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    Les Bêtes du sud sauvage
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    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2013
    « Le coeur bat, comme toujours, mais cette fois-ci, hors de la course du temps. » Des personnes dont nous ignorons l'existence mènent des vies totalement différentes des nôtres. Pas de véritable toit sous lequel s'abriter ni d'électricité, ils ne se sentent pas à plaindre mais bien au contraire, ils revendiquent leurs façons de vivre.

    Hushpuppy et son père vivent dans ces conditions et coulent des jours paisibles, jusqu'au jour où ce qui devait arriver arriva : la fonte des glaces, la montée des eaux, et donc, l'inondation de leur camp. Mais il en faut plus au duo pour avoir peur et baisser les bras. Ayant tous les deux une relation passionnante, ils se battent pour la survie de leurs « espèces », car c'est bien de cela qu'il s'agit. Ces « bêtes » du sud sauvage sont ces hommes qui ne sont pas devenus prisonniers de la civilisation. Celle qui nous enferme tous en nous mettant des masques qu'on porte depuis notre plus jeune âge.

    Avec une caméra en mouvement qui capte la pureté de cette population, les images sont volontairement de moyenne qualité, pour donner à la nature ce caractère furieux et indomptable qu'elle renferme. La vie est une fête, et la musique (composée par le cinéaste lui-même) ne fait que confirmer cette première impression. Mais la réelle fraicheur des Bêtes du Sud Sauvage vient bien des yeux d'une brillance éclatante de la petite fille. Elle ne joue pas et n'interprète aucun personnage, puisque sa propre identité imprègne toute la pellicule.

    En plus d'être un hymne à la vie, ce film rend hommage aux personnes qui ne sont pas entrées dans le moule de la mondialisation. « Bamm, bamm, bamm » fait notre coeur en sortant de la salle. Il n'est pas agité non, juste éveillé. Et nous, apaisés.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 juin 2013
    Merveilleux film nous plongeant dans un univers à la fois réaliste, onirique et poétique, où les valeurs transmises par le monde du bayou ,où grandit la jeune et téméraire Hushpuppy, retrouvent leur aspect primitif, concret et beau. Le quotidien y est représenté comme une suite de découvertes, d'émerveillements, de peurs dans un monde florilège, explosant de couleurs, de contrastes et de sons où nos yeux de spectateurs se promènent, à travers ceux d'une enfant. Elle, ressent les choses, que nous avons pu oublier ou mettre de côté dans l'excitation générale d'un monde qui ne cesse d'accélérer. Elle, vit.

    Les critiques reprochant niaiserie, idéologie écologiste et manichéisme sont, je pense, exagérées et, peut-être dues à une négation systématique engendrée par une réelle vague de films baclés sur fond d'engagements dits actuels, ressassés par les médias. Il faut savoir apaiser ses ardeurs ( cependant compréhensibles) et trouver la simple beauté où elle se trouve.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juin 2013
    Ce film est un chef d'oeuvre! C'est une expérience sensationelle que d'aller voir ce film. La petite fille porte tout le film à elle toute seule. Elle est renversante, éblouissante, elle rayonne tout au long du film. Le scénario est géniale. L'idée de l'opposition d'un monde fantastique (celui de l'enfance) et du monde réel à travers cette fillette est tout simplement extraordinaire. Ce film m'a transportée, m'a bouleversée et m'a émue (et ce n'est pas facile croyez moi).
    Pour ceux qui ne serait pas convaincu, pour une fois qu'on a du cinéma américain indépendant allez le voir!
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    119 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2013
    Bien souvent quand tout le monde s'extasie sur un film nouveau , je me méfie car à son visionnage je suis en général fort déçu ...et là ... aussi . Ce qui m' a le plus dérangé ce sont el s rapport s du père avec s a fille , trop de violence alors qu'on aurait apprécié plus d'amour dans cette soi disant fable ... a près le coup de s aurochs , de l'eau de la solidarité du bayou ç a passe mai s ça fait pas un film culte ou un chef d'oeuvre
    Akamaru
    Akamaru

