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    Les Bêtes du sud sauvage
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    449 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 décembre 2012
    Je sais même pas quoi dire. Ce film est magnifique. L'interprétation de l'enfant et du père sont incroyables.
    reymi586
    reymi586

    483 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2013
    Un très beau film de Benh Zeitlin. Je ne suis pas sur d'avoir tout compris ce qu'il a voulu montré mais il y a de l'idée ! J'ai surtout été impressionné par les deux protagonistes qui en était pourtant qu'à leur premier rôle : la jeune Quvenzhané Wallis et Dwight Henry.
    Outburst
    Outburst

    129 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 décembre 2012
    A force d’en entendre parler, et de le voir rafler des récompenses dans tous les festivals dans lesquels il passe, j’ai décidé (et en très bonne compagnie) d’aller le voir. Et j’y suis allé sans rien savoir dessus, et je crois que j’ai bien fait. Alors non, Les Bêtes du Sud Sauvage c’est pas le chef d’oeuvre du siècle, mais peut-être bien l’un des plus beaux films de l’année, et un grand moment de cinéma. Car contre toute attente, le film se laisse regarder avec une facilité presque déconcertante. La beauté des images, et des décors naturels de la Louisiane, est juste saisissante. Ce film est donc en premier lieu un fascinant spectacle visuel. Mais heureusement pour nous, le film ne se cache pas derrière sa forme, et offre une histoire touchante, admirablement menée par un casting surprenant, dont la jeune héroïne qui s’attaque à ce rôle très difficile qui marquera sans doutes certaines mémoires vu la réussite avec laquelle il est présenté. Le film se veut très mature, et on le sent aux nombreux thèmes qu’il aborde mais que je ne dévoilerai pas pour vous laisser un petit peu de surprise. Néanmoins, je reste un peu sceptique face à certains éléments du film, et par rapport à certaines métaphores, qui m’ont complètement échappé durant ce premier visionnage. Mais il est évident que c’est le genre de film qui se regarde à nouveau, puisqu’il a tellement à offrir que c’est presque impossible de tout saisir au premier abord. Autre gros point fort qui m’a marqué, c’est la musique. Composée par le réalisateur lui-même, elle n’aurait jamais pu mieux correspondre à l’ambiance et au ton du film. Les images et le son forment un mélange parfait, qui nous transportent vraiment au coeur de l’histoire. Cela peut paraître un peu dithyrambique, mais il y a une force émotionnel assez impressionnante qui se dégage du film. En conclusion : Le premier film de ce jeune réalisateur est une vraie surprise, d’une beauté remarquable soutenue par une réalisation qui ne prend peut-être pas toujours les meilleures décisions, mais qui s’avère efficace car ne cherchant pas à atteindre la perfection afin de rendre le plus réaliste possible ce qu’elle essaie de montrer, et d’un casting qui crée la surprise par son professionnalisme et son investissement. Cette fin d’année est riche au niveau cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 novembre 2015
    Un rare bijou de cinéma. Mes mots pour l’évoquer : scénario incroyablement inventif ; subtilité des personnages ; dialogues vrais ; humanité poignante ; parfum de liberté ; leçon de courage ; images impressionnantes,… L’interprétation de Hushpuppy, avec sa vulnérabilité de petite fille, sa détermination courageuse d’être en situation permanente de survie et son imagination d’enfant délaissé, est admirable. Un film d’autant plus marquant que le contexte climatique de l’histoire est très actuel. C’est la deuxième fois, depuis 2012, que je le vois et je sais que je le reverrai encore.
    ninilechat
    ninilechat

    76 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 décembre 2012
    Que dire de ce film, tellement éloigné de tout ce qu'on peut voir, avoir vu... de tout ce qu'on verra probablement.... les mots manquent, et les points de repère. Le film du trimestre, peut être bien de l'année, le film que quelqu'un (un certain Benh Zeitlin, who is he?) a fait parce qu'il devait le faire -c'est comme ça, une nécessité- sans acteurs, sans plan promo.

