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Un visiteur
4,0
Publiée le 23 avril 2013
Les Bêtes du sud sauvage est un film qui se magnifie de séquences en séquences grâce aux plans et à l'histoire qui sont d'une beauté brute. La vie quotidienne que perçoit l'adorable Hushpuppy est dévoilée au spectateur de façon à ce qu'il entre dans le film en entrant avant tout dans un monde, presque parallèle, simplifié. L'affiche du film est parfaitement choisie : elle évoque un univers qui se rapproche du conte, qui est bien celui dans lequel la jeune Hushpuppy évolue, et qui est suffisamment montré, mais pas trop, par le travail du montage. Pas trop car la jeune fille est surprenante de réalisme et de pertinence lorsqu'il s'agit d'observer le monde. La dure vie menée par la famille Doucet est telle qu'Hushpuppy se voit forcée de grandir, de se faire une place. Mais ce passage si avancé dans le vrai monde se fait tout en douceur et ne peut qu'ajouter de l'émotion au film. La séquence où l'enfant qui, du haut de ses 6 ans, découvre qu'elle peu mieux que personne s'occuper de son père, est un des passages qui m'ont le plus touché. Tout au long du film, les plans qui représentent Hushpuppy dévoilent de mieux en mieux la force de caractère mais aussi d'esprit dont elle est capable. Le jeu de l'actrice fait réellement la réussite du film. Le seul point négatif que je pourrais apporter est que si la douce voix off est si nécessaire à la beauté de l'histoire, elle est victime d'elle-même et amène parfois trop de pathos. Aucun doute, ce film est à voir !
Eh bien ! Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on en voit pas tous les jours des films tel que « Les Bêtes du sud sauvage »! J'ai d'ailleurs été pris d'emblée dans l'ambiance si singulière de l' œuvre, le travail absolument prodigieux de Benh Zeitlin sur l'image et le son permettant de se projeter comme jamais dans cet univers parfois insolite, presque champêtre et laissant la part belle à l'imagination. D'ailleurs, si le réalisateur inquiète quelque peu au départ en filmant presque constamment à hauteur d'enfant cette drôle d'épopée, cette manie lui passe vite et le résultat est souvent un régal, débordant de vie, d'énergie et de solidarité, le tout soutenu par l'interprétation absolument prodigieuse d'une jeune surdouée dénommée Quvenzhané Wallis, apportant une dimension phénoménale à un personnage ne manquant déjà pas d'intérêt. Seulement, si « Les Bêtes du sud sauvage » est un film remarquable à de nombreux égards, il pèche parfois durement concernant le scénario. Celui-ci a beau déborder d'idées, rappelant même parfois le « Fitzcarraldo » de Werner Herzog, le message exprimé par Zeitlin est souvent flou, pour ne pas dire douteux. Tous ces gens ont beau être vraiment attachants, les montrer refuser bec et ongles la civilisation au point de pratiquement agresser ceux venus les aider a quelque chose d'assez gênant. Certes le cinéaste ne dit pas ouvertement qu'ils ont raison, mais la manière dont ces différentes scènes sont amenées, portées qui plus est par des réactions parfois délirantes m'a quelque peu fait sortir du film, à l'image d'un dernier tiers globalement moins convaincant. Néanmoins, et bien que cette curieuse vision du monde moderne m'aie empêché d'adhérer totalement, ne serait-ce que pour son incroyable travail visuel et sonore, sans oublier ce qui est peut-être l'actrice de l'année, ce premier long-métrage, quitte à légèrement décevoir scénaristiquement, vaut vraiment le coup d'œil.
Ennuyeux. Lent. Peu d'action. Film qui ne vaut pas réellement la peine d'être vu. Honnêtement, j'ai du mal à comprendre toutes les nominations et les récompenses car ça casse pas trois pattes et un canard.
Vu tout ce qui en a été dit, le nombre de critiques positives et la nomination aux oscars, je pensais avoir trouvé une petite perle. Mais je suis complètement passé à côté de ce film. Beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. J'ai du mal à comprendre pourquoi avoir appelé ce film ainsi alors qu'au final on ne voit les Bêtes que 5 minutes sur tout le film et qu'elles ne servent pas à grand chose au final. ( Avant de le voir, ou au début du film du moins je pensais que la fillette se réfugierait dans un monde remplit de bêtes sauvages pour fuir la réalité et l’alcoolisme de son père. Mais en fait c'était pas du tout ça. ). J'ai du mal à comprendre l'engouement autour du jeu de la fillette d'ailleurs, elle ne m'a pas semblé extraordinaire. Mais bon, comme je suis passé à côté, ça explique surement ce point de vue ^^. Dommage.
Une jolie bande son, une petite fille au charisme exceptionnelle et un thème écologique très actuel font de ce film une vrai curiosité. On hésite tout au long de cette chronique à envier ou à plaindre les habitants de cet étang, tellement leurs conditions de vie semblent pitoyables et pourtant on a envie de les encourager à se battre pour ça! A part ça, le film à tendance se perdre un peu et on se demande bien à quoi servent ces monstrueuses bêtes du sud sauvage.
Sans queue ni tête. Pas réellement de scénario. Aucune explication sur ce que font ces personnages ou mileu d'un marais, et pourquoi ils persistent à y rester ... ??
