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XAVIER H
6 abonnés
106 critiques
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4,0
Publiée le 30 décembre 2012
Déroutant ,envouté par la petite fille(Quvenzhané Wallis), qui par sa grâce juvénile nous emmène dans un univers post tsunami, c'est un conte merveilleux ;
Un film complètement ébouriffant, qu ne ressemble à rien de connu, à la fois conte fantastique, fresque humaniste et pamphlet politique. Pour son premier film, Benh Zeitlin impressionne par ce geste radical et poétique, ouvert sur le monde et d'une infinie tendresse. On est scotché du début à la fin, passant par tous les états émotifs, émerveillé par tant de beauté et de justesse humaine. Un film qui éduque le regard comme peu le font. Le film remet enfin la marge (les exclus) à sa juste place.
Un film qui ressemble fort à du Terrance Malick, mais il manque un petit quelque chose pour que le film décolle vraiment. Un peu long par moments, mais de bons acteurs.
Film étrange, mêlant le surnaturel, l’écologie, l’imaginaire et la quête d’amour. Tout en se démarquant de la production cinématographique américaine actuelle et en dépit de quelques fulgurances, le récit ne convainc pas entièrement et se complaît parfois dans certains excès de narration fortement relayés par ses prises de vue caméra à l’épaule qui donnent le tournis. La triple caution « Sundance/Obama/Winfrey » n’a donc eu aucun impact sur mon jugement.
Caméra à l'épaule servie d'un grain d'image plein de lumière et de beauté, "Les Bêtes du Sud Sauvage" est une fable mystifiante! Chargé d'émotion, on suit le périple d'un père et sa fille de 6 ans au milieu du bayou humide, aux odeurs de friture et de "magie" vaudou. Conte envoûtant sur l'innocence de l'enfant qui grandit, et arpente le chemin de la maturité. Une histoire d'amour comme il est rare d'en voir. Une ode à la nature, belle, sauvage, dévastatrice. Un questionnement sur la place de l'homme dans l'univers, l'impact qu'il a sur lui. Un voyage à travers la force des éléments, réelle, vitale et invisible.
On a peine à croire que ce "petit" film auquel on ne croit pas une seconde ait obtenu des prix dans les festivals...Tout y parait faux y compris la petite fille or il est rare que les enfants ne soient pas crédibles au cinéma. Celle ci a du être manipulée pour les besoins d'une mise en scène grandiloquente mais peu convaicante.Plusieurs personnes ont quitté la salle avant la fin devant la nullité du scénario.
Ces bêtes sauvages est un film de durée plutôt courte mais qu'il est lent et ennuyeux. Les qualités plastiques du film sont indéniables et clairement le film est visuellement somptueux. Il n'est pas dénué de poésie et il y a quelques plans atteints par la grâce qui font penser à la nuit du chasseur. De plus la jeune actrice principale est sublime mais ça ne fait pas un film. Surtout que l'émotion ne nait jamais. Les choix de mise en scène sont discutables, la caméra bouge notamment beaucoup sans que cela apporte quoique ce soit au film car on n'est pas dans Jason Bourne. De plus l'omniprésence de la voix off finit par devenir franchement insupportable et ne peut cacher le manque de fil directeur de l'histoire. C'est la que le bat blesse, le scénario est véritablement inexistant. Par ailleurs le film est des plus sombres et glauques. Autant le savoir avant d'y aller.
Un film fort humainement parlant. Le point de vue de la petite fille est magnifiquement retranscrit par des images sans prétention, formant un tout qui nous renvoie à nos propres experiences . Au générique, la salle est abasourdie, pensive.
Voilà un film qu’on n’avait pas vu venir. Adapté de la pièce Juicy and Delicious de son amie Lucy Alibar, le jeune réalisateur Benh Zeitlin livre un film bouleversant porté par un casting non professionnel exceptionnel. Pendant que Les Misérables, Zero Dark Thirty et Argo se disputent les faveurs de la presse pour les prochains Oscars, Les bêtes du Sud sauvage pourraient bien créer la surprise. Hushpuppy a 6 ans et vit dans le bayou en Louisiane avec son père, Wink. Après une terrible tempête (on pense à Katrina), les autorités tentent de les faire partir de leurs terres dévastées. Mais Wink dont la santé décline ne compte pas faire ses valises. Sa fille décide alors de partir à la recherche de sa mère disparue tandis que des aurochs disparus depuis la préhistoire refont leur apparition. Grand prix du jury à Sundance et Caméra d’or à Cannes, Les bêtes du Sud sauvage est un film touché par la grâce. Chronique poignante sur fond de « fin du monde », le premier film de Zeitlin est un conte fantastique...
Venez lire la suite de ma critique des BÊTES DU SUD SAUVAGE sur mon blog CHRONIQUES D'UNE CINEPHILE : http://chroniquescinephile.blogspot.fr/2012/12/la-critique-des-betes-du-sud-sauvage-en.html
C’est très rare qu’un film me fasse cet effet, mais Les bêtes du sud sauvage me laisse vraiment perplexe et j’ai du mal à me faire un avis déterminé dessus. Autant j’ai trouvé qu’il y avait de très belles scènes, qu’il y a une très belle recherche artistique et une jeune actrice, Quvenzhané Wallis, vraiment très convaincante, j’ai trouvé que le film était un peu lent et j’ai parfois un peu décroché. De plus, je n’ai pas vu l’autorité des aurochs. Mais finalement, je trouve quand même que c’est un assez bon film.
Petite déception ! Tant de critiques dythirambiques et une promo assez mensongère pour un film, certe beau et empli de qualité, mais surestimé et qui nous mène sur des chemins déjà traversés. Vendu comme une fable naturaliste sur les opprimés écolos qui se battent contre le monde capitaliste et pollueur via le regard d'une enfant de 5 ans ! Cette dernière, l'adorable et prometteuse Quvenzhané Wallis, parle, pense et agit bien plus qu'une fillette de 5 ans ; maturité peut-être mais c'est un peu facile... Par contre la portée écolo-partisane est loin d'être atteinte. Où voit-on des pauvres du bayou de Louisane se battre ?! Oui ils tentent de survivre mais ils se complaisent également dans leur monde et refusent toute aide extérieur ; ce n'est pas se battre que de se laisser mourir. Les visions (fantasmes ?!) de la petite Hushpuppy ajoutent un truc métaphysique pseudo-visionnaire sert évidemment le prétexte de fond du film mais ne font avancer en rien l'histoire. On pense par contre à des références comme Spike Jonze et Michel Gondry... Néanmoins le film a un certain charme. Il me semble surtout que l'histoire vaut pour la belle histoire d'amour entre Hushpuppy et son père alcoolique (mais non violent pour elle comme on peut le lire) ; une relation difficile mais non dénuée d'amour et d'émotion pour le spectateur. Le film n'a pas la portée qu'on veut bien lui donner dans la plupart des médias qui extrapolent facilement autour d'un premier film dont l'héroïne de 5-6 ans philosophe comme une grande. Mais, pourtant, je conseille ce film car il apporte une certaine fraicheur, et que la relation père-fille touche au coeur.
L'histoire de ces gens, les rapports de cette fillette (merveilleusement bien interprètée) avec son père, et sa quête d'amour maternelle, avaient tout pour créer une belle et grande émotion. J'ai aimé ce film, mais il manque quelque chose qui le rende vraiment fort et prenant. Comme le signal un autre secpateur je suis resté un peu à l'extérieur.