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Olivier Ferry
4 abonnés
196 critiques
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2,0
Publiée le 5 février 2013
Une interprétation touchante de la jeune actrice Quvenzhané Wallis, et une vison poétique de la vie, mais le scénario manque réellement de cohérence. Le réalisateur explique cela car le film se place du point de vue d'un enfant, mais il manque a mon goût une véritable histoire qui permet de retenir notre attention tout le long du film
Alors les Bêtes du sud sauvages est le film qu'il vaut mieux prétendre avoir en ce moment... Mais prétendre vous suffira bien! Car le film n'est en fait qu'un sous Labyrinthe de Pan trop rapidement lassant. Le film suit une petite fille, adorable certes, qui a des problèmes. Symboliquement elle les remplace par des "bêtes" venues du sud... la mise en scène bien qu'inspirée de Terrence Malick ne parvient jamais à l’étincelle de génie de celui ci. Et malgré un nombre considérable de bonnes intentions le film ne prend pas. Ce n'est pas de la médisance j'ai juste l'impression qu'on encense ce film comme pour se faire pardonner le fait de bouder des films comme Le labyrinthe de Pan ou The tree of life... Je pense que le scénario est avant tout maladroit et trop ambitieux pour un film "sans moyens" et, en plus de raconter une histoire belle, veut instaurer une réalité sociale doublée d'un discours politico-écologique moralisateur. Ensuite cette fameuse Hushpuppy, mignonne à souhaits, interprétée par Quvenzhané Wallis n'est pas vraiment une actrice mais juste une enfant à qui l'on demande d'être une enfant... Enfin je veux dire c'est pas Haley Joel Osment (héros du 6ème Sens)!
Derrière cela le film est tout de même une belle promesse d'avenir pour Benh Zeitlin qui armé de plus de moyens pour son prochain long devrait faire parler de lui.
Film surestimé. Copier Terrence Malick ne suffit pas pour faire des bons films. Ici la posture l'emporte sur l'histoire et on en garde pas grand chose.
Alors oui, on peut trouver ça beau, poétique, contemplatif...mais perso, je ne suis pas client de ce genre de film sans histoire, ni scénario, ni aucun enjeu...et malheureusement jusqu'à l'ennuie, malgré l’interprétation magnifique de la petite Wallis ! Grosse déception !!!
Le titre dit tout et on peut en faire des variantes approximatives à la maniere de Monsieur Jourdain dans "le sud sauvage(que des ) bete(s) ou encore"les betes sauvages du sud"( seules survivantes) ou bien lelong et pénible "sau(vet)age des betes du Sud." Bref ... Cannes et les critiques fascinés par pourritude féconde (ca grouille!!!) et apologie de la déshumanisation nous crient au chef d'oeuvre :Au nom de quoi ??? Une esthétisation et un éloge en forme d'abetissement cannibale Pas terrible pour moi!
Contrairement à l'emballement que ce film a provoqué, je n'ai pas réussi à entrer dans la fable - Once there was a Hushpuppy, and she lived with her daddy in the Bathtub - à mon grand regret néanmoins. Il est indéniable que Quvenzhane Wallis est lumineuse, que la musique est entraînante, qu'une certaine poésie émerge du film. On comprend pourquoi ce premier film, caméro d'or à Cannes, est rapproché par certaines personnes de ceux du réalisateur Terrence Malick, mais pourtant on est en très loin. Même si l'on peut admettre que, pour une fois, tout n'est pas donné et alourdi, qu'on conserve une part de mystère particulièrement appréciable, le scénario, les propos et les métaphores paraissent presque grotesques, on ne parvient pas à être réceptif à l'univers de Zeitlin, dont la caméra donne le mal de mer. On reste sans cesse en dehors, si ce n'est vers la fin où le rythme du récit devient plus intéressant, mais c'est trop tard.
Il est fort probable que nous revoyions dans le futur cette formidable petite actrice dont nous avons assisté ici à la naissance.
Pour le reste, le film est souvent maladroit (la métaphore des cochons :-/), et le cinéaste se regardant trop filmer : son chef d'œuvre manque carrément de modestie ! Quant au style "caméra a l'épaule", nauséeux s'abstenir.