    3 098 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mai 2013
    Les critiques étaient plus élogieuses que jamais. Les festivals ont couronnés de prix ce premier long de Benh Zeitlin. La promo vantait une fable naturaliste et écologique renverdante à travers les yeux d'une enfant du bayou. Eh bien,après une telle unanimité,je ne peux qu'être déçu,avec le sentiment de m'être fait rouler dans la farine. Certes,Hushpuppy,5 ans et une moue irrésistible,est une héroïne inoubliable,mais il me semble qu'elle s'exprime avec trop de philosophie et d'aplomb pour une enfant de son âge. De plus,la mise en scène très démonstrative,ressemble à un chantage à l'émotion,et pire,fustige la civilisation. "Les bêtes du sud sauvage" se rattrape dès qu'il se positionne sur le terrain de la poésie,avec apparition d'aurochs imaginaires ou pensées pour une mère absente. Le film est aussi un hymne à la solidarité entre les plus pauvres,et évidemment un hommage à ceux qui vivent encore entre mer et terre en Louisiane. De même,on apprécie la fougue de Hushpuppy dont la caméra suit chacun des pas à la trace. Mais ça ne me fera pas oublier,qu'il ne s'agit pas du film-phénomène annonçé et qu'il distille une idéologie douteuse.
    Edgar L.
    Edgar L.

    193 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2014
    "Les bêtes du Sud sauvage" est un film dont j'attendais beaucoup, des critiques élogieuses, une voyage initiatique fabuleux, et une vraie découverte avec la jeune actrice Quvenzhané Wallis, tous les éléments étaient donc à priori réunis pour m'emballer. Pourtant, je dois avouer que j'ai été quelque peu déçu, car si ce film est un très réussi pour un 1er film, il n'en reste pas moins que le terme de chef-d'oeuvre utilisé par beaucoup de critiques me semble quelque peu galvaudé. [...]
    Au final, ce film est un bon film, et un très bon premier film, mais on n'est pas si proche du chef d'oeuvre que cela, quelques améliorations pourraient être apportées notamment au niveau de la réalisation, mais nul doute qu'avec un peu plus de moyens, le réalisateur nous offrira de réels chefs-d’œuvre par la suite.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 mai 2013
    Puissant & touchant

    Si on devait se convaincre qu'un grand film n'exige pas de grand moyen, celui-ci en serait une preuve éclatante. Animal, nous le sommes même si nous l'avons oublié, même si nous sommes une espèce particulière, de celle qui sait qu'elle va mourir, même si peut être nous ne sommes pas la seule. Pour le reste le regard d'une enfant sur le monde avec qui elle fait corps nous rappelle et notre petitesse et notre peu de sagesse au regard de nos actions
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2013
    Les bêtes du sud sauvage, un film indépendant, un vrai pour le coup, qui aura connu un succès critique retentissant, allant même jusqu’au Oscars, concourir pour la statuette de meilleur film et meilleur réalisateur, entre autre-chose. Oui, les oubliés, les sinistrés, les déshérités, peuple de sauvages séparés de la civilisation, des gens les pieds aux sec, par une énorme digue, un mur. C’est là que vit l’enfant Ushpuppy, auprès de son père, fou de son état, s’ennuyant d’une mère disparue, craintive des forces de la nature, des conséquences d’actes irréversibles sur l’environnement, sur son monde à elle. Benh Zeitlin nous emmène sur des sentiers semés d’embûches, glissant, si bien qu’une partie du public aura lâché la petite frisée, le cinéaste et sa poésie, bien avant d’avoir franchi le cap de l’heure de visionnage. C’est, il est vrai, un peu mon cas.

    C’est malgré tout charmé par des images sublimes, illustrant souvent la misère, et quelques belles phrases, touchantes, que je suis resté captivé jusqu’à la fin. Curieux de connaître les aboutissants d’un tel travail, décharné, complexe et très personnel, j’aurai franchi le cap de l’agacement, de l’ennui, pour percer le mystère, par curiosité. L’essence même du film se trouve dans la poétique, dans l’imaginaire d’un cinéaste marginal qui tente de constituer un récit à l’aide de morceaux irrationnels, parvenant même parfois à émouvoir, je dis bien parfois. Oui, bon nombre seront resté bouche bée devant la naïveté de l’enfant, ses mignonnes prises de tête, ses mimiques drôles ou touchantes. J’ai pour ma part été plutôt intrigué par l’univers, les décors, filmés par Zeitlin, l’enfant actrice n’ayant été qu’un être chaleureux dans un univers captivant.