    Un monde. Un bayou, le "bassin", protégé du monde civilisé par de solides digues, (au Texas je suppose, ça ne ressemble pas à la Louisiane) -un micro-monde où survit une humanité totalement déshéritée, noirs et petits blancs, déshéritée mais heureuse parce qu'en harmonie avec son environnement. Ils n'iront nulle part ailleurs, parce que là c'est plus beau qu'ailleurs, un point c'est tout, et que la vie y est meilleure: il suffit de tendre la main pour ramasser poissons chats, écrevisses, crabes, qu'on fait descendre à grandes rasades de whisky probablement "maison". Les baraques sont des taudis faits de cartons, de tôle ondulée, de planches.... Il y a une institutrice, qui vient en bateau à fond plat faire la classe à une poignée de gamines, à peu près aussi foldingue que les autres du cru. Elle sait qu'autrefois, le monde était parcouru par des troupeaux de féroces aurochs, qui mangeaient les enfants. Puis est venue la grande glaciation, et les aurochs ont été pris sous les glaces. Et maintenant, il y a le réchauffement climatique. Les glaces vont fondre. Et l'eau va monter, et le bassin sera noyé. Fin du vrai monde. Le mauvais monde survivra, derrière les digues...

    Une grande tempête se prépare. On évacue les populations, mais il va rester une poignée d'irréductibles, dont Wink (Dwight Henry) et sa petite fille de 8 ans, Hushpuppy. Ils habitent au fin fond de la mangrove, ils ne peuvent se déplacer qu'en bateau (encore une incroyable chose hétéroclite faite avec des morceaux de voiture), chacun dans sa "maison", invraisemblables cabanes de bric et de broc. La petite fille (Quvenzhané Wallis) est incroyable. Enfin, elle EST tout simplement. Les enfants ne doivent pas jouer, sinon ils deviennent des petits singes dressés genre si-j'avais-su-j'aurais-pas-venu. Elle est très belle, Quvenzhané, et sur son petit visage réfléchi et grave, passent toutes les émotions, parce qu'elle sait déjà tout. Cette minuscule petite chose détient déja la sagesse immémoriale du monde. Il faut que les choses soient mises à leur juste place, pour que le monde soit réparé. Il ne faut pas, par exemple, que les aurochs sortent des glaces. Les aurochs, à part un tatouage sur la cuisse de mademoiselle institutrice, elle n'en a jamais vu. Alors elle les imagine, comme de gros cochons noirs munis, sur la tête, de deux cornes acérées. Et finalement, ces gros cochons accoutrés de cornes, ils forment des bêtes d'apocalypse absolument réjouissantes... et terrifiantes....

    Elle n'a pas un mauvais père, mais un père malade, qui a des crises de rage incontrolables, alcoolique de surcroît.... Alors, elle parle beaucoup à sa mère, qui a foutu le camp un jour, et qui parait il était si belle que quand elle entrait dans une pièce, les marmites d'eau se mettaient à bouillir toutes seules....

    Le déluge arrive, les survivants -ceux qui n'ont pas fuit et n'ont pas été noyés- se regroupent sur une sorte de radeau fait de bicoques. La salinité du bassin est devenue énorme, l'eau ne pouvant s'écouler à cause des digues. Les plantes meurent, les poissons chats crèvent. Les services sociaux capturent les réfractaires, mais ils s'enfuiront. Wink va de plus en plus mal. Que deviendra Hushpuppy?

    C'est sublime, et on ne peut même pas expliquer pourquoi.... C'est à voir absolument, en cette période de fête où le cinéma est particulièrement français -et débile....
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 décembre 2012
    The tree of life les racines dans la gadoue. Chouette film.
    Frédéric M
    Frédéric M

