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    Les Bêtes du sud sauvage
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    449 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 décembre 2012
    Ca y est j'ai eu mon cadeau de Noël ! Une pépite pleine de haine et d'amour, de violence et de poésie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Onirique, épique et poétique, Les bêtes du sud sauvage ne ressemble pas à grand-chose d’autre et c’est tant mieux. Une œuvre qui permet de révéler un très grand réalisateur mais aussi une jeune actrice extraordinaire. Le très beau film de cette fin d’année.
    islander29
    islander29

    884 abonnés 2 385 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 décembre 2012
    Le cinéma indépendant américain, nous offre régulièrement des pépites, des films qui ont une âme.....
    La louisiane ( ou ailleurs, j'ai cru au début que le film se passait en afrique du Sud, puis en Australie),
    apparait comme un lieu parfois apocalyptique, et l'histoire que nous raconte le film est celui d'une petite fille et de son père exilés de chez eux par une tempête (on pense aux inondations de l'ouragan Katrina)....Les dialogues du père envers sa petite fille sont souvent cruels, il voudrait lui apprendre la vie, mais c'est sa vie à lui, une vie dure et sans joie..... Les scénes ont parfois quelque chose d'animal (d'où peut être le titre).....
    Le film contient une belle dose d'intériorité et d'émotion, pour qui veut voir un autre monde, la misère
    et un peu comme London ou Dickens : "les bas fonds"....
    la mise en scène est synthétique, efficace et prenante.....La vie c'est cela aussi nous dit elle.....Les images nous apprennent aussi à faire face à la vie....La dualité de ce message est forte et la fin du film où la petite fille, devient héritière du monde (son père étant "mourant") confirme la force de ce qui forge aussi une part du mythe américin : "faire face"......Je conseille....
    alexbiz
    alexbiz

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2012
    un conte, un reve, une lutte... nombreux sont les substantifs pour presenter ce film, camera au poing, onirique, voire homerique, porte par cette jolie petite fille de 6 ans, au talent indeniable !... triste mais terriblement beau !
    Cluny
    Cluny

    79 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 décembre 2012
    Il y a des films qu'on découvre en se disant très rapidement qu'on n'en a jamais vu un comme ça, et où en même temps affleurent à foison les réminiscences d'autres oeuvres qui l'installent immédiatement dans l'histoire du cinéma. "Les Bêtes du sud sauvage" fait partie de ces films-là, au même titre que "Zéro de conduite" ou "La Nuit du Chasseur", deux autres films sur l'enfance, deux premiers films aussi. Avec en même temps les imperfections d'un film de débutant et une incroyable audace, je dirais même une ambition que beaucoup de réalisateurs installés n'auront jamais, Benh Zeitlin réussit à raconter tout à la fois l'histoire d'une communauté qui lutte pour sa survie, les effets de l'industrialisation forcenée et du réchauffement climatique sur une des dernières terres sauvages, et le récit d'une éducation à la dure d'une fillette qui finit par se reconnaître enfin le droit à l'émotion.

    Au début du film nous est montrée la digue qui sépare "le monde sec" surmonté des torchères des raffineries, du Bassin où résident quelques familles qui refusent de quitter leur coin de bayou menacé par la montée des eaux, défilant dans une manifestation festive à la Notre-Dame-des-Landes aux accents des violons cajuns et où les gamins de la crèche portent des couches lavables numérotées. Cet endroit n'existe pas réellement, c'est la fusion fictionnelle de plusieurs zones habitées par des communautés que Benh Zeitlin a découvertes en Louisiane. Bien sûr, on pense aux images de Katerina, mais Zeitlin n'a pas voulu réduire l'histoire à cet ouragan exceptionnel, en montrant combien les habitants sont habitués à vivre dans des conditions aussi dures. De même, la pollution de la plateforme BP Deepwater Horizon n'avait pas été écrite dans le scénario, puisqu'elle a eu lieu le premier jour du tournage à quelques kilomètres de là. Il n'y a pas eu besoin d'intégrer cette menace dans l'histoire, puisqu'elle était déjà présente sous la forme métaphorique des aurochs libérés des glaces du Pôle par le réchauffement climatique, et elle a aussi renforcé toute l'ambiance d'urgence du tournage.