Donc globalement c'est très moyen et surtout très surcoté.
Tout ça pour ça !!!! Encore un film dont je ne comprends pas l'engouement, je crois qu'on nous livre tellement de choses similaires ces derniers temps, que la moindre originalité est sur-notée comme pas possible... Suite aux critiques, je m'apprêtais à voir un très bon film, au lieu de ça je tombe sur cette histoire qui n'a rien d'extraordinaire. "Les bêtes du sud sauvage" est cucul comme pas possible, les lignes de narration mignonnes façon Walt Disney pour 8-10 ans, whaaa c'est beau... La gamine m'a épuisé pendant une heure trente avec ses mimiques agaçantes, c'est un film gentillet, ni plus ni moins. Le scénario est ultra-simple, le cadrage j'aurais pu le faire moi-même entre deux sandwichs, la prestation de la petite (même si elle m'a insupporté) reste bonne pour une enfant de 6 ans sans pour autant mériter une nomination aux Oscars, on aperçoit une ou deux jolies scènes et la musique colle bien à l'univers, voilà tout. Maintenant, comme le font tout au long du film les vétérans du village, je vais aller boire un coup pour oublier cette déception.
Faut savoir comment rentrer dedans, comment l'aborder et personnellement je n'y suis pas parvenu. Mise en scène pourtant pas mal, mais scénario trop spécial entre fantastique et réalisme d'après catastrophe, c'est pas facile de comprendre où le réalisateur veut nous emmener et surtout comment. Le jeu des acteurs est aussi impeccable dont évidemment la petite Wallis, superbe! Mais voilà, de mon point de vue c'est trop brouillon et le mélange avec la fiction ne fonctionne pas, je suis passé à côté tout simplement... A revoir peut-être pour mieux l'aborder???
Un vrai mal de mer du a la façon insupportable de filmer, avec une caméra sans cesse en mouvement. Un conte qui se veut écolo, mais qui est prétentieux et ennuyeux.
Si la réalisation est brillante par ses acteurs,par ses prises de vue,par sa bande musicale le scénario est bien pauvre avec des paumés alcooliques,qui donnent du rhum à leurs gosses,qui vient dans la mxxxxx et qui ne veulent pas quitter le marais. En final les mômes sont recueillis par des putes - qui vont remplacer leurs mères... Pas de quoi s'émouvoir dans ce cas précis de ce marais ... 18/20 pour la réalisation,3 pour le thème! Quant au message philosophique :complétement absent .
Indéfinissable. Ce film est à classer dans la catégorie "Ovni", Je ne suis pas parvenu à rentrer dans l'univers de Hushpuppy et encore moins dans celui des "adultes" qui l'entourent, une bande de marginaux alcooliques. Décevant.
Parti d'un scénario relativement pauvre et léger,ce film n'en est pas moins terriblement humain et rempli d'émotions de toutes sorte.Les acteurs principaux jouent plus vrai que nature et leur pauvreté au quotidien tient parfois du documentaire.Cette vie à la dure pour ces enfants donne son lot d'émotions et de joie quand ils se débrouillent sous les encouragements des parents.Malgré cela,l'histoire est plate et n'est pas attractive.On notera de belles images à l’écran remplient parfois de poésie,ce qui étonne et contraste avec l'aspect bourru de certains lieu et personnage.
Je ne suis pas du tout rentré dans ce film. Je lui reconnais certaines qualités, certes (les acteurs jouent bien certes pour des non prof'), il y a qq passages attendrissant, voir de l'humour parfois mais tout cela est un peu trop noyé dans le pathos et le misérabilisme à mon gout (les gros plans sur les cicatrices, ces larmes qui coulent , les animaux morts...); Ce film n' est pas le premier ni le dernier à verser dans le road movie iniatique , qui forge le caractère, mème si il a le mérite d'évoquer de loin Katrina .Par ailleurs, je veux bien qu' on soit touché par l' aspect "conte" mais parler de la qualité de la mise en scène pour un film tourné souvent caméra à l'épaule, j' ai du mal à saisir. Je n' oublie pas la dernière séquence avec les animaux, un peu risible aussi (on me dira que c'est un conte mais quand mème).