    19 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2012
    Tout simplement un OFNI, un objet filmé non identifié. Un choc, une claque ! Beaucoup de beauté dans ce monde cruel, sauvage et laid. La petite fille est magistrale. Le père idem. La réalisation est stupéfiante, emplie d'idées. Tout cinéphile est à la recherche d'objet comme celui-ci. A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 décembre 2012
    "Les Bêtes Du Sud Sauvage, c’est l’histoire d’une découverte, celle du digne successeur de Terrence Malick. Rien que ça !" Wesley ★★★★★★★★★☆
    Lire la critique du film sur LE BLOG DU CINÉMA.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 décembre 2012
    Un film magnifique et poétique enmenait par la petite Quvenzhané Wallis 6ans et déjà un rôle plus qu'impressionant. Elevée à la dure par son père elle rêve de retrouver sa mère. Quand dans un même temps son père se meurt tout comme le bayou dans lequel ils habitent menacé par la montée des eaux. Tout cela avec pour cadre un bayou a la fois magnifique et dégoutant tout comme les gens qui l'habite.
    Zeitlin arrive à nous montrer des choses magnifique dans un décor parfois sordide ou le réel et les rêves se mélangent. Avec tout cela on pourrai s'attendre à quelque chose de redondant et un peu lourd: il n'en est rien, on se laisse porté par le film et quand la fin arrive cette musique du Bayou nous suis.
    Sundance , Cannes et Dauvile ne se sont pas trompés
    Cinephille
    Cinephille

    160 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2012
    Les Bêtes du sud sauvage pointe au registre des films Fin du monde. A mon sens celui-ci est le meilleur (bien devant Take Shelter et assez devant Tabou ou l'Odyssée de Pi). Beaucoup considèrent que ces personnes vivant de façon précaire dans un bayou sont une "belle invention scénaristique". Hélas je pense qu'il existe de par le monde (y compris en France) des millions de gens vivant dans de telles conditions mais qu'on les ignore. D'aucuns trouvent également que les aurochs sont une grosse ficelle, mais ces aurochs sont bien sûr à prendre au sens métaphorique, symbolique, du terme. Un des intérêts du film est qu'il est riche de beaucoup de messages : la douceur des femmes peut nous sauver, la médecine moderne est inhumaine, la joie de vivre ne dépend pas de la richesse, l'enfer est pavé des bonnes intentions des occidentaux repus... Les acteurs, les décors, la musique sont impeccables. La réalisation m'a plus aussi, elle est rythmée, vivante tout en permettant une part de contemplation. Ca m'a frappé de voir des crocodiles (ou alligators) dans tous les films de fin d'un monde, tant cet animal est un symbole archaïque, de nos pulsions mais aussi symbole de dévoration et de fertilité, ô combien représentatif de l'époque que nous traversons.
    Julien D
    Julien D

    1 221 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2012
    Le lyrisme et l’imagerie naturaliste de ce premier film de Benh Zeitlin semblent inspirés de l’univers féérique de Miyazaki remixé à la sauce Terrence Malick ou d’un délire ésotérique à la Tarkovski filmé comme un Michel Gondry. Sous couvert d’une peinture surprenante d’une communauté vivant en marge du système au fin fond des bayous de la Louisiane tournant en film catastrophe, cet ovni hypnotique est une épopée spirituelle vue à hauteur d’enfant. Jonglant entre le réalisme minimaliste de son constat social plein de gravité et la grandiloquence de ses images fantasmatiques, la mise en scène nous emporte dans les interrogations philosophiques et mystiques de cette gamine en pleine tourmente émotionnelle, dont l’interprétation par la toute jeune Quvenzhané Wallis est tout simplement bouleversante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 décembre 2012
    La voici la hype cinématographique en cette fin d’année 2012. Cannes, Sundance, Deauville, Les Bêtes du Sud sauvage a tout raflé sur son passage et a inondé la planète d’une réputation des plus flatteuses. A la vision, enfin, du métrage, rien de plus normal que de comprendre cet engouement. Les Bêtes du Sud sauvage est un immense film.
    La suite est par là : http://critiqueconnection.wordpress.com/2012/12/18/les-betes-du-sud-sauvage/
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 décembre 2012
    Un fable sublime. Bien plus de liberté et de rêve que de violence...
    Piwi47
    Piwi47

    50 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2012
    Après avoir raflé un prix à chaque présentation lors des festivals où il était projeté (Triomphe à Sundance, Caméra d'or à Cannes, Grand Prix à Deauville), affirmer que le premier long métrage du jeune réalisateur de 29 ans Benh Zeitlin était attendu, relève de l'euphémisme. C'est donc dans ce contexte de buzz enthousiaste que débarque dans les salles aujourd'hui, « Les bêtes du sud sauvage », par ailleurs adulé par le président Obama lui même, c'est dire !

