(...) Bon, bien sûr, je ne suis pas fan de ce genre de cinéma mais je me suis tout de même lancé dans le visionnage de l'oeuvre avec entrain, sans vraiment savoir à quoi m'attendre. Assez vite, je suis sortis du film et son visionnage s'est rapidement apparenté à une longue route malgré sa courte durée. En effet, le film accumule les poncifs du genre et le final, certes émouvant, ne reculera devant aucun moyen pour vous arracher cette foutue larme. Mais tout d'abord, les poncifs. Dans le cinéma indé, on aime bien donné aux personnage principal un prénom pas possible, certains diront originaux, et qui sonnent de façon très mignonne à l'oreille, et surtout, on le répétera dans chaque scène afin que le spectateur qui somnole se souvienne du nom de ce dernier entre 2 roupillons. Ensuite, on nous vend le quotidien assez misérable de cette petite famille comme étant une vie saine, une vie en lien avec la nature, une vie loin du stress, du bruit et des préoccupations quotidiennes de notre foutue société moderne. Effectivement, moi-même en voyant le film, je me suis dit que c'était une vie plutôt sympa et un vrai bonheur à vivre pour les enfants, loin de toutes nos contraintes. Maintenant, de là à en faire un idéal de vie, c'est autre paire de manches et je suis pas sûr que le spectateur bobo ait eu une envie soudaine de tout lâcher pour aller apprendre à son enfant à pêcher le poisson à mains nues et aller vivre dans une maison faite de tôles et de planches au milieu des marécages. Les scènes s'enchaînent tandis qu'entre-temps, le réalisateur nous balance des plans de ces animaux disparus, les aurochs, qui s'apprêtent à débarquer dans cette terre frappée du malheur et à mettre fin au règne des hommes. Mais au juste, pourquoi diantre intégrer les aurochs à l'histoire ? La suite sur