Une sorte de fable onirique qui fait la part belle à ses personnages, tous très captivants. Un petit côté surnaturel pour y ajouter une touche énigmatique. Il est très difficile de parler de ce film, il faut le vivre pour comprendre ce que l'on ressent. Très belle bande son au passage.
Un beau film au sens esthétique du terme... On est plongé dans quelques chose. Je ne sais pas vraiment quelle note donner à ce film tant je ne sais pas vraiment ce que j'ai vu. Je pense avoir vu une belle fable mais qui manque tout de même de relief pour être un grand film.
Les quelques plans superbes tirés des rêves de la petite fille ne suffisent pas à donner de la poésie à cette fable sociale désespérante sur le lumpenprolétariat du bayou de Louisiane. On baigne dans les détritus et dans l'alcool. Finalement, un film sur les défaillances de l'ASE (l'aide sociale à l'enfance) américaine.
Une douce poésie règne sur ce long-métrage aux personnages incroyables. Un point de vue nouveau pour un film aux airs de conte pour petits et grands. Un chef d'oeuvre.
Rien de mieux que le cinéma indépendant! Alors certes en débutant avec une phrase nullement objective, je marque mon avis par rapport à ce film. Véritable chef-d'oeuvre du septième art (et le seul film avec Django qui méritait sa place aux oscars), ce conte écologique est une déclaration pour la protection de premièrement, la planète. L'environnement tient une place importante dans le film, et le père est un peu l'Amérique qui croit tout combattre ou résoudre. Que nenni! Les inondations, les maladies ou la famine guète. Et la seule aide extérieure est refusée. Aussi, une oeuvre parlant du social, une des parties les plus intéressantes je trouve, étant quand les Hommes sont comparés à des phacochères. Très triste, il y a une héroïne, Hupuyppy, courageuse, qui brave tous les dangers (c'est un peu kitsch dit de cette manière). Elle est la pièce principale de l'oeuvre et donne une énergie assez incroyable pour une enfant de cette âge. Sans oublié les couleurs et la mise en scène, on se trouve devant un réel chef-d'oeuvre, malheureusement trop court et dès fois un peu confus mais toujours aussi passionnant.
"Les bêtes du sud sauvage" a cette volonté de suggérer une philosophie des mots et des images. A travers la manière de travailler la lumière, le mouvement ou la musique, le réalisateur compose le portrait d'une relation père/fille emplit d'une enivrante sensibilité. Nous sommes dans les marais de la Louisiane où une communauté s'est formée pour ne vivre de rien. Un tableau à la fois crasseux et poétique revendiquant une misère qui ne fait pas forcément le malheur.
Le film tient beaucoup à la prestation de la toute jeune actrice nommée aux Oscars. Quvenzhané Wallis porte d'une manière conséquente l'émotion que l'on retrouve derrière chaque scène : une prestation plutôt juste et réussit, bien que sûr d'elle et monocorde.
Les effets de la mise en scène installent un trouble à double tranchant : un lyrisme visuel qui cache des petits moyens financiers, des péripéties pauvres, un contexte stérile pas toujours bien définit, un rythme de huis-clos longuet... On se laisse charmer ou pas.
La caméra qui tremble est par contre franchement pénible au début.
Un conte dramatique chargé de bonnes intentions. De la sensibilité mais aussi quelques maladresses.
On se laisse facilement transporter dans la vie de cette petite fille, oh combien difficile, mais avec un imaginaire fou . C'est une très belle fable qui redonne le plein d'énergie.
Les Bêtes du Sud Sauvage est un film atypique mais pourtant pas aussi inaccessible que ça, seul l'univers et l'histoire peut rebuter (et encore) compte tenu de "l'originalité" dont il fait preuve, alliant monde fantastique et réaliste avec brio et sans que cela ne choque mais le premier film de Benh Zeitlin vaut surtout pour la relation père/fille incroyablement juste et émouvante et interprété par deux brillants acteurs que sont Quvenzhané Wallis et Dwight Henry. Deux illustres inconnus qui révèle leur talent avec ce long-métrage à commencer par la très jeune Wallis (récemment nommé dans la catégorie meilleure actrice des Oscars 2013 pour le film) qui fait preuve d'une grande maturité pour son âge, avec sa voix douce et presque mélancolique, elle émerveille les images (déjà très belles) de la dégradation naturelle et donne un côté à la fois apaisant et alarmant à la chose (le propos écologique occupant une bonne partie de l'intrigue). Quant à Dwight Henry, il est parfait en père à la fois dur et tendre avec sa fille mais toujours pour son bien, il lui montre la dureté de la vie et l'apprend à se débrouiller seule, car viendra le temps (pas si lointain) où elle se retrouvera sans famille et devra faire face au monde. Le long-métrage manque cependant de cohérence et d'explications quant à certaines scènes et le film en pâti vraiment mais mis à part ça Les Bêtes du Sud Sauvage est quasi-irréprochable. Une bonne surprise qu'est ce film, à la fois âpre et tendre, Les Bêtes du Sud Sauvage est inclassable tant l'intrigue relève du jamais-vu, pour couronner le tout, il nous permet de découvrir deux excellents acteurs aux futurs carrières très prometteuses (espérons-le).