    Drôle de film, oui, c’est sans doute cela qui aura poussé les inconditionnels d’un cinéma néo-idéo-indépendant à promouvoir celui-ci auprès du grand public. Si l’on apprécie certaines séquences, si l’on admet le charme de la situation, si l’on accepte de tenter d’infiltrer le processus de création du cinéaste, l’on sort finalement indifférents d’un séance de visionnage qui verra parfois nos mirettes lorgnés sur notre montre, sur le lecteur en mode Display, le tout pour savoir si Zeitlin finira par aboutir quelque part.

    A vous de trouver le sens des bêtes du sud sauvage, titre magnifique au passage. Si je n’ai nulle intention de démolir ici la réputation d’un film couronné de succès, je prévient autrui d’un risque de déception, d’étonnement alors que tous s’attendent à un monstrueux travail indépendant, prenant et très concret. C’est un peu tout le contraire. Ben Zeitlin devient du coup une sorte de David Lynch, de David Cronenberg du ciné Indé US, soit un réalisateur loufoque mais pas pour autant détraqué. 10/20
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mai 2013
    Comment définir un tel film ? Tellement de sujets abordés. Relation entre un enfant et son père, monde apocalyptique, danger omniprésent, nature toute puissante, combat contre la maladie, etc.... Ce film est d'une richesse infinie, ce qui fait que je ne sais pas par quoi commencer.

    Attaquons par le plus évident. Le cœur du film, j'ai nommé Hushpuppy, petite fille très mature de 8 ans. Le personnage est le centre de tout. tout est arrangé pour elle. Toutes les caméras subjectives que l'on a, c'est son point de vue. L'exemple le plus marquant est le moment ou l'on voit qu'elle visualise le tonnerre par l'effondrement des glaces. Ce moment où l'on finit de comprendre que le film est fait pour elle, que c'est sa vie que l'on conte.

    Car ce film est un conte devant lequel on s'émerveille et on s'émeut. Le côté fantastique est ici représenté par les aurochs et leur force naturelle, mainte fois répétée par Hushpuppy comme un prévention. La nature est omniprésente et le hasard a voulu que je voie ce film un jour après avoir vu Mud de Jeff Nichols, autre film avec une nature très présente. Mais au contraire du film de nichols, la nature apparaît ici comme implacable, comme étant sans pitié. Et pourtant cette relation qu'entretiennent les personnages avec la nature est vitale. Car même si elle apparaît violente et mortelle, elle est aussi là pour subvenir aux besoins de toutes ces personnes. Le paradoxe est grand.
    Benh Zeitlin semble être un réalisateur qui se pose beaucoup de questions sur l'avenir de son monde. Outre donc les ouragans et l'élevage, il s'attaque au réchauffement climatique à travers seulement quelques petites scènes : celle de l'interprétation du tonnerre par Hushpuppy, et bien sur celle qui provoque le réveil des aurochs, le plus grand danger.
    Mais ce qui reste le plus présent dans le film, ça reste cette relation particulière qu'entretient Hushpuppy avec son père Wink. Une relation qui atteint son paroxysme lors de la scène "I'm the man !!". Cette scène est fabuleuse puisqu'elle comporte tout : il y a l'émotion, le jeu entre les deux (récurrent le long du film) et bien sur la maladie de Wink qui rappelle la dure réalité, même lors de moments privilégiés avec son enfant. Cette maladie qui va le ronger petit à petit et qui va malheureusement le conduire à la mort. Mais ce que Zeitlin en fait c'est grand. Il l'utilise pour exploiter la relation père/fille au maximum. Et bordel, que c'est beau. Hushpuppy qui veut l'aider, qui est triste, mais Wink reste fier et ne veut surtout pas que sa fille pleure. Et cette relation qui nous fait pleurer lors de cette ultime scène symbolisant l'alchimie parfaite qui existe entre les deux acteurs.

