyah", "Rengaine" et, surtout, l'incomparable film iranien "Une famille respectable". Le pire, c'est que ce film a également obtenu le Grand Prix du Jury à Sundance, le Grand Prix ainsi que le Prix de la Critique à deauville, plus d'autres récompenses moins prestigieuses à droite et à gauche. Je ne comprends pas !
    6nematod
    6nematod

    14 abonnés 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 août 2014
    Un film sur la survie humaine dans sa fange (hélas), sur un sud pas si loin et en état de survie, exposé sans méchants mais filmé exagérément et avec une caméra sans cesse ballottée (insupportable!).
    gregbutton
    gregbutton

    29 abonnés 698 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 mars 2013
    Je pense etre passé à côté de ce film. Bien réalisé, bien fait, un peu de poésie, le rapport à l'enfance qui se construit, les difficultés tout ça tout ça.. Mouais.. Je n'ai pas bien saisit toutes les métaphores non plus. Le pere et la fille sont trés attachants par contre. Par contre merde bouger la camera pour faire réaliste ne prends pas.
    Thierry-Gautier
    Thierry-Gautier

    43 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mars 2013
    Les quelques plans superbes tirés des rêves de la petite fille ne suffisent pas à donner de la poésie à cette fable sociale désespérante sur le lumpenprolétariat du bayou de Louisiane. On baigne dans les détritus et dans l'alcool. Finalement, un film sur les défaillances de l'ASE (l'aide sociale à l'enfance) américaine.
    Yves G.
    Yves G.

    1 517 abonnés 3 532 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 février 2013
    Caméra d'Or à Cannes, grand prix au festival de Sundance, recommandé par Obama lui-même, "Les bêtes du Sud sauvage" est précédé par une critique louangeuse.
    Son héroïne, une gamine de six ans, est même évoquée pour l'Oscar de la meilleur actrice.
    Il faut reconnaître que le film est original.
    Dans la Louisiane du Sud, à l'embouchure du Mississipi, la petite Hushpuppy vit avec son père en marge de la société. Avec une bande de marginaux, ils ont construit des cabanes sur pilotis pour se protéger du prochain ouragan (Katrina ?).
    Sentant sa fin venir, le père apprend à sa fille les rudiments de survie.
    Roman initiatique, conte fantastique, fable écolo, "Les bêtes du sud sauvage" mélange les genres.
    La mise en scène du new-yorkais Benh Zeitlin est furieusement tendance : caméra à l'épaule, plan serrés, images surexposées ....
    L'ensemble sent pourtant trop le procédé pour être honnête. Et la jeune actrice est trop horripilante pour susciter l'adhésion sans réserve.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    711 abonnés 3 096 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 décembre 2019
    Misérabilisme sur fond de poésie des espaces désolés, Les Bêtes du Sud sauvage ne vaut que pour la porosité avec laquelle son imagerie réussit à mêler réalisme et imaginaire, la caméra jouant ainsi de ce flottement pour composer des plans magnifiques, à l’instar de la visite des enfants dans un bar peu fréquentable en fin de film : un léger flou, un mouvement constant, des couleurs, corps et décors fusionnant ensemble. Le souci, c’est que la beauté ne suffit pas à rattraper l’épanchement lacrymatoire avec lequel est traitée cette histoire certes touchante, mais beaucoup trop chargée pour convaincre : le réalisateur colle toujours au plus près de la réalité qu’il pense restituer dans son exactitude – postulat qui légitime tous les excès – puisque de cette réalité qui grouille devant lui il n’extrait que des paquets compacts dont ne ressort qu’un opportunisme malvenu. Ça grouille, ça piaille, ça crie, on broie le crabe, on s’enlise dans la boue. Une voix off laisse entendre la plus improbable des narrations d’enfant, de cette enfant qui regrette des choses que seul un adulte connaît, qui fait preuve d’une sensibilité en carton-pâte que le film peine à rendre crédible. Du microcosme étouffant au macrocosme glacial des banquises en train de fondre, des errances enfantines au périple d’une tribu de porcs préhistoriques, Les Bêtes du Sud sauvage aimerait brosser un portrait de l’univers à l’échelle d’une cellule familiale en branle, mais ses procédés sont trop grossiers, et sa maîtrise bien trop grande, pour espérer atteindre l’authenticité espérée. Donner ainsi à voir la précarité et les étincelles que produit l’interaction de ses membres rapproche davantage le film d’un chapiteau de cirque que d’un roman de Faulkner.
    LeFilCine
    LeFilCine