    La suite sur les Critiques Clunysiennes
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 janvier 2013
    Un conte sombre à l'atmosphère sale et pesante. On a peur tout le long que ça dérape mais à la fin on est tellement ému. Le film est un magnifique tout. Hushpuppy et Wink sont interprétés par de formidables acteurs, qui débutent en plus. Une chose est sûre: Hushpuppy est UN héros pas comme les autres.
    traversay1
    traversay1

    3 686 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 décembre 2012
    Des premiers films d'une telle force, d'une densité pareille, aussi maîtrisé dans sa forme que risqué dans sa conception, on en voit rarement, pour ne pas dire jamais. Les bêtes du sud sauvage, couvert de prix, est une oeuvre puissante, dévastatrice, lyrique, rageuse, qui offre une vision du monde dans un décor d'apocalypse. La Louisiane sous les eaux est le lieu choisi par Benh Zeitlin pour cette fable incandescente contée par une petite fille de 6 ans, avec cette voix off jamais redondante. Quand la nature se déchaîne, les aurochs, libérés par la fonte des glaces progressent en troupeau comme une sourde menace. Le film de Zeitlin montre la fragilité de l'homme et sa capacité de nuisance comme de résistance. Et aussi l'amour filial et la solidarité d'une communauté marginalisée. Entre autres choses. Les bêtes du sud sauvage ne laissent pas un poil de sec et des images plein la tête. Un ouragan est passé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 décembre 2012
    Etonnant premier film que ces "Bêtes du sud sauvage". Caméra d'or au festival de Cannes, et le Grand prix du jury aux festivals de Deauville et de Sundance, le réalisateur Benh Zeitlin a de quoi être comblé. De plus que le long-métrage connaît un buzz de plus en plus retentissant. Mais qu'en est-il vraiment? A l'image de "Drive" l'année dernière, quoi que dans un sujet totalement opposé, "Les Bêtes du sud..." mérite son succès. L'oeuvre est d'une poésie renvoyant, certes, aux films de Terrence Malick, notamment sur le cadre de la nature, mais présente une forme d'apocalypse assez innovante. L'histoire raconte la vie de la petite Hushpuppy, vivant avec son père dans une partie de la Lousianne, Louisianne futuriste, appelée le "Bathub". Petit message écologiste caché, le "Bathub" est un sorte de no man's land entouré par de l'eau après la montée du niveau de l'océan, dans lequel des hommes et des femmes vivent en petite comunauté soudée. Heureusement, le film ne tombe pas dans le piège du message écolo prévisible et pompeux. La caméra ne s'attarde par sur ce point, ou si peu. C'est sur les rapports entre Hushpuppy et son père que les séquences sont focalisées, un rapport père/fille lorgnant sur un amour paternel poignant. C'est aussi grâce à sa simplicité que "Les Bêtes du sud sauvage" gagne en charme. Benh Zeitlin a réussi à filmer le beau. Le film est magnifique de bout en bout, que ce soit dans ses images que dans son histoire. Paisiblement, la vie de Hushpuppy est décrite, comme un long fleuve s'écoulant mais hélàs parsemmé d'embuches. Et si la fin vise du côté tire-larme, on pardonne aisément ce côté plus classique après le glorifiant spectacle que Zeitlin nous a offert. De plus, un point qu'il est essentiel de mentionner est la direction d'acteur, notamment celle de Quvenzhané Wallis qui, malgré son jeune âge, se débrouille comme une grande et avec talent. "Les Bêtes du sud sauvage" fait parti de ces films indépendants, partis de quasiment rien, et qui sont révélateur de potentiels talents. Monsieur Zeitlin, vivement la suite!
    Mac Foof
    Mac Foof

    42 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2023
    Magnifique film, porté par l'interprétation magique de la jeune actrice principale et de son père tourmenté, une réalisation caméra à l'épaule qui s'attarde sur les détails de cette vie, une photo digne de Terrence Malick et une BO magnifique Le début est incroyable de force, seul bémol un passage un peu à vide au 2/3 du films pour finalement se relever et clore le film d'une fin subtile.
    Requiemovies
    Requiemovies