    Et quel jeu d'acteur ! Ils sont tellement dans leurs rôles, tellement dans leurs personnages qu'on a presque une impression documentaire à certains moments. Quvenzahné Wallis a beaucoup fait parler d'elle, et à juste titre tant elle est impressionnante, mais n'oublions pas Dwight Henry. Il fallait une fabuleuse actrice pour Hushpuppy, mais il fallait un acteur monstre pour Wink. Et ce boulanger de métier (!!) est vraiment habité et absolument extraordinaire. Sans Wink, Hushpuppy n'est rien et ne peut exister. Et par conséquence, le film n'existerait pas. Car Wink fait vivre Hushpuppy. Sans lui, elle n'est rien, et sans elle le film ne peut se faire. Tout ça pour dire qu'il y a certains acteurs (et actrices) professionnels qui devraient prendre exemples sur ces personnes.

    Si je devais lui donner un défaut ce serait l'utilisation de la caméra. Benh Zeitlin sera un très grand réalisateur. On le voit, il a des idées géniales niveau cadrage et mise en scène. Mais la caméra épaule pendant 1h30, c'est risqué. Et ici je trouve ça bien gros pour l'histoire. Certains plans auraient pu se faire en caméra fixe. Mais c'est un choix de mise en scène, tout mettre à niveau de l'héroïne, faire ressortir l'instabilité du monde dans laquelle vivent les personnages....

    Bref, j'ai pris une méga claque (1 jour après Mud, ça en fait beaucoup en peu de temps quand même :D ) et je ne demande qu'à le revoir. Vu que je n'ai pas vraiment de bonnes façons pour conclure cette critique je finirai avec une citation :
    "Once there was a Hushpuppy, and she lived in the Bathtub with her daddy."
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 mai 2013
    Une histoire d'une grande sensibilité. A voir en VO absolument!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 mai 2013
    Jamais rentré dans cette fable écolo-Rémy-sans-famille-dans-le-bayou, brouillonne, bancale, aux personnages caricaturaux, qui m'est apparue très rapidement sans intérêt. Je concède: j'ai stoppé bien avant la fin. Mais ma conjointe m'a certifié que je n'avais pas manqué grand chose. Inintéressant je suppose si l'on n'est pas subjugué d'emblée par la gamine (et accessoirement les cochons géants avec des cornes qui sortent des icebergs quand ils fondent), vu qu'en dehors de ça... Enfin, c'est juste mon avis!
    framboise32
    framboise32

    150 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2013
    Dès les premières images, on est happé par l’atmosphère du film. Les bêtes du sud sauvage est une fable poétique. Et pourtant le sujet est noir. Le film ne laisse pas indifférent. On traverse toutes sortes d’émotions et la petite fille nous arrache quelques larmes. Et en même temps, une claque au système américain…

    La jeune Quvenzhané Wallis est magnifique, naturelle, émouvante, incroyable. Premier rôle pour cette toute jeune actrice, et on attend le prochain ! Dwight Henry, premier rôle également, joue le père, un homme intransigeant qui veut faire de sa fille une personne forte

    Un film « ovni » qui a eu un succès mondial hautement mérité , A voir

    A ne pas rater !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 juin 2013
    Vraiment de la bombe! Premier film de Benh Zeitlin, veritable hymne a la Louisianne. C'est l'histoire d'un pere et de sa fille dans une Louisianne mystique et fantastique et de ses laisses-pour-compte attaché a leur terre malgre le chaos climatique au quel ils doivent faire face. Surprenant et vraiment beau tantot merveilleux et terrifiant, c'est un film rare et authentique comme il en sort pas souvent et un coup de maitre pour une premiere realisation, On est pas loin du chef d'oeuvre la, Magnifique!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 2 mai 2013
    Je m'attendais à être séduit et ému par ce film tant les médias et les critiques en avaient vanté la qualité ... Encore une déception à la "Oncle Boonemee" où je me suis trouvé devant un pseudo madmax gentillé Louisianesque qui m'a plus ennuyé qu'autre chose. Vous voyez de la poésie dans ce film?? Une mini séquence feu d'artifice, des aurochs à tête de cochon en vilain plagiat de l'esprit miyasaki et une gamine rebelle et ça y est tout le monde verse la larmichette... Les critiques presse restent des critiques subjectives tout comme la mienne donc si vous êtes curieux comme moi vous prendrez le temps (ou perdrez le temps...) de regarder ce film.
    shindu77
    shindu77

    91 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2013
    Voilà un bon film avec un budget minimaliste. Simple et intéressant à la fois.
    Une jeune actrice remarquable. Le film a des séquences émouvantes.
    Franchement, belle surprise.
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