    184 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 décembre 2012
    Que de belles intentions dans ce film mais qui n'aboutissent jamais. Le scénario est confus, et les différents personnages n'arrivent pas à se rendre vraiment attachants. Si on passe à côté de la logique philosophico-écologique dès le début du film, alors le film est très long et propose une suite de séquences dénuées de sens. Malgré tout, la mise en musique est très belle et il y a quelques bonnes idées de mises en scène. Il manque vraiment un fil conducteur au film car le personnage joué par la petite Wallis est très intéressant, mais pas suffisament bien exploité. La caméra tremblote beaucoup, les décors sont parfois bien laids même si la lumière est souvent belle. Dommage tout ça, le message du film avait l'air bien beau mais le réalisateur a voulu convaincre les festivaliers plutôt que les spectacteurs.
    Myene
    Myene

    20 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 janvier 2013
    Le titre dit tout et on peut en faire des variantes approximatives à la maniere de Monsieur Jourdain dans "le sud sauvage(que des ) bete(s) ou encore"les betes sauvages du sud"( seules survivantes) ou bien lelong et pénible "sau(vet)age des betes du Sud." Bref ... Cannes et les critiques fascinés par pourritude féconde (ca grouille!!!) et apologie de la déshumanisation nous crient au chef d'oeuvre :Au nom de quoi ??? Une esthétisation et un éloge en forme d'abetissement cannibale Pas terrible pour moi!
    Schwann
    Schwann

    10 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 janvier 2013
    Contrairement à l'emballement que ce film a provoqué, je n'ai pas réussi à entrer dans la fable - Once there was a Hushpuppy, and she lived with her daddy in the Bathtub - à mon grand regret néanmoins. Il est indéniable que Quvenzhane Wallis est lumineuse, que la musique est entraînante, qu'une certaine poésie émerge du film. On comprend pourquoi ce premier film, caméro d'or à Cannes, est rapproché par certaines personnes de ceux du réalisateur Terrence Malick, mais pourtant on est en très loin. Même si l'on peut admettre que, pour une fois, tout n'est pas donné et alourdi, qu'on conserve une part de mystère particulièrement appréciable, le scénario, les propos et les métaphores paraissent presque grotesques, on ne parvient pas à être réceptif à l'univers de Zeitlin, dont la caméra donne le mal de mer. On reste sans cesse en dehors, si ce n'est vers la fin où le rythme du récit devient plus intéressant, mais c'est trop tard.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    773 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 mai 2014
    Film apprécier à la fois du grand public et par la presse, mais malheureusement je peux pas dire que j'ai été vraiment conquis par "Les Bêtes du sud sauvage". L'histoire assez dramatique fait preuve de pas mal d'humanité et la petite Quvenzhané Wallis est irréprochable dans le rôle cette gamine très débrouillarde qui décide de partir à la recherche de sa mère qui a disparue. Mais par contre et c'est vraiment le gros problème de cette œuvre, j'ai eu vraiment beaucoup de mal avec la mise en scène de Benh Zeitlin qui m'a donner quelque peu le mal de mer.
    chrischambers86
    chrischambers86

    14 089 abonnés 12 484 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 août 2020
    Si l'on hurle avec les bêtes du Sud sauvage, on criera au grand film, sous l'influence (et quasi à l'unanimitè) de la critique presse et spectateurs qui est venue conforter plusieurs nominations aux Oscar 2012! Malheureusement l'impression d'ensemble devient plus mitigèe! Un curieux mèlange de fin du monde, au rythme très lent et à l'atmosphère picturale, qui verse un peu trop dans le larmoyant! Le tout dans un cadre fantasmè et surrèaliste de tiers-monde à la sauce Heinz! Evidemment la petite et enchanteresse Quvenzhanè Wallis est formidable dans ce rôle en mettant les audiences à genoux! Mais de là à la nommer dans la catègorie « Oscar de la meilleure actrice » , ça fait beaucoup. "Beasts of the Southern Wild" vaut surtout pour ces plans fascinants, pensès jusque dans les moindres dètails! A ce titre, la dernière image du film est superbe! C'est là que s'arrête la route et que l'eau commence! Le seul chemin possible pour aller sur l'Isle de Jean Charles, aux confins de la Louisiane! Quand l'èmotion est une force, ça ne fait pas toujours à l'arrivèe un chef d'oeuvre....
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top