    212 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2012
    Rarement, mais de temps en temps, surgissent des films forts qui changent la donne d’un cinéma viscéralement lié à la finance. Films dont l’énergie soudainement déployée nous emportent vers ce que le Cinéma tend à faire résonner, de l’émotion pure, une innovation créative marquée et un auteur qui émerge à travers son oeuvre.
    Ces conditions sont pleinement remplies par le premier film de Benh Zeitlin.
    Tel un poème à la structure anarchique mais épique, ode à l’enfance où l’innocence serait le fil conducteur, Les Bêtes du Sud Sauvage procure ce bien être qui nous séduit, autant dans la perte de repère qu’il créé, que dans les séquences d’un naturel confondant que le réalisateur à le talent de mettre en scène. Si il n’y a pas une lecture unique pour en apprécier toute la saveur le film prend place en ce que chacun peut ressentir devant une telle œuvre.
    La force du métrage tient essentiellement dans l’interprétation de son actrice principale, du haut de ses 5 ans, Quvenzahné Wallis magnétise par son interprétation chacune des séquences dans lesquelles elle apparaît. Son naturel à imprégner chaque scène par la note constante qu’elle délivre, réside entre le charme et le caractère appuyé du personnage mais aussi de l’actrice elle-même.
    Le désir de Zeitlin de ne pas vraiment inscrire le film temporellement et laisser un flou constant sur la géographie précise de son histoire, contribue à insuffler une note poétique. Si certains peuvent rester de marbre à l’aspect déstructuré de l’histoire (de nombreuses ellipses), l’intention première n’est jamais perdue, celle de trouver une narration moderne et figurative à ce conte. Son propos ne sera que plus fort lors d’envolés fantastiques où une horde de bêtes fantasmagoriques, à la taille démesurée, viendront prendre place dans le récit pour une confrontation finale lourde de sens.
    Si le regard principal est souvent celui de Hushpuppy (Quvenzahné Wallis), le réalisateur n’oublie jamais de conjuguer son récit imaginaire avec celui plus réaliste et même critique de la société et des laissés pour compte. C’est au travers du regard adulte cette fois (celui du père et des villageois) que Benh Zeitlin se charge de faire une critique acerbe de l’Amérique. Là, où les forces de l’ordre, incapables de gérer la situation enlèvent le peu de liberté qui reste aux hommes. Ce point de vue comme le décorum fait indubitablement penser à l’après Katrina.
    Au milieu de cet ensemble, comme un fil conducteur, se bat avec son innocence, la jeune héroïne, qui devient alors vecteur d’une fuite en avant, mêlant courage et volonté. Benh Zeitlin démontre ainsi le pouvoir de l’imaginaire et de la structure que les rêves forment à l’âge adulte, et ce, sans ne jamais mettre de côté son innocence.
    Loin des formats actuels d’un cinéma plus souvent divertissant, Les bêtes du Sud Sauvage engendre le plaisir de découverte d’un cinéma bricolé, fort de sens et de beauté. On ne réalise pas seulement des films de cette trempe en 3D mais également avec un sens de la narration et de la réalisation, même si risquée, marquée et personnelle. Beau et touchant…pendant très longtemps.
    http://requiemovies.over-blog.com/
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 décembre 2012
    Ce film est magnifique, touchant, plein de bon sens et d'espoir. Il nous fait réfléchir sur l'être humain, notre relation avec la nature. Les personnages nous montrent que les vraies valeurs ne sont pas forcément celles que nous pensons, que l'on peut vivre de rien tant que l'on vit ensemble, en restant attaché à ce qui nous ai cher; et qu'il faut faire face quoi qu'il arrive.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 janvier 2013
    Ce film est un foutoir pas possible, un hymne à la résistance libertaire américaine, cette forme d anarchie anti-État assez bizarre à la limite du lumpen prolétaire fasciste et du communisme anti-capitaliste au vrai sens du terme . Par dessus tout le produit d une société d une extrême violence qui exclut de sa vie communautaire ceux qui refusent ses règles , ceux qui ont été rejeté de son appareil de production, ceux qui veulent une autre vie, un autre système. Toute cette confusion,ce misérabilisme serait plus que pénible , "boring" , s' il n y avait cet enfant d'une beauté et d une force exceptionnel qui donne au récit une dimension épique, mythologique époustouflante ou tout apparait comme une métaphore réaliste de la vie, d une vie extrêmement dure qui ne laisse place à aucune mièvrerie, sensiblerie. C est sans doute cela l incroyable qualité de ce film qui atteint , malgré tout ce foutoir , ce bordel, ces clichés dans un sens, une vraie poésie , une vraie force humaine, et dans son vrai sens un bel humanisme crasseux et sans illusion. Chapeau l artiste!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 février 2013
    Quel bonheur qu'il existe aux États-Unis des réalisateurs qui sortent des sentiers battus et qu'il y ait des financiers assez fous pour les suivre dans de telles réalisations !