    Synopsis (source : Allociné) Hushpuppy, 6 ans, vit dans le bayou avec son père. Brusquement, la nature s'emballe, la température monte, les glaciers fondent, libérant une armée d'aurochs. Avec la montée des eaux, l'irruption des aurochs et la santé de son père qui décline, Hushpuppy décide de partir à la recherche de sa mère disparue.

    Le jeune New-Yorkais Zeitlin expliquait récemment que c'est au cours du visionnage de « Underground » de Kusturica que lui vint le déclic de faire du cinéma pour « continuer à inventer sa propre réalité ». Bien lui en a pris puisqu'il signe aujourd'hui un premier long sulfureux et très prometteur, qui flirte avec le chef d'œuvre.

    À l'heure où fleurissent plus que jamais adaptations, reprises, remakes, et autres sequels, « Les bêtes du sud sauvage » apparaît comme un ovni à la fois naïf et conquérant, souverain, sidérant d'originalité et de créativité. Il célèbre la vie comme un tourbillon d'épreuves auxquelles nous sommes tous un jour ou l'autre confrontés, et fascine par sa démonstration de virtuosité. Car oui en effet, jamais les bayous de Louisiane n'auront été si bien filmés au cinéma. Tout est à déguster dans ces « bêtes du sud sauvage » : de la mise en scène impeccablement maîtrisée (avec comme unique reproche une caméra peut être parfois trop mouvante) aux ficelles d'un scénario poétique, écrit par Zeitlin et son acolyte féminin, Lucy Alibar, et riche en thématiques matures (transmission morale d'un père à sa fille, affrontement de catastrophes naturelles, respect de la faune et la flore terrestre), rappelant par moments les fables du japonais Miyazaki.

    Transcendé par une sublime B.O composée par Zeitlin lui-même (décidément sur tous les fronts sur son bébé), aidé de Dan Romer, cet hommage à la terre outragée doit énormément également à son actrice principale, Quvenzhané Wallis, absolument géniale dans le rôle (difficile) de l'enfant Hushpuppy, qui, du haut de ses 9 printemps à peine, est la vraie révélation du film. D'autant plus quand on sait à quel point le casting de la perle aura été difficile si l'on compte les 4000 enfants auditionnés lors de la pré-production du long métrage, rien que ça ! Son parcours ne doit d'ailleurs pas s'arrêter en si bon chemin puisqu'elle a été engagée depuis par Steve McQueen (III), le réalisateur de « Shame », pour la distribution de son nouveau bijou, « Twelve years a slave », et doit graviter par conséquent autour de Brad Pitt et Michael Fassbender. Une prouesse pour une comédienne encore inconnue il y a quelques semaines. Le personnage qu'elle incarne ici représente à la fois l'innocence et la naïveté, mais aussi la compréhension du danger et la force de caractère, traits de personnalité inculqués par sa propre figure paternelle.

    Bilan : Un bouche-à-oreille porteur aura permis au film universel de Benh Zeitlin d'atteindre à raison le cœur des critiques et d'envisager pourquoi pas quelques prestigieuses statuettes aux grandes cérémonies internationales à venir. 
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 décembre 2012
    Film et bande son magnifiques ! Pour une "blasée" du cinéma, des frissons d'émotion dès les premières minutes, époustouflant ! Seul petit point faible mais d'un point de vue très personnel, quelques bouts du film m'ont laissée dubitative. Un film a voir absolument au cinéma, pour le vivre et le ressentir au plus profond de son cœur !!! A voir !!!
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