    Sur fond de la tempête Katrina, le film nous montre surtout un art de vie atypique des Américains et c'est en cela qu'il est profondément décalé, voire carrément barré....
    Et il n'y a qu'en Louisiane que l'on peut voir ça !
    Les personnages sont bruts, insaisissables, écorchés vifs. Et le combat contre la tempête n'est pas tant un combat que contre le mode de vie que l'on tente de leur imposer. Ils sont dans la fuite et la tentative de survivance de leur façon d'être et d'exister, à l'image de ces aurochs qui n'ont pas pu survivre à leur ère.
    La petite Hushpuppy, Quvenzhané Wallis dans la vie, est formidable, tout comme Dwight Henry qui joue le rôle du père. Surtout lorsque l'on sait que ces deux-là n'avaient jamais tourné dans un film.

    En bref, un film qui ne ressemble à aucun autre, qui pourra autant plaire que dérouter mais qui ne laissera personne indifférent.
    Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'il a obtenu le Grand Prix du Jury et le Prix de la Meilleure photographie à Sundance, mais aussi la Caméra d'or, le Prix Regard Jeune, le Prix FIPRESCI et celui du Jury œcuménique au Festival de Cannes et enfin le Grand Prix à Deauville.

    Par contre, si le film est souvent classé dans la case "fantastique", comme c'est le cas sur Allociné et que la bande annonce peut laisser entrevoir un côté fantasmagorique, il n'en est rien puisque toutes ces créatures sont en fait issues de l'imagination d'une petite fille. Ne soyez donc pas déçu si le film n'est pas celui que vous espériez.... Les sites internet classent souvent les films sans les avoir vus....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 juin 2012
    Voici une oeuvre bien étrange qui laisse un instant dubitative. Est-ce du fantastique, du futurisme écologique, ou simplement la réalité vue à travers les yeux d’une enfant ? Je pencherais finalement pour la troisième solution…
    Le lieu : le bayou, en Louisiane. Il s’agit d’une d’étendue d’eau formée par les anciens bras et méandres du Mississippi, une sorte de marais fertile et verdoyant créé suite à la construction d’un grand barrage en amont par les "peuples civilisés" pour se protéger de la montée imminente du niveau des mers. La zone inondée, considérée comme inhabitable, reste squattée par quelques irréductibles « proches de la nature » vivant de la pêche et de la chasse. Parmi eux, Hushpuppy, petite noire américaine, vit avec son père d’une manière spartiate mais heureuse.
    Mais le malheur imminent ne manque pas d’arriver et une violente tempête se lève, inondant le bassin et le rendant insalubre. Du même coup, de fantastiques bêtes sauvages (les aurochs) sont libérées suite à la fonte des glaces, et le père est atteint d’une grave maladie. La petite fille devra faire face seule à toutes ces épreuves, avec le courage et la détermination acquises par l’éducation paternelle.
    Les acteurs sont absolument fabuleux, en particulier la petite Quvenzhané Wallis qui semble avoir un énorme potentiel.
    C’est un très beau conte, poétique, symbolique et initiatique, un hommage à la force, au combat, à la vie, contre tous les obstacles. L’adversité absolue étant représentée par les aurochs que la petite fille devra mater, en ayant le courage de leur faire face.
    Un excellent premier film qui a bien mérité sa caméra d’or.
    LUET M
    LUET M

    43 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2012
    Brillant. Benh Zeitlin montre clairement un indéniable talent de mise en scène dans son premier film, assez osé au niveau du scénario. L'intrigue est à la fois simple et étonnante, mêlant réalisme et fantastique. En se fixant sur la vie d'une petite fille et de son père, vivant de façon très précaire dans le Bayou, le film prend rapidement l'allure d'un film catastrophe, de fin du monde. Mais le constat est optimiste. La lutte de cette population pour s'accrocher à la vie, alors que la Nature se déchaîne, est montrée sans fausse psychologie, sans racolage aucun. 'Les Bêtes du Sud sauvage' est un hymne à la vie, à la nature, à la solidarité. Un conte fabuleux, brillamment orchestré, qui réussit à envoûter avec peu de